Chapitre 55

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Je commençai moi aussi à chercher quelque chose de potable. Au détour d'un mannequin en plastique vêtu d'une robe plus que transparente, un autre mannequin portant lui aussi quelque chose m'interpellai.

- Waow ! M'exclamai-je, en apercevant la robe qui moulait avec élégance les courbes du mannequin qui se trouvait devant moi.

Elle était magnifique. C'était une robe de couleur lilas, le bustier avait la forme d'un cœur et semblait retenus par une fine bande de tissu de la même couleur qui devait soutenir la poitrine à merveille. Sous cette bande, se trouvait une partie plus ample du vêtement, qui retombait juste au-dessus des genoux. Je trouvai que cette robe était parfaite, un somptueux mélange entre le charme et la subtilité.

- Il faut à tout prix que tu ailles l'essayée, Lydia ! S'exclama ma mère se trouvant juste derrière moi.

Une énorme partie de moi, m'imaginais déjà dans cette robe. Mais une part, plus petite certes, mais néanmoins que je ne pouvais pas ignorer, avait peur. Peur ? Non ce n'était pas ça. Au fond de moi je désirais qu'une seule personne puisse me voir dans cette tenue. Malheureusement, cet espoir était devenu un luxe que je ne pouvais plus me permettre. Je devais avancer. Pour ma famille, mes amis et pour moi tout simplement. Après avoir demandée au charmant vendeur un exemplaire de la robe à ma taille, je me retrouvais dans une de ces petites cabines dotées simplement d'un miroir. La robe fut plus facile à enfiler que prévus et était très légère. La voix de ma mère ne tarda pas à se faire entendre.

- Dépêche toi, je ne peux plus attendre.

- Une seconde, soufflai-je, en m'assurant que tout était correcte.

J'étais restée dos au miroir. Je ne voulais pas me voir avant d'être parfaite, c'est-à-dire lorsque je serais chez moi, avec la coiffure adéquat. Une fois fin prête, je fis rouler le rideau nous séparant. Lorsque ma mère m'aperçu enfin, je vis son visage s'illuminer.

- Oh, mon dieu... Lydia, tu es...

Sa voix tremblait, elle avait les yeux pétillant de joie. Je ne pouvais qu'être heureuse de la rendre aussi heureuse. Très vite, des larmes lui montaient au visage.

- Maman... Ne commence pas à pleurer, tu vas me faire pleurer aussi. Et puis ta réaction est exagérée, ce n'est pas mon mariage. Lâchai-je, d'une petite voix.

Ma génitrice savait parfaitement à quel point j'étais excessivement empathique. Oui, j'étais très émotive. C'était pour cela que je détestais voir ou sentir qu'une personne était triste. Même s'il s'agissait d'inconnus, il m'arrivait fréquemment de verser des larmes rien qu'en sentant à quel point une personne pouvait être désespérée. Ma décision était prise, c'était celle-là que je voulais. 

Au moment de passer en caisse, ma mère m'avait expliquée que cette robe était payée avec l'argent de mon père.

- Tu connais ton père, il m'a dit de te choisir une magnifique robe. C'est son cadeau, ajouta-t-elle en prenant le sac en papier kraft que lui tendais la vendeuse.

Je soupirai, je connaissais bien mon paternel, effectivement il n'était pas très doué pour ce qui était de réfléchir à un cadeau original, il choisissait toujours la faciliter. Bien que dans ce cas précis, la faciliter me convenait parfaitement. Nous arrivions pile à temps pour le déjeuner. Plusieurs cartons étaient entreposés dans la véranda qui s'ouvrait sur notre jardin.

- C'est quoi tout ça ? Demandai-je à mon père qui venait de faire son entrer dans la salle à manger.

- Des broutilles, un peu de décorations pour ce soir, dit-il en me faisant un clin d'œil.

Je soupirai pour la seconde fois de la journée, pourquoi dieu m'avait offert des parents aussi extravagants. Un simple repas n'aurait-il pas suffit ? Une voix que je ne connaissais pas ce fit entendre.

- Monsieur Spencer, j'ai terminé de décharger les cartons.

Aller, vos commentaires m'ont fais plaisir alors pour vous remercier je vous publie le dernier chapitre pour aujourd'hui. Je dois respectez mes quotas de 1 chapitre par jours, mais comprenez moi c'est dure de résister en lisant des choses aussi gentille... Oui je suis faible ._.

Plein de bisous <3 

Florebo Quocumque Ferar TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant