Salah-Saji

33.

Mariam - stp.. Salah...stp.. arrête !

Comment ça arrête? J'ai fait quoi même? Wouah c'est grave une galère ma gueule!

Moi - arrêter quoi wesh? J'ai rien fait!

Mariam - tu sais très... bien

Moi - non je sais ap!

Elle souffle lentement, moi je ne la lâche pas, je continue de plus belle. Je l'enlace tendrement, mon index frôle le long de son corps, je me rabat sur elle afin de lui déposer des doux suçons. Elle répond simplement à mes baisers enflammés. Je suis chaud, du moins elle me donne chaud, je caresse sa tendre et douce peau en lui volant des bisous sur la nuque. J'entends son cœur battre à la chamade, je la vois se tortiller dans tous les sens, l'attirance est bien trop forte!

Mariam - Saji c'est.. faut qu'on arrête

Moi - (soufflement) arrêter quoi?

Mariam - arrêter tout ça! Je vais dormir dans le salon, c'est bon.

Moi - vas y fais pas la gamine w'Allah!

Mariam - non mais sérieux j'ai pas envie qu'on dérape, qu'on fasse quelque chose que l'on va regretter par la suite!

Moi - on va rien faire zebi khlass

Mariam - pourquoi tu t'énerve?

Moi - et je m'énerve pas cousine y'a rien.

Mariam - (soupire) ok

Voilà ce qu'on appelle un changement d'ambiance en quelques secondes, c'est mortel. Elle m'a saoulé mais c'est vrai elle a raison, je la comprends parfaitement, je ne sais pas ce qu'il m'a pris, elle m'attire trop mais j'aurai su me retenir je suis pas un crevard comme monsieur Salif. On s'est endormi dos à dos, chacun de notre côté, pour ne pas tenter le diable.

Le lendemain, le réveil se fait en douceur, petit bisous, gâtés, moment tendresse quoi, Mariam se jète sur moi et m'enlace, elle me prends dans ses bras comme si j'étais son fiston, ça annonce que madame est de bonne humeur, tant mieux, il était temps!

Moi - t'as bien dormis?

Mariam - trop bien même!!!

Moi - mhm alors que tu voulais pas qu'on fasse des bébés hier soir hein, j'imagine pas comment tu aurais été aux anges.

Mariam - wouah mais Salah t'es sérieux

Moi - je dehek c'est bon, un peu d'humour dans ce monde de brute non?

Elle s'est seulement contenté d'échapper un bruit provenant de sa bouche pour me répondre, bien-sûr c'était un tchip, quelle insolence vraiment j'suis égaré. Mohim, j'ai passé la journée avec cette sorcière, je l'ai emmené au restaurant, sur les champs élysée vous connaissez on fait pas les choses à moitié nous, elle m'a remercié une dizaine de fois, en disant que je lui ai redonné le goût de profiter de la vie. Cool c'était le but recherché.

Sous les coups de vingt heures, j'étais tout seul chez moi, face à mon MacBook (j'avoue je suis un mytho c'était un HP) en train de bosser, ça fusé dur dans mon cerveau, j'étais inspiré. Jusqu'à ce que je sente mon iPhone vibrer, je le prends afin de regarder qui a pu me texto. Et vois la fameuse Amina, la sœur au fdp.