Florebo Quocumque Ferar TOME I

Chapitre 62

- Alors, risquai-je, tu as trouvé cette "alternative " ?

- Oui le bracelet est une des deux options que j'ai trouvé... Cette semaine passer sans toi m'a vraiment fait prendre conscience de la place que tu occupes à présent dans ma tête, dans mon cœur et dans ma vie. Je t'aime Lydia et maintenant que nous pouvons être ensemble, je te supplie de bien vouloir me pardonner... Quand je t'ai vu pleurer... Mon cœur s'est arrêté. Je m'en veux terriblement...

J'étais abasourdis. Plus il parlait, plus mes yeux s'écarquillaient. Était-ce encore un rêve ? Seigneur si c'était ça, je ne voulais plus me réveillée et rester dans ses bras en l'entendant me dire ses mots encore et encore.

Il venait de me dire qu'il m'aimait. Jamais, oh grand jamais, je n'avais été aussi heureuse.

- Lydia... Tu oublies toujours de parler lorsque tu réfléchis trop, dit quelque chose. Par pitié...

J'ouvris la bouche, je voulais hurler que je lui pardonnai bien entendu, il avait fait tout ça pour me protéger de lui ? Pour qu'on puissent être ensemble à nouveau ? ...Comment pouvais-je lui en vouloir ? Mon cœur refusait catégoriquement d'éprouver le moindre sentiment de colère envers lui. Alors, puisque aucun son ne sortait de ma bouche, j'allais lui faire comprendre avec mes gestes.

Sans plus attendre je me mis sur la pointe des pieds avant de poser mes lèvres contre les siennes. Elles m'avaient tant manquées, j'eus la sensation de revivre. Comme si l'oxygène envahissait mes poumons alors que j'étais à l'agonie. Icare ne se fit pas prié pour me rendre mon baiser de façon plus sauvage avant de rompre ce contacte divin en souriant fièrement.

- J'en conclus que tu me pardonnes ? Demanda-t-il en prenant mon menton entre ses doigts me forçant ainsi à me noyer dans cet océan d'émeraude qu'étaient ses iris.

- Peut-être... Tout dépendra de comment tu vas te rattraper, fis-je sur un ton moqueur.

Icare arqua un sourcil avant de me soulever du sol et de me jeter sur son lit qui était tellement grand que j'avais l'impression de pouvoir nager dedans.

Sans trop tarder il me rejoignit sur le matelas attaquant à nouveau mes lèvres.

Ce feu qui irradiait la moindre parcelle de ma peau fit son apparition, consumant un peu plus mon âme à chaque seconde qui s'écoulaient. Il frottait son corps avec fougue contre le mien, m'arrachant des petits gémissement de satisfaction. Je plongeai mes mains sous son tee-shirt bien trop moulant pour ses muscles saillants. J'enfoncais mes ongles dans son dos quand je sentis son souffle chaud et saccadé contre mon cou. Le vampire y déposa un tendre baiser chastement et rapidement, comme s'il avait peur de trop s'attarder sur cette zone. Le sentis se raidir intégralement suite à cela.

Soudain, plus rien. Je me retrouvais seul dans son lit imposant. Icare était devant la porte de sa chambre haletant comme s'il avait fait un marathon.

- Il va vraiment falloir que l'on calme ce genre de choses... Dit-il faiblement.

- Quoi ? Pourquoi ? Demandai-je vexée qu'il rompt un moment aussi plaisant.

Il ne me répondit pas, le vampire se contenta d'ouvrir la bouche, dévoilant ses crocs acérés. De toute sa hauteur, ses pupilles ardentes me procurait des frissons.

- Oh... Trop excitant c'est ça ?

Il fit remuer sa tête de haut en bas pour confirmer mes dires.

- Beaucoup, beaucoup trop, confirma-t-il en essayant de calmer sa respiration. Je te l'ai dit pourtant... Quelque chose toi je me rends complètement fou.

Zut, moi qui pensais pouvoir un peu profiter de ce moment avec lui. Traîner dans le lit, se câliner comme le font les couples normaux sans se soucier du moindres danger. C'était ce que je voulais, je n'allait pas avoir peur de lui tout le temps alors que je l'aimais si ardemment.

- Tant pis... fis-je dépitée.

- Je n'aime pas te voir triste, il y a quelque chose que je peux faire pour te faire sourire ?

Je réfléchis quelques secondes et trouvais vite quelque chose.

- Hum oui ! Répondis-je enthousiaste.

- Tout ce que tu veux, je ferais n'importe quoi pour toi, ma petite lionne.

Entendre ses mots... Me fit littéralement fondre. Comment pouvait-il être aussi adorable alors que deux grosses canines aiguisés comme des lames de rasoirs lui sortaient des gencives et que ses yeux étaient des putain de néons. Je devais sérieusement avoir des goûts étranges pour trouver cela attirant.

- Je veux toucher tes crocs, c'est non négociable. Tu m'as déjà remballée une fois pour ça quand nous étions en excursion. Maintenant aucun refus ne sera toléré, dit-je sûre de moi.

Icare semblait mitigé, l'idée ne paraissait pas vraiment lui plaire, mais je gardais une expression extrêmement sérieuse. Lorsqu'il compris que je ne céderais pas, il capitula et me rejoignit sur le lit en faisant la moue.

- Tu es sûre que..

Je le fis taire en plaçant un doigt sur ses lèvres si douces. L'intéressé soupira avant d'ouvrir la bouche lentement, dévoilant ainsi la cause de ma curiosité.

Sans grande peur j'approchai doucement mon doigt avant de le faire glisser sur une de ses canines. J'étais subjuguée, comme hypnotisée par leur blancheur éclatante et le danger potentiel qu'elles représentaient.

Je vis la peau d'Icare se couvrir de frissons lorsque je touchais ses crocs.

- Dément ! M'exclamai-je. Qu'est-ce que tu ressens ?

- Ça chatouille, c'est bon maintenant, à force de jouer avec le feu on finit par se brûler, ta maman ne t'a jamais appris sa ? Dit-il en soupirant.

Je rigolai tout en plaçant mes bras autour de son cou, je l'entendis déglutir. Ses yeux, son regard désireux me donnait des vagues de chaleurs à n'en plus pouvoir. Je peinait à penser a autre choses.

Bon on vas établir les scores : Moi = 0 Vous = 154185487

Je me fais toujours arnaquer par mes lectrices ._. J'ai encore céder.... Mais pour ma défense la lectrice en question que je garde sous couvert d'anonymat hurm hurm * Cloclo j'aurais ta peau* à usé des yeux du chat botté... J'ai pas pus résister... Vous pouvez donc tous la remercier.

p.s : Si vous me chercher, je suis dans mon lit en train de déprimer à cause de la mauvaise influence que VOUS ( oui oui VOUS ) m'apportez.

J'espère que vous vous sentez coupable, voila ! Je met même pas de bisous à la fin U_U