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Mardi 21 Mars 2017, Paris.

PDV NÉLIA.

Je marchais dans les rues de Paris après ma journée de cours qui s'était quelques peu éterniser, j'étais à une conférence qui n'était censé durer que deux heures mais qui en a finalement durer trois.
Les mains dans les poches de mon sweat trop grand, je souffrais en pensant à l'appartement vide que j'allais retrouver en arrivant dans quelques minutes, en effet, Ken et les gars était parti pour le $-Tour. Je n'avais pas pu les accompagner étant donner que j'ai cours et que je ne peux pas me permettre de trop louper.
Sans trop vraiment comprendre ce qu'il se passait, je percuta de plein fouet quelqu'un et tomba sur les fesses par terre. Je souleva la visière de ma casquette Seine Zoo rose alors que des mains se tender pour m'aider à me relever.

- Excusez-moi, je suis vraiment désolé je ne regardais pas où j'allais. Je ne pris en compte ni c'est excuses ni ses mains et me releva  moi même.

- Non c'est bon c'est..
Je me stoppa net en voyant qui se tenait devant moi, je pouvais le reconnaître entre mille même si il avait quelques peu changé, il avait toujours les cheveux long châtain clair caché sous une casquette -un peu comme Ken- ses prunelles verres foncé me fixait et sa bouche était comme la mienne, entrouverte, sous le choque de me revoir.

- Manuel ?

- Nélia. Il me regarda et expira. Waaaa.

- Qu'est-ce-que tu fait la ?

- Je suis la pour quelques jours avec des potes on va voir un groupe de rap le 28 mars au Zénith. Ho non. Pourvu que sa soit pas mon groupe de rap. Et toi ? On m'a dit que t'avait réalisé ton rêve ?

- Ouais, je.. je vis à Paris maintenant. Il allait parler mais je lui coupa la parole. Tu m'en veux pas manuel mais je dois y aller. Je.. Bye !
Je ne laissa pas le temps à mon ex-copain de me répondre et cour presque jusqu'à l'appart où je me laissa tomber à peine la porte d'entrée fermé.
Manuel, a était mon premier amour, je l'ai connu à quinze ans, je suis restée jusqu'à mes dix-huit ans avec lui, trois ans. Ce n'était pas le premier sexuellement, mais sentimentalement par contre oui. J'avais l'habitude de le revoir souvent quand j'habitais encore à Nîmes, mais sa doit peut être faire un an que je ne l'ai pas revu et je ne lui est pas adresser la parole. Alors l'avoir revu ma quelques peu secoué.
On a gardé des bons contacts quand on s'est séparé, peut-être même trop bon.
Je me releva tant bien que mal et effaça mes larmes qui menaçait de couler avant d'enlever mes vêtements pour me diriger vers ma douche, que je pris rapidement avant de me coucher.

Mercredi 22 Mars 2017, Paris.

Je souriais une fois de plus en lisant le mot que Ken m'avait laisser sur le frigo avant de partir, un simple "je t'aime beauté" qui me suffit à sourire comme une idiote pendant une heure. Il avait essayer de m'appeler dans la nuit, après son concert comme à son habitude, mais cette fois ci je dormais déjà. Je le rapela donc ce matin, en espérant qu'il ne dorme pas.
Après deux sonneries j'entendis sa voix rauque.

- Allô beauté ?

- Oui, mon bébé, ça va ?

- Oui je viens de me réveiller et toi ?

- Moi aussi. Sa s'est bien passé hier soir ?

- Ouais ! Le Zénith était chaud de fou franchement on s'est éclaté tu peux pas imaginer !

- Cool.

- Ta fait quoi hier soir ?

- R je suis rentré et j'ai dormi c'est pour sa que j'tes pas répondu, je voulu continuer mais mon téléphone vibra m'obligeant à regarder le message qui s'afficher sur mon écran, je perds vite mon sourire en voyant le prénom de mon ex, je remis mon téléphone près de mon oreille en me disant que je le lirais après.

- Beauté tes la ?

- Heu, ouais ouais.. je..

- Ça va pas ?

- Si si, juste Louis qui a envoyé un message. Non, je ne lui dirais pas que mon ex  que j'ai croisé hier soir m'a envoyé un message, sa réaction risque d'être, explosive.
On finissa notre discussion rapidement et je raccrocha.

De : Manuel
Salut, on a pas trop eu le temps de discuter hier soir, sa te dirait qu'on aille boire un verre ?

À : Manuel
Je suis pas sur que ce soit une bonne idée..

De: Manuel
Pourquoi ?

À : Manuel
Tu c'est très bien pourquoi

De: Manuel
Un verre, une heure, s'il te plaît, je te promet qu'il se passera rien

À : Manuel
Bon d'accord

De : Manuel
19h au Losange ?

À : Manuel
Ok.

Juste un verre Nélia, souffle, juste un verre.

18h40, je passa ma main dans mes cheveux en regardant mon reflet dans le miroir de ma salle de bain et mis rapidement ma veste avant de quitter mon appartement.
J'arrive devant le losange, qui était un petit café du seizième, et balaya la salle de mes yeux avant de les poser sur Manuel, qui était déjà là entrain de boire un café. Je m'avance doucement vers lui, et tira la chaise en face de lui pour m'assoire.

- Tu va bien ?

- Qu'est-ce-que tu veux Manuel ? Je n'avais pas l'intention de rester là deux heures, je voulais juste savoir ce qu'il me voulait.

- Toujours aussi aimable.

- Toujours aussi con. Il souffla.

- Bon, on va pas commencé à s'engueuler si ?

- Alors va droit au but, j'ai pas de temps à perdre.

- Tes toujours aussi belle. Ok, je voit.

- Pas toi, je dirais même que tu t'amochi avec le temps. Faux. Il ricana et secoua la tête, un rictus au lèvres.

- Tu ne c'est pas mentir. Tu est au courant de sa ?

- Tu m'énerve toujours autant. Tes au courant de sa ? Il leva les yeux au ciel et souffla.

- Fait pas la gamine.

- Tu ma fait venir jusqu'ici juste pour me dire que j'étais belle ou ta un truc vraiment important à me dire ?

- T'habite ou sinon ? Il m'énervait, sa capacité à changé de sujet comme sa me mettait hors de moi.

- J'ai pris un appart en coloc avec un gars pas loin.

- Avec un gars ? Il lève un sourcil. J'avais oublier que la jalousie était un de ces plus beau défaut.

- Ouais.

- J'espère qu'il est cool.

- Il l'est.

- Tu va plus revenir à Nîmes ? Il dit après quelques secondes de silence, les yeux rivés sur sa tasse de café, sa voix avait pris des tons plus doux, qui pouvait me laisser entendre sa mélancolie.

- Écoute Manuel, je reprends, toi et moi, on a vécu des choses génial, ta était le premier dans mon cœur, et tu le restera toujours, jamais personne pourra m'enlever les trois années de bonheur que tu m'a offert, je respire, mais, maintenant c'est fini, j'ai tourné la page, et tu devrait faire pareil.
Je suis désolé Manuel.
Je me lève de ma chaise, fait le tour de la petite table du café et dépose un baiser sur sa joue avant de quitter le café et regagné mon appartement.
Je me sentais soulager, je lui avais dit ce que je voulais lui dire depuis un moment. Je l'ai aimé, il a marqué ma vie d'une pierre blanche, mais maintenant, c'est fini, c'est Ken et pas un autre.

F. E. UOù les histoires vivent. Découvrez maintenant