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OCTOBRE 2017, PARIS.

PDV KEN.

Je la regardais elle avait l'air si perdu, tellement dans un autre monde, c'était la deuxième fois cette semaine que je la voyais comme ca, et je me demandais ce qui la poussait a ce mettre dans des états pareil.

- Y a rien qui vas en ce moment.

- Comment ca ?

- On s'embrouille, tu la trompe, je fume, je déprime, elle te quitte, ils partent. Ca résume assez bien la situation catastrophique non ?

- Tu déprime ?

- Je peux t'avouer quelques choses sans que tu ne t'énerve ?

- Essaye toujours.

- Je suis amoureuse de Louis.

- Louis ?

- Louis Mathis, le frère de Nélia, tu ma très bien comprise.

- J'espère pour toi que c'est une blague Anais, par ce que je vais pas garder mon sang froid longtemps.

- Je te jure j'ai lutter, je voulais tomber amoureuse de lui, et lui non plus il voulait pas que je le sois, par ce qu'il estimer qu'on avait rien a faire ensemble et puis il voulait pas par respect pour toi et pour Deen.

Elle avait beau sangloté elle ne me faisait ni chaud ni froid.

- Et Deen il le sait ?

- Non, et je veux pas, ca lui ferait du mal de savoir que je..

Elle allait continuer mais elle s'arrête comme si elle venait de ce rendre compte qu'elle allait dire une connerie.

- Que quoi ?

- Je l'ai embrasser pendant qu'on était ensemble.

- Anaïs qu'est ce que ta foutu bordel !

Je ne contrôler pas le ton que je venais d'avoir et ca réaction allait être disproportionné.

- C'est facile pour toi de dire ca ! Oublie pas qu'il ma trompé lui aussi ! Et toi, je te demande pas non plus ce que ta foutu avec Nél', tout le monde le savait que c'était la bonne pour toi, moi la première mais ta pas su réfléchir avec ta tête, comme d'habitude ta écouter ta bite au lieu de ton cœur ! 

Elle avait crier aussi fort que moi, c'était la première fois qu'elle s'opposait a moi comme ca.

- C'est pour ca que tu fume ? Par ce qu'il est parti ?

- Oui.

- Tu sait Louis, c'est pas vraiment un..

- Un mec pour moi, oui je sais il me la déjà dit en me disant qu'il se passerait rien entre nous deux.

Elle dit en me coupant la parole.


PDV NELIA. NIMES.

- On est dans la merde putain.

- M'en parle pas.

- Qu'est ce qu'on a va bien pouvoir foutre sérieux ?

- Bonne question.

Je dit en mettant un paquet de chips dans le sac que tenait Louis dans les mains. On était de retour a Nîmes certes, mais sans boulot, ca aller pas être coton.

- On va se fumer un p'tit  joint en arrivant putain ca va nous calmer !

- Non Louis, y'a maman qui va passer. Et a mon avis on va se faire remettre les idées en place.

- Elle va nous casser les couilles surtout.

- Aussi.

On passe a la caisse, on paye nos quelques achats, des pizzas, des chips, des bonbons, du coca, de l'Ice Tea, des pattes, enfin bref pleins de bonne chose équilibrés quoi. On sort, on passe rapidement au tabac acheté des clopes et des feuilles slim et on rentre. Je range vite l'appart pendant que Louis range nos courses et sa sonne a la porte, Louis ouvre, laissant apparaître notre maman. Elle nous prend dans les bras et s'assois sur le canapé.

- Vous auriez pu le dire avant que vous étiez revenu.

- C'était assez compliqué maman, on avait prévu de revenir aussi précipitamment.

Répond Louis avant que je ne prenne la parole.

- Que s'est-il passer ?

- On s'est séparé c'était trop compliqué a la fin, on s'en sortait plus tout les deux alors j'ai pris mes affaires et 'ai quitté Paris avec Louis.

Non, je lui dirais pas qu'il ma re-trompé.

- Et vous avez tout quitté d'un coup sans réfléchir ? Toi Nélia, le poste qui t'était proposé, et toi Louis le super travail que tu t'était trouver.

- C'est la vie maman, des opportunité on en aura pleins d'autres, on est jeune.

- Pourquoi vous n'êtes pas revenu a la maison, vous n'auriez pas eu de loyer a payer au moins.

- On a vingt-cinq et vingt ans maman, on avait envie d'avoir notre indépendance nous aussi.

- Bon, et bien, je vous est ramener de quoi manger, et quelques ustensiles de cuisine histoire que vous puissiez manger un peu mieux que ce que vous mangez actuellement.

- Bah quoi ? C'est bon des pizzas !

Répond Louis, en fouillant dans le sac que notre mère venait de nous tendre.

Elle reste encore quelques secondes et part rejoindre mon père. A peine la porte claqué que Louis se ru sur le canapé pour rouler. 

- Ca te fait pas trop du bien d'être ici, s'il te plait ?

- Franchement si.

Mon téléphone m'annonce un message, Jonas.

De : Jonas.

Tu passe ce soir ?

A : Jonas.

C'est bon.

- Je vais voir Jonas ce soir.

- Cool, j'vais décaler voir Antho  a mon avis.

22 heures.

- T'a pas des regrets ?

- Quels genre de regrets ?

- Nous deux par exemple.

- Parfois je me dis que j'ai beau avoir aimer Manuel de tout mon cœur, c'est trop souvent pour toi que mes pensées été.

- C'est pas bien ca ?

- Avec du recul, non. C'est avec toi que j'aurais du me mettre.

Ses yeux me fixer attendant que je rajoute quelque chose mais j'en avais déjà trop dis.

- Moi, je t'ai toujours aimer.

Sa voix venait de prononcer c'est quelques mots dont je revenais pas. Mes yeux le fixèrent quelques avant que mes lèvres ne se dépose sur les siennes.

- Comme ca, pas de regret cette fois-ci.

Dis je une fois le baiser fini.

F. E. UOù les histoires vivent. Découvrez maintenant