Chapitre 83

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3 ans ce sont écoulée depuis ce fameux soir d'Halloween.

3 ans qui n'avait été que routine, amertume et ennuie. Icare se désintéresser de moi de plus en plus... pouvais-je lui en vouloir ? Non. Je ne faisais pas d'effort de mon coter non plus.... Depuis la mort de ma famille, ne n'étais plus la même, lui non plus d'ailleurs... Les petits rires de ma mère, les regards curieux et parfois sévères de mon père, ainsi que les moqueries d'Avery me manquaient terriblement. Ma vie n'était plus qu'un vide béant n'attendant que la mort...

Je devais cependant tenir bon, au moins pour mon fils. Cette petite bouille d'ange qui était devenu ma raison de vivre. Bien avant son père en tout cas...

Mdr, bon sa suffit, c'était une blague de très mauvais goût, mais il est 4h30 du matin précisément et je m'ennuis alors DÉSOLÉ. Hurm... Voici la suite du VRAI chapitre. Hurm hurm :

****

UN MOIS s'était écoulée depuis le fameux soir d'Halloween. Le cours des choses avançaient tranquillement, avec une certaine tension dans l'air. Icare était beaucoup trop tendu à mon goût. D'accord, c'est vrai que Josh l'avait retrouvé, mais il n'avait pas donné signe de vie depuis. J'avais tentée de convaincre Icare qu'il avait dû trouver une autre proie avec laquelle s'amuser, mais en vain.

- Il a parcouru je ne sais combien de kilomètres pour simplement m'avertir que j'avais du mal à garder le contrôle sur ma soif ? Non, se justifia-t-il. Je le connais et sa partie " j'ai des grands projets pour toi " ne me dis rien de bon.

Au fond de moi, je savais qu'il avait raison, il valait mieux être sur ses gardes. Si jamais je voyais ce petit enfoiré je vois jure qu'il regrettera d'être né.

Durant ce mois, je n'étais pas restée assise à ne rien faire. J'en avais profité pour approfondir mes connaissances sur ce monde qui m'était encore inconnu il y a quelques semaines, de deux façons :

La première revenait à lire et relire les pages du bestiaire de mes parents, je ne voyais plus le livre pour enfant ou princesse et gargouille n'était que supposer développer mon imagination, non. J'y voyais une véritable source de connaissances sur plusieurs sortes de créatures, ainsi que certain dieux. Et la présence d'Icare lors de mes séances de lecture intenses ne faisait que me motiver davantage, même si parfois je me laissait distraire volontier par ses baisers.

Deuxièmement, j'avais appris l'existence d'un Coven, apparemment dirigée par ma mère. J'avais trouvée cela très... Flippant au début, mais elle me rassura bien vite. Elle avait même promis que je pourrais l'accompagner durant le prochain Sabbat qui allait se déroulé d'ici quelques semaines, lors du soir du solstice d'hiver, le vingt-et-un décembre. Enfin... "hiver", le climat tropical n'offrait que deux saisons sur cette île ; été et un truc équivalent à une fin de printemps qu'ils appellent localement " hiver". Rien avoir avec le froid polaire qui devait sévir en France à cette période de l'année.

Bizarrement, décembre était synonyme d'été, de plage et de bronzage ici. Ce qui, je devais l'avouer, m'emballait considérablement plus !

Enfin bref, avant de me présenter officiellement à son Coven, ma mère avait décidé, tous les soirs, de m'entraîner elle-même. Et justement, ce soir-là, elle m'avait ordonnée de la retrouver dans le jardin après que Avery soit parti au lit. Heureusement que nous étions samedi et que je n'avais pas cours le lendemain. J'attendais ma mère sur le bord de ma piscine. Il faisait tellement bon, l'air doux et légèrement chaud chargé d'iode grâce à la mer non loin de là était un mélange enivrant.

- Aller, que les choses sérieuses commencent, lança ma mère en approchant avec un couteau de cuisine à la main.

Pas une petite lame, non, un vrai couteau aussi long que mon avant-bras. Je sursautai et faillis tomber à l'eau en la voyant arriver.

Florebo Quocumque Ferar TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant