F. E. U

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Dimanche 11 Juin 2017, Paris.

PDV NÉLIA.

Il n'était pas rentrer.
Il n'était pas rentrer putain.
J'étais restée éveillé exprès, et il n'était pas rentrer.

Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais le pressentiment que cela n'annonçait rien de bon venant de sa part.

Il était 6h du mât et toujours rien.
Aucune nouvelle.
Pas un appel.
Pas un message.
Rien.
Rien du tout.

Juste un cruel sentiment de vide en moi.

Il était 6h30 quand j'entends la porte d'entrée calqué.
J'avais pas envie de m'embrouiller avec lui mais.. Quoi que si, j'ai envie de m'embrouiller avec lui.
Je me lève doucement du lit de Louis qui s'était endormie devant la télé de sa chambre et remonte la couette sur lui pour pas qu'il n'est froid.

Je quitte sa chambre et traverse le salon avant d'arriver dans la cuisine.
Il était la, de dos.
Le même pull que toute a l'heure sur le dos, il n'avait juste plus sa casquette qui était poser sur le canapé.

- T'était où ?
Il sursota et se retourne. La vue qui me vient au yeux me fait encore plus de peine que les paroles qu'il m'avait cracher à la gueule toute a l'heure.

- Chez Moh.

- Et c'est Moh qui ta fais des suçons aussi ? Mythone pas, j'ai eu Moh au téléphone t'était pas chez lui.
Il fronce les sourcils et touche son cou en apportant ces mains sur celui ci.

- Et ouais, tes griller mon pote.

Je croise mes bras sur ma poitrine et appuis le bas de mon corps sur le plan de travail.

- C'est pas se que tu crois Nélia je te jure.

- Non bah non, ta des suçons plein le coup mais c'est pas se que je crois.

- Il s'est rien passé.

- Toi même tu te crois pas Ken.

J'essayais de rester digne face à lui, mais je n'avais qu'une envie c'était de m'effondrais​.
Ce que je n'allais pas tarder à faire en retournant dans la chambre à Louis.

- Alors tu m'a vraiment tromper ?
Dis je dans un rire nerveux.

- Je suis désolé.

- Tes désolé, c'est tout se que ta à me dire ? Après huit mois de relation tu me lâche un simple "je suis désolé" ?

- J'suis qu'un lâche.

- Dit moi Ken est ce que je t'est était infidèle une seule fois ?

- Bah non.

- Alors arrête de t'apitoyer sur ton sort putain, si y a bien quelqu'un qui devrait le faire ici, c'est moi.

- C'est vrai.

- Je veux plus te voir.

Je dégluti difficilement à l'entente des mots qui viennent de sortir de ma bouche.

- Non attend ça peux pas se terminer comme sa.

- C'est toi qui a voulu sa.

- Non je..

- C'est fini, je veux plus jamais entendre parler de toi, de près ou de loin.

- Attend tu me met à la porte la ?
Je voyais ces iris marron se remplir de larmes.

- Oui, d'ailleurs tiens, regarde.

Je me dirige vers le salon et attrape quelques unes de ses affaires qui trainer, ainsi que ces mangas (pas tous) juste ce poser en bordel sur la table basse. J'ouvre la baie vitrée et balance tous se que j'avais dans les mains par dessus la rambarde.

- Nan mais tes complètement folle !?

- Sa tu vois, ce n'est rien, je lui met une gifle monumentale, après sa, peut être que la oui tu pourra dire que je suis complétement folle.
Sa tête qui avait dévier vers la gauche après le coup reçu ne bougea pas tout de suite.

Trop fierté sans doute pour s'être pris une claque de la par d'une femme.

- Je veux plus jamais te voir.

- Juste une dernière chose. Il se retourne vers moi. C'était qui ?

- Un démon du passé.

Il ne m'en fallu pas plus pour comprendre de qui il parlait.

- Tu c'est quoi ? Tu vaux pas mieux qu'un autre au final.

- Toute façon, à ton avis qu'est ce que j'allais faire avec une gamine de vingt ans comme toi ? Hein ? Tu crois sincèrement que je t'aimais ?

Je sais pas, ta vie peut être ?
Je fermais les yeux et retenu force mille mes larmes de couler.

- Ta raison, on a rien à faire ensemble.

- C'est fini Ken, pour tes affaires je les donnerai à Moh des demain. Et va te laver tu pu la pute à plein nez.

Continuais je.

En plus c'est vrai, il sentait le parfum de femme très fort.

- Promet moi de jamais m'oublier.

Ça, je ne risque pas Ken, crois moi.
J'hoche simplement la tête et lui ouvre la porte pour qu'il sorte. Mais il insiste et passe sa main sur ma joue.

- Promet le moi.

- Je te le promet.

Murmurais-je avant de le pousser en dehors de notre appartement, enfin mon appartement, enfin je sais plus trop au final.

À peine la porte fermé que je me laisse glisser contre celle ci. Mes genoux se replie et mes bras viennent les couvrir, laissant tomber ma tête en avant, je pouvais enfin pleurer, il était parti.

Comment ais-je pu être aussi conne ?
Conne d'avoir pu croire qu'un homme comme Ken s'intéresse sincèrement à moi et m'aime.
Chaque fois, c'est la même chose.
Je pensais qu'il était différemment, mais non, il est juste comme les autres, minables.

Dépression. Larmes. Déception.

J'aurais du m'en douter, c'était trop beau pour être vrai.

Il a commencé à m'aimais en premier, il a arrêté de m'aimer en premier.

Toujours ce méfier du loup qui dort.

Je sentis les bras de Louis, me soulever pour me porter comme une princesse, il m'embrasse le front et me dit qu'il va être là pour  moi. Il va vers sa chambre et me dépose sur le lit toute en s'installant à côté de moi.
Je ne tarde pas à éclater en sanglots en repensant à tous se qu'il venait de se passer.

C'est moi qui aurait dû lui faire ces putain de suçons violet qui était dans son cou.

- Il m'a trompé Louis, il m'a trompé.

Je sentis sa mâchoire se contracter et ses poings se serrer au contact de ma peau, mais il me serra quand même très fort dans ces bras.

Je savais ce qu'il allait se passer demain. À part si je le suppliait de ne pas le toucher.

- Chuuutte, ça va aller mon bébé, je suis la maintenant.

Il avait raison quand il me disait que touts les garçons étaient mauvais quand on étaient plus jeune.

PDV KEN.

Voilà, je l'avais faite cette connerie et avec Salomé en plus.