Chapitre 72

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Icare, voyant ma confusion totale, s'approcha de moi pour m'enlacer. La chaleur de ses bras et son odeur me permit de ne pas disjoncter.

- Je t'aimerais même si tu étais la fille du diable, murmura-t-il dans le creux de mon oreille.

Je ne pus m'empêcher de rire, nerveusement certes, mais rire quand même.

- Merci... Je ne sais vraiment pas quoi pensée de tout ça, dis-je en resserrant notre étreinte.

Je n'allais pas perdre pieds et blâmer le sort pour ce qu'il m'arrivait. J'étais décidée à y faire face, peu importe ce que l'avenir me réservait, tant qu'Icare était à mes côtés, j'avais la sensation de pouvoir surmonter n'importe quel obstacle.

- Il y a un moyen de savoir si tu es vraiment sa descendante ou non, m'informa-t-il.

Je me détachais furtivement de son torse pour le regarder dans le blanc des yeux.

- S'il y a quoi que ce soit qui puisse éclairer ce joyeux bordel, je suis toute ouïe.

Il m'observa silencieusement durant ce qu'il m'a parus une éternité. Il finit enfin par cracher le morceau.

- Ma tante possède un livre ensorcelé qui retrace les lignées. J'imagine que tu n'as jamais vus de choses ensorcelées avant, mais promet moi de ne pas... Flipper.

A force de m'étonner sur les choses qui existaient en ce bas monde, j'en venais à me demander " qu'est-ce qui n'existait pas ? ". Est-ce que les trolls et les farfadets existaient ? MIEUX, est-ce que les extraterrestres étaient réels ? ! Ça, Lydia, c'étais ce que j'appelais des bonnes questions.

Hurm, un peu de sérieux. Je pris en compte ses avertissements d'un ton lasse.

- Mon petit-ami est un vampire et tu t'inquiètes de ma réaction face à un livre magique ou je ne sais quoi ?

Il afficha un sourire radieux.

- C'est normal que je trouve ça super excitant que tu m'appelles comme ça ? Dit-le encore, supplia-t-il.

- N'abuse pas de ma confusion, le narguai-je.

Il se rua sur moi avant que je ne puisse réagir et me plaqua contre une étagère en bois. Son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien, m'observant d'un regard ampli de désir.

- Dis-le, m'ordonna-t-il

Une sensation indescriptible me chatouiller le bas-ventre. Icare était dangereusement sexy quand il jouait au dur.

- T... Tu es mon... Petit-copain.. Voilà heureux ? Demandai-je ridiculement excédée.

Il déposa un baiser dans mon cou avant de me répondre d'une voix suave.

- Le plus heureux des hommes, confirma-t-il fière de lui.

Je déposai à mon tour un prude baiser sur ses lèvres.

- Tu me le montres ce fameux livre ?

- Oui, suis moi, répondit-il en m'attrapant la main.

Il me conduit au niveau le plus bas de son sous-sol. Il n'y avait pas de tapisserie ni de livres en pagaille. C'était même assez ordonné en comparaison de ce que j'avais pu voir jusqu'à maintenant.

- C'est le niveau réservé aux objets magiques, ils sont très rares c'est pour ça que la pièce ne compte qu'un certain nombre d'objets limités, expliqua-t-il.

C'était vrai, la pièce était quasiment vide. Un objet brillant ressemblant à une bague en argent pure, ornée d'une magnifique pierre rouge en son centre, était exposé sous une épaisse couche de verre.

Florebo Quocumque Ferar TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant