Chapitre 77

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- Comment tu peux en être sûre ? Risquai-je

Elle enleva sa paire de talons d'intérieur et remonta le bas de son jean droit au niveau de son genou, pour me montrer son tatouage en forme de plume sur son mollet. Tatouage que j'avais toujours vue sur sa peau depuis que j'étais enfant.

- Tu as la marque des sorcières également.

- C'est un tatouage maman...

- Non, bien sûr que non, c'est une tache de naissance qui se transmet de génération en génération chez les sorcières de Hécate.

Quoi ? On aurait vraiment dit un tatouage extrêmement bien détaillé. Mais... La seule tache de naissance que j'avais, était sous mon sein droit et ne ressemblait pas du tout à ça.

- Ma tache ressemble plus à une frite qu'à une plume, remarquai-je.

Elle s'esclaffa.

- Chaque grandes familles de sorcier transmette une marque a leurs descendance, pour la notre, la plume se forme au fur et à mesure que tu apprends à maîtriser tes pouvoirs, expliqua-t-elle, ça arrivera petit à petit, tu verras, mes pouvoirs me sont pleinement apparus durant ma dix-huitième année. Mais ça peut varier en fonction de qui tu es, sans compter tes pouvoirs de succubes qui risquent d'accélérer les choses.

Voilà que j'avais des pouvoirs maintenant... Sérieusement je n'aurais pas pus être juste normal ? Raaaahhh.... Je me demandais mentalement  si Icare en avait une lui aussi ? Je n'avais pas remarquée de tache sur son corps si parfait

- Icare, reprit-elle, de quel clan viens tu ?

Sa voix était douce et pleine de gentillesse lorsqu'elle s'adressait à lui, Icare s'empressa de répondre d'un ton calme.

- Lilith répondit-il.

Les yeux de mes parents s'agrandirent peu à peu. Comme si cette nouvelle avait eu l'effet d'une bombe. Et pas des moindres, une atomique.

- Tu... tu es le fils de Maria et Thomas ? Fis mon père tout d'un coup l'air surpris. Donc tu.. Tu es un Lilith ? !

- Oui, vous connaissiez mes parents, monsieur Spencer ? Releva-t-il.

Mon père est Icare se faisaient face, tous deux semblaient aussi surpris l'un que l'autre.

- Oui, approuva mon paternel. Je... Ils étaient des vieux amis... Je suis désolé pour ce qui leur est arrivé.

Icare le remercia gentiment d'un signe de tête. Moi, j'étais totalement perdue. Mes parents et les siens se connaissaient ? ! Seigneur... De plus en plus incompréhensible tout ça.

- Et comment tu les as connus papa ?

Son petit sourire s'effaça rapidement et il prit une expression bien plus grave.

- Ton grand-père me mettait la pression pour que je les traques, au fil du temps nous avions fini par devenir amis et ma mission consistant à les capturés pris fin à la mort de mon père, expliqua-t-il.

La pression ? Traquer ? Mission ? C'était quoi cela encore ? Une sorte de police surnaturelle ?

- Quoi ? Quelle missions ? Grand-père était aussi strict que ça ? Risquai-je.

Je n'avais pas connus mes grands-parents, aucun d'eux n'étaient encore vivants. Je m'étais fait à l'idée depuis toute petite déjà. Mon père approuva.

- Terriblement stricte, surtout lorsqu'on fait partie de la famille la plus prestigieuse, parmi les faucheurs.

Mes yeux s'écarquillèrent. Je me raidis en serrant fort la main d'Icare qui ne bougeait plus lui aussi.

Florebo Quocumque Ferar TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant