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OCTOBRE 2017, PARIS.

PDV NÉLIA.

- Tes sérieux dans tes propos là où tu rigole ?

- Je veux pas, c'est tout.

- Écoute Ken, y a beaucoup de chose que j'ai​accepté par amour pour toi, mais ça, jamais.

- S'il te plaît. Pars pas.

- Ken, c'est mon travail putain. Je t'avais prévenu, que j'allais devoir me déplacer. Fait pas le gamin, par pitié !
Ses sourcils se froncent alors qu'il lis un SMS sur son téléphone.

- Vas-y, m'écoute pas en plus de ça, on te dira rien !
Je vois progressivement son visage changer alors qu'il relève les yeux vers moi.

- Tu sais quoi ? Vas y a ton truc de merde la, et arrête de me casser les couilles.
Non mais, j'espère que c'est une blague ?
Il se lève, sans que je n'ai eu le temps de dire un mot, prend sa casquette poser sur la commode et sort de la chambre. Mes yeux se posent vite sur le lit alors, qu'il avait oublié son portable dessus.
Je ne pus m'empêcher de regarder ce qu'il y avait d'écrit, une conversation était ouverte.

De : Salomé.

Une fois, s'il te plaît.

De : Ken.

Non.

De : Salomé.

On peut se voir ?

De : Ken.

Dans une heure, à notre lieu de rendez vous habituelle.

Non mais c'est une GROSSE blague !?
Mon sang ne fait qu'un tour et alors que j'allais prendre mes affaires pour essayer de le rattraper et de le suivre, une fois dans la rue, c'était déjà trop tard, je l'avais déjà perdu de vu.

C'était même plus de la tristesse que je ressentais à ce moment précis, non c'était juste de la haine. Il m'a déjà trompé une fois, et voilà que ça recommence.

Je saisis à mon tour mon téléphone, et compose le numéro de quelqu'un, perdu de vu il y a bien longtemps, mais retrouver il y a peu de temps via les réseaux sociaux.

- Ouais ?

- Allô.. C'est Nél'.

- Nélia ? Putain, ça fait trop longtemps un truc de ouf oh !

- Ouais grave.

- Qu'est ce que tu deviens ?

- Bah, écoute je suis sur Paris, j'ai fais une école de maquillage comme je voulais faire et puis voilà. Et toi ?

- Je viens de créer ma propre marque de vêtements, ça marche bien c'est cool.

- C'est vrai que tu voulait faire ça toi. Comme ton frère non ?

- Ouais. Tu t'en souviens ?

- Oh oui. On s'était bien marré à l'époque hein.
Je l'entends ricaner à l'autre bout du fil puis parler.

- Bon et tu reviens quand à Montpellier ?

- Je peux descendre ce weekend si tu veux.

- Ça marche. Je t'attend.

- Je vais te laisser, je te tiens au courant.

- Pas de soucis, bisous.

Je raccroche et m'assois sur mon lit.
Pas encore, par pitié, ne me dite pas que ça va recommencer.

PDV KEN.

J'étais parti rejoindre Salomé, après la dispute qui avait toucher Nélia et moi.
Je voulais pas qu'elle y aille, pas toute seule du moins.

- Salut.
Elle se penche vers moi pour me faire la bise, me laissant une vu sur son décolleté ravageur. Et alors que mes yeux aller parcourir son visage, je vis au loin une touffe de cheveux que je connaissais bien, ainsi que des Air Max 95 offert par mes soins pour ses 23 ans.
Je ne dis rien pendant quelques secondes et la suit des yeux alors qu'elle traversait la route, rejoignant un mec de l'autre côté de la route, casquette sur la tête, jogging, sacoche. Ok, c'est un dealer.
Il lui passe quelques choses mais de la où je suis je n'arrive pas à voir quoi.

- Salut.
Alors que mes yeux suivait toujours ma sœur, les lèvres de mon ex sont venu s'écrasait sur les miennes, me faisant oublié, tous se qui pouvait se passer autour de moi.

Je faisais encore, une connerie, et celle ci jamais elle ne me la pardonnera. C'est sur.

23 heures.

Je sortais et me dirigeais vers l'appartement d'Anaïs, j'avais bien l'intention de régler mes comptes avec elle.
Mes yeux fixait le sol, alors que mes pensées se dirigeait elle vers Nélia, qui devait sans doute m'attendre à l'appartement de pieds fermes, je regrettais déjà mes derniers actes. Je suis imcapable de pas pensée avec ma queue.

Sans que je ne m'en rende compte j'étais arrivé plus vite que prévu chez Anaïs. Je tape le code l'entrée de l'immeuble et monte directement les escaliers 4 par 4.
Je sonne et tape frénétiquement du pied par terre attendant impatiemment qu'elle vienne m'ouvrir. Il fallu au moins une voir deux grosses minutes pour qu'elle daigne m'ouvrir la porte.
Les vaisseaux sanguins de ses yeux étaient explosé, son teint était blanc, et elle tenait à peine debout ,il m'en a fallu de peu pour comprendre, je la pousse à l'intérieur.

- Ken mais qu'est ce que tu fais la ?

- Et toi ? C'est quoi ça ?
Dis je en attrapant un pochon de beuh et des feuilles posé sur sa table basse.

- Je fais ce que je veux, je suis majeur et vacciné.

- Depuis quand tu fais ça ?

- Ça te regarde pas.

- Mais bien sur que si ! Tes ma sœur bordel !

- Ah je suis ta sœur ? Quand tu part pendant des mois en tournée sans me donner de nouvelles, je suis ta sœur aussi ? Quand tu t'es barrer de la maison quand j'étais petite, j'étais ta sœur aussi ? Je te trouve bien culotté de dire ça. Alors oui, je fume, et tu sait pourquoi, j'ai toujours était la fille a qui tout réussissait, mais à qui personne ne faisait attention, j'ai toujours était mise de côté, parce que depuis des années, tout le monde je s'intéresse qu'à toi, qu'à ta petite​ personne, toi le premier ! Et ça depuis des années.
Des larmes commencer à dévaler sur ses joues, je ne savais pas à quoi m'en tenir, est ce que c'est parceque elle était défoncé, ou bien elle le pensait vraiment ? Une partie de moi me faisait penser qu'elle le pensait vraiment.

- Et puis, tu crois que je t'ai pas vu toute a l'heure avec l'autre pute ?
Elle crie, alors que je n'avais pas eu le temps de prononcer un mot.

- T'es vraiment qu'un sale enculé, de lui faire ça, je t'avais prévenu, si elle te pardonne pas, viens pas pleurer chez moi.

Wow, j'avoue qu'à se moment précis, j'avais beau m'appeler Nekfeu, j'avais envie de pleurer.

F. E. UOù les histoires vivent. Découvrez maintenant