87, TOME II

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Mon coeur battait tellement fort que j'ai cru qu'il allait sortir de ma poitrine cette nuit, je m'étais une fois de plus réveiller pleine de sueur, complètement désorienté depuis que j'avais recu ce message, à ne plus savoir avec qui j'étais ou même où j'étais.

6h00, et me voilà déjà debout, alors que Deen lui dormait encore comme un bébé, je ne savais plus ou donner de la tête.
J'avais besoin de parler, de lui parler.

Je ne prend pas le temps de me maquiller et pars directement après avoir mis une veste Nike.
Je savais exactement ou je me dirigé, il n'avait pas changer d'adresse depuis toutes ces années.
Je frotte mes mains entres elles, gelées. J'observe chaque passants, espérant voir le visage de celui que j'aime le plus au monde.

Arriver devant l'immeuble, j'étais satisfaite en constatant que  le code n'avait pas changer, je monte les escaliers en quatrième vitesses, jusqu'à troisième étages.

Devant la porte j'hésite quelques secondes puis, après de longues secondes, je sonne.

Après quelques secondes, on ouvre la porte, ses yeux me fixe, sa bouche s'entrouve, il avait l'air surpris de me voir ici. Il était en jogging, habillé comme ci il n'avait pas dormi.

- Nélia, mais qu'est ce que tu fais la ?
Je mord mes lèvres entres elles, baisse les yeux vers le sol, pour cacher le désespoir qui m'envahisser depuis des années, des années de souffrance.
Il s'écarte et entrouve un peu plus la porte, faisant signe d'entrée ce que je fis assez rapidement. 
Je m'assois sur le canapé, moi à une extrémité, lui a l'autre.

- Tu vas me dire ce qu'il se passe ?

Mes yeux se remplissent de larmes, je sors mon téléphone et ouvre une conversation.
Je lui tend, après quelques secondes il remonte les yeux vers moi.

- C'est pas possible..

- Je suis perdu, je me dis que c'est impossible mais j'ai tellement envie d'y croire. 

Je saisi de nouveau mon téléphone et le verrouille.

- Tu veux boire quelque chose ?
Me dit il l'air gêné.

- Merci, mais je sais pas pourquoi je suis venu..
Dis je en me levant, mais il me stoppe en se levant à son tour.

- Je pensais que j'étais la dernière personne que t'avais envie de voir à Paris.

- Tu te trompe Ken.
Sa main viens caresser ma joue, oh mon dieu, j'avais tellement besoin de lui dans le fond.
Ses yeux marrons me fixer, sa langue passe sur ses lèvres et malgré moi je met fin à se moment, en détournant les yeux.

- J'ai besoin de toi. Juste toi.

- Tes gelé Nélia, je vais te prêter de quoi te réchauffer.
Pas le temps de dire non il était déjà parti.
Il me ramène deux pulls que j'enfile rapidement. J'avais froid, très froid.

- Comment tu savais que j'habitais Toujours la ?
J'hausse les épaules.

- Ca me paraissait logique.

J'observe autour de moi, rien n'avait bouger, les meubles étaient rester les mêmes, les photos sur les murs, on aurait dit que rien n'avait changé.
Du bordel sur la table du salon, sa veste sur le canapé, ses chaussures dans l'entrée.
Le même canapé.
Je relève les yeux vers lui, il me regardait déjà, je les connaissait ces yeux la, trop bien, ses yeux descendent vers mon cou, puis mon corps.

- Ta maigri non ?

- Un peu.
Dix kilos.

- Je vais pas te déranger plus longtemps.
Il stoppe les mouvements avec ses mains et s'approche de moi, sa tête s'approche de la mienne, et je ne peux m'empêcher de poser ma bouche sur la sienne, bordel. Il intensifie ce baiser, qui dura de longues minutes, quand Il fut fini, son front se posa sur le mien.

- On va faire une bêtise Ken.

- On a déjà fait pleins.
Il chuchote et me lève, je me laisse diriger, ca serait mentir que de dire que je n'en ai pas envie.
Une fois arriver la ou il voulait, c'est à dire dans sa chambre, il ferme la porte, et viens s'assoir à côté de moi sur le lit, on était dans l'obscurité la plus totale, sa main retire les quelques mèches de devant mon visage, et l'autre sur l'ovale de mon visage.
Je décide de prendre les devant et le pousse un peu plus sur le lit pour pouvoir m'assoir sur lui, je pose mes lèvres sur les siennes et laisse sa langue accéder à la mienne, putain, j'appui mon bassin contre le sien, et fis monté la température de mon corps en quelques secondes

- Et Deen ?

- J'ai jamais été avec Deen.
Il sourit et reprend le dessus sur moi, il me retire les pulls que j'ai, et à libre accès à ma poitrine ne portant pas de soutien gorge.
Il retire à son tour son tee-shirt et la..
Nos corps en osmose.

F. E. UOù les histoires vivent. Découvrez maintenant