Il était sept heures du matin lorsque j'entendis ma mère monter le grand escalier en bois qui menait à ma chambre. Étrangement, les lueurs du soleil arrivaient déjà a percer si tôt dans le ciel. J'allais devoir m'habituer à tout ça...
- Debout, Lydia ! Il est déjà tard, si tu ne te lèves pas maintenant, tu...
Elle se tût quand elle se rendit compte que j'étais réveillée et habillée
Je la regardait d'un air lasse en ajoutant :
- Je suis déjà debout, par contre le petit monstre ne l'est toujours pas, vas la réveiller elle!
- Lydia! Soupira-t-elle de mécontentement. Très bien, mais descend au moins prendre ton petit-déjeuner.
Ma mère n'aimait pas que je traite ma petite sœur, Avery, de monstre. Elle disait souvent que la famille était plus forte que tout. Depuis petite elle me raconte qu'elle était très proche de sa famille, jusqu'au décès de ses parents... Où oncles, tantes, cousins et cousines finisse par se perdre de vue et mener leurs propre vies... Elle voulait peut-être que je profite de tout ça avec ma petite soeur tant qu'il en était encore temps. Dans le fond, j'étais entièrement d'accord avec elle, cependant Avery pouvait vraiment agir comme une petite peste parfois. Ma petite sœur aimait vraiment me pousser à bout.
Comme, par exemple, la fois où elle subtilisa mon baladeur mp3 et le cassa en s'amusant à le lancer chez les voisins, pour que nôtres vieux chien, Rex, aille jouer à « vas chercher la balle ». Elle me faisait souvent sortir de mes gonds, mais elle restait ma sœur. Elle n'avait que huit ans je ne pouvais pas lui en vouloir trop longtemps. Je l'aimais bien plus que je ne le laissais paraître.
Une fois mes longs cheveux blonds bouclé coiffer, je descendis dans la salle à manger, là où ma mère avait préparée le petit-déjeuner pour la famille.
Mon père était là, lui aussi.
Tiens, je trouvais ça étrange. Je ne comprenais pas ce qu'il pouvait encore faire ici. Il aurait déjà dû être au travail. Ses horaires aléatoires avaient toujours soulever une part de curiosité en moi.- Tu n'es pas encore à ton bureau, papa?
Il me regarda avec un sourire et ses grands yeux bleus. J'étais très fière d'avoir héritée des mêmes yeux. Mon père m'avait une fois raconté qu'il avait des origines hollandaises. Ce qui expliquait pourquoi toute sa famille était blonds aux yeux bleu. Et cela était valable pour moi aussi. Ma mère quant à elle était originaire de cette île. Les boucles de mes cheveux ne peuvent venir que d'elle.
- Non pas encore, j'ai rendez-vous ce matin à huit heures trente pour discuter de mon prochain reportage qui doit se dérouler en Asie, me répondit-il en buvant une gorgée de son café.
Mon père était journaliste, ou plus précisément envoyé spécial. Vous savez, le genre de personne que l'on apercevait à la télévision quand il se passait une galère ou un fait divers quelque part dans le monde. Il était donc souvent absent à cause de son travail, ce qui ne nous empêchait pas d'être une famille unie ! Il arrivait même parfois à ma mère de l'accompagner durant ses missions qui duraient normalement une à deux semaines. Dans ces cas-là, ils faisaient appel à une nounou qui nous gardait, moi et ma petite sœur, et ce même si j'estimai être assez âgée pour surveiller Avery toute seule. J'allais fêter mes 16 ans cette année après tout.
- Ah! Super, ça sera pour combien de temps, cette fois?
J'étais assez curieuse de nature, et je voulais savoir si ma mère allait partir avec lui.
- Normalement deux semaines, mais je dois en discuter au boulot, je vous en parlerais quand vous rentrerez de cours toi et ta sœur, en attendant dépêche-toi de manger ou tu vas rater ton bus, m'avertit-il en fronçant les sourcils.
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Florebo Quocumque Ferar TOME I
VampirFraîchement arrivée sur une île tropicale idyllique avec sa famille, Lydia savoure ce qu'elle pense être un nouveau départ sous le soleil. Mais son destin prend un tournant inattendu lorsqu'elle croise la route d'Icare, un jeune homme énigmatique, a...