Chapitre 66

6.2K 526 43
                                    

Après avoir couché sa tante dans son lit, Icare m'avait reconduit chez moi à vitesse vampirique. Bien-sûr les derniers mots que Roses m'avaient adressée me tourmenter déjà suffisamment. J'avais la fâcheuse habitude de me prendre la tête pour des banalités. Mais là, était-ce vraiment une banalité ? Je n'en savais rien.

Icare me déposa dans ma chambre en m'assurant qu'il demanderait à sa tante plus d'informations au sujet de cette vision. Lui ne me le disait pas, mais je voyais les traits de son visage se crispait. Il transpirait d'inquiétude.
Nous restions un certain moment dans ma chambre, assis sur mon lit, dans un silence pesant. Chacun devait réfléchir à ce qu'il venait de se passer.

L'arriver de mes parents donna le signal à Icare pour rentrer chez lui.
Il m'embrassa timidement avant de tenter de me rassurer.

- Je voulais te remercier d'être venue me retrouver et d'avoir passer ton après-midi avec moi. Ne t'inquiète plus pour cette histoire avec Rose, je te tiens informée, en attendant repose toi bien. À demain ma petite Lydia.

Sans que je ne puisse lui répondre il s'évapora, ne laissant qu'une brise fraîche sur son passage. Ce sentiment d'inquiétude était stressant, vous savez ce pressentiment que quelque chose allait se produire incessamment sous peu et bien, il n'avait jamais été aussi fort qu'à cet instant précis.

Je m'allongeai dans mon lit une fois douchée et repensait à cette journée. Ce fut non sans difficulté que je gagnai les bras de Morphée à défaut d'avoir ceux de mon vampire a disposition.

Je fis un drôle de rêve, encore. Sauf que cette fois-ci, je ne voyais pas de feu. C'était...Différent.

J'errai sans but dans un bois, habillée de mon peignoir. Quelqu'un, non quelque chose, m'ordonnait de m'enfoncer davantage dans cette forêt. J'étais persuadée de savoir où j'allais alors que je n'étais jamais venus ici.

Au bout de quelques minutes, les pleures d'une femme se fit entendre.

- Il y a quelqu'un ? Risquai-je

Aucune réponse. Les pleures continuaient et se faisaient de plus en plus proche.

- Lydia...

Je tressaillis, quelqu'un venait de murmurer mon prénom comme cacher par le vent fort autour de moi.

- Lydia

- Qui... est là ? Paniquai-je.

La nuit noire n'arrangeait rien. Cela me rappelait le soir que j'avais passé à suivre Icare. Vu comment ça s'était terminé, je n'étais pas tentée d'essayer ça à nouveau.

Dans l'obscurité, je distinguais une silhouette à première vu féminine qui s'approchait sans un bruit. Elle flottait ? Hum... difficile à voir étant donné que je ne voyais pas ses pieds. L'inconnue était habillée d'une sorte de draps blanc qui devait apparemment tenir grâce à une pince que je reconnus comme étant une plume doré, pendant sur son épaule droite.

Je pus enfin voir les traits de son visage lorsqu'elle leva la tête vers moi, elle avait de long cheveux brun lui tombant en cascade dans le dos et des yeux noisettes envoûtant. Elle pointa un doigt tremblant sur moi avant de m'adresser quelque chose.

- Bientôt, tu comprendras... Il est temps de te réveiller Lydia... Réveil toi ! Hurla-t-elle d'une voix puissante.

C'est alors que je sentis une bourrasque me soulever avant de me faire atterrir sauvagement sur le sol.

Je me réveillais en sursaut avec le souffle coupée. Vite, de l'air, il me fallait de l'air. J'enjambai,paniquée à l'idée d'étouffer, la petite marche qui me donnait accès à ma terrasses. Une fois dehors, l'oxygène arrivait comme par magie jusqu'à mes poumons.

- C'est quoi ce... bordel ? Haletai-je.

Ça me paraissait beaucoup trop réel pour que sa soit un rêve. Et si j'étais en train de perdre la tête ? Non, je ne veux pas devenir folle...C'était impossible.
Comment allait réagir Icare si je lui en parlais ? Allait-il me juger ? Je ne le pensais vraiment pas, cependant la petite voix au fond de ma tête me suppliait de ne rien lui dire. Pour le moment du moins.

Le lendemain, j'étais dans tous mes états. Non seulement j'avais hâte de revoir mon vampire préféré, bien que je ne connaisse que lui, mais j'avais en plus la peur au ventre, au sujet des révélations que Rose lui aurait fait. Sans compter l'immense privilège d'être une jeune femme dans la fleur de l'âge en zone irritable cette semaine. Oui, mère nature n'aurait pas pus trouver meilleur timing pour ces fameuses crampes abdominales. C'était donc d'une humeur grincheuse que je retournais en classe.

Je ne vous raconterais pas ma réaction lorsque je compris qu'Icare ne pointerait pas le bout de son nez aujourd'hui non plus. Qu'est-ce que c'était censé vouloir dire ? Que la vision de Rose annonçait de si mauvaise chose que ça ?
Mélanger le tout à mes rêves inquiétants, vous obtiendrez une Lydia totalement paniquée et stressée.

A mon plus grand dam, cette journée passa avec une lenteur incroyable. Je n'avais qu'une idée en tête; entendre ses explications.

Finissant les cours à quinze heures d'après mon emploi du temps, je me précipitais chez moi en priant les dieux pour le retrouver dans ma chambre.

Heureusement pour moi et pour lui, il était là, vêtu d'un simple débardeur et d'un short vert lui arrivant au-dessus des genoux. Je me jetais instinctivement dans ses bras et l'entendis grogner de satisfaction lorsqu'il enroula ses bras autour de ma taille, pour m'attirer contre lui.

Voila mes bichon, désolé du retard... Ne m'envoyez pas des lettres de menaces, ma mère risquerait de le prendre pour elle et vous ne voulez pas stresser ma maman n'est-ce pas ? *-*

Des gros bisous a vous, kiss '-' <3

Florebo Quocumque Ferar TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant