Salah-Saji

42.

-Petit aparté.-

Je tiens à m'excuser de ne pas avoir publié récemment la suite, c'est vrai je ne suis pas assez rapide je sais que certaines ne sont pas patientes, sachez que je suis de base une grosse flemmarde et je me lasse très vite donc voilà mon soucis et puis ces temps-ci j'ai plus trop de jus pour écrire mais bon je ne vais tout de même pas vous laisser en plan, mes gonzesses. Pour être honnête avec vous, je comptais vraiment arrêter ou faire une pause mais après mûres réflexions (crari) je trouve que ce n'est pas spécialement juste, vous méritez franchement que j'aille jusqu'au bout. Donc je vais continuer de vous balancer des parties. Avouez je suis cool un peu? Et pas qu'un peu même (pardon mes sœurs s'il vous plaît ne me contredisez pas, soyez mignonnes, sinon l'affiche).

-Fin de l'aparté.-

Revenons à Salah-Saji, c'est bien plus intéressant, vous êtes d'accord?

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Mais non! Non! Non! Dites-moi tout mais pas ça? Putain! C'est une blague?! Ah sa mère, c'est quoi ce mauvais délire? J'y crois pas, bordel, pourquoi elle m'annonce tout ça d'un coup? Je suis en train de câbler, aussi bizarre que ça puisse paraître le seul sentiment que j'éprouve à l'instant c'est de la colère, de la rage! Pourquoi personne ne m'a dit que Leyanah était malade zebi? Pourquoi?! Qu'est-ce qu'elle me veut elle aussi wesh, elle sait très bien que je suis avec Mariam! C'est pas le moment de m'annoncer ce genre de bail. Je suis perdu, elle m'a grave déstabilisé.

Moi - Mais mais... Sur ma mère je ne sais pas quoi te répondre vraiment là j'arrive pas. Putain Ley t'es sérieuse?!!

Ley - désolée oui je suis très sérieuse. Tu sais Salah je t'oblige vraiment à rien, moi j'avais juste besoin de te revoir.

Moi - attends mais tu es malade depuis quand? Qu'est-ce que tu as comme maladie Leyanah, esquive pas le sujet.

Ley - je, je, j'ai pas du tout envie de parler de ça, je suis venue ici pour te dire ce que j'avais sur le cœur pas pour ressasser mes soucis, j'ai vraiment envie de passer à autre chose. Tu peux le comprendre? Si je t'en parle, tu auras automatiquement pitié de moi et c'est tout ce que je veux éviter.

Moi - ouais mais wesh j'ai besoin de savoir moi aussi, de comprendre tes problèmes mais bon vas y bref après si tu veux pas en parler tranquille hein c'est ton choix, je respecte y'a pas de galère.

Ley - merci, je veux pas en parler et puis je suis venue te dire au revoir aussi!

Moi - mhm tu te barres de la cité?

Ley - oui et pas que, en fait je quitte le pays pour l'Angleterre, Londres.

Moi - ah ouais euh c'est cool là-bas!

Ley - désolée Salah, pardon de t'avoir mis mal à l'aise avec toutes ces annonces ce n'était pas mon but mais j'étais obligée.

Moi - non tranquille

Ley - mais moi je n'y peut rien, je suis folle de toi et tu me manques comme pas possible. J'ai essayé de t'oublier en me disant que c'est mort, tu as déjà ta copine, que je t'intéresserais jamais mais au fond j'ai toujours espérée que tu change d'avis un jour ou l'autre sur mon sujet j'ai jamais abandonné l'idée. T'es le meilleur et le plus bel homme que je connaisse et je dis pas ça pour te sucer, te lancer des fleurs ou quoi, c'est vraiment ce que je pense. Ok t'as une vraie beauté extérieur mais de l'intérieur t'es incroyable, une crème (soupire) j'ai jamais vu ça Salah je te jure! T'es un chic type, un putain de mec en or, je suis tombée sous ton charme depuis bien trop longtemps et c'est dur à vivre tu sais pas toi. Te voir, te parler tous les jours comme si je ne ressentais strictement rien pour toi, je l'ai fait pendant des années, je me mentais à moi même, j'en ai vraiment souffert. Te voir avec différentes filles ça me faisait mal, je ne t'ai jamais rien dit mais je le vivait très très mal. (elle s'est mise à pleurer) En fait j'ai vécu un échec, une déception, une peine amoureuse! Avec la maladie, je me suis rendue compte à quel point je tenais à toi, j'ai compris que je t'aimais comme une tarée, j'ai trop souffert en silence et je...