F. E. U

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Juillet 2017, Nîmes.

PDV NÉLIA.

Je sentais mon téléphone vibrait dans la poche arrière de mon jean alors que j'étais en pleine discussion avec ma grand-mère que j'avais mis au courant de toute l'histoire avec Ken, à mes parents je leur avait juste dit qu'on était un peu en froid en ce moment et que donc des vacances chacun de notre côté nous ferait le plus grand bien.

De : Ken.

Salut, désolé de te déranger mais t'aurait pas ma casquette Seine Zoo rose chez toi ? Je la trouve pas

- C'est lui ?

- Comment ta deviner ?

- Peut être au petit sourire qui est apparu au coin de ton visage ?

- N'importe quoi.
Je lève les yeux au ciel, il est vrai que se la faisait plus d'un mois que je ne l'avais pas vu et il me manquait. Mais je n'étais pas prête à lui pardonner totalement, on ne s'était pas revu depuis la soirée où j'ai appris son infidélité. 

- Il veux juste savoir si sa casquette est chez moi.

- Sa c'est juste un prétexte pour te parler.

À : Ken.

Je sais pas, sa se peux mais normalement elles sont toutes dans le sac que j'ai donné à Moh

De : Ken.

Tu peux vérifier stp ? Il me l'a faut absolument pour ce soir je suis en show dans un club

À : Ken.

Je suis pas sur Paris je pensais que Moh te l'avait dit

De : Ken.

Non, il m'a rien dit.. Bon c'est pas grave je vais voir avec un des gars pour leur en gratter une

À peine j'ai fini de lire le premier message que mon téléphone vibre aussitôt.

De : Ken.

Tu rentre quand ?

À : Ken.

D'ici une semaine

De : Ken.

On pourra se voir ?

À : Ken.

Je serai à la soirée de Lo' on se voir là bas si tu veux

Je savais qu'il voulait qu'on se voit que tous les deux mais je n'étais pas prête. J'avais vu chacun des garçons mais je n'allais plus au soirée de peur de le croisé, Moh m'avait dit qu'apparamant pour lui c'était la même chose.

De : Ken.

D'accord.. Passe de bonne vacances alors

Je ne répondis pas et lève les yeux vers ma maman qui sort de la maison deux verres de rosé à la main, un pour ma grand-mère et un pour elle.

- Ça va chérie ta l'air un peu ailleurs depuis que tu est arrivé.

- Non, ça va je suis juste crevé, Paris c'est hyper crevant comme ville.

- C'est vrai que par apport à ici, sa doit changer.

J'hoche la tête et tourne la tête vers la gauche afin de regarder Louis nager comme un enfant dans la piscine creusée de mes parents. C'était un rêve ici, mais j'aimais mon confort dans mon appartement douillé à Paris, même si il manquait cruellement de vie sans Ken à l'intérieur.