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Jeudi 18 Mai 2017, Paris.

PDV NÉLIA.

De : Manuel.

Tu croit qu'un jour t'arrivera à me pardonner ?

À : Manuel.

Je te l'ai déjà dit Manuel, j'ai tourné la page, aujourd'hui je suis en couple, et je l'aime, fait en autant tu verras, tu m'oubliera.

De : Manuel.

Je pourrais jamais t'oublier, tes la première bordel.

À : Manuel.

Toi aussi tes le premier, je t'oublierai jamais, mais c'est fini, c'est comme sa. C'est le destin.

De : Manuel.

Un jour il nous réunira ton putain de destin.

À: Manuel.

De toute façon, se que ta fait est difficilement pardonnable. Je vois même pas pourquoi je te parle, alors que je devrais être avec mon copain à l'heure qui est.

De : Manuel.

Tu vois.

À : Manuel.

Non je vois pas non. Écoute, sort, rencontre quelqu'un et fait ta vie. Moi je fais déjà pareil de mon côté.

De : Manuel.

Et qui est l'heureuse élue ?

À : Manuel.

Sa ne te regarde pas putain, lâche moi.

De : Manuel.

Je t'aime moi.

Une larme roule sur ma joue alors que j'expire la fumé de ma cigarette par la bouche.
Il va pas me faire douter quand même ce con.

Je l'ai aimais tellement fort ce mec, que peut importe le mal qu'il m'a fait, je l'ai toujours pardonner. Peut importe si il avait tort, je lui donnais raison. Il m'aimait tellement fort qu'il a fini par m'en faire du mal. Il m'aime tellement fort qu'il m'en fait du mal.
Durant toute les années de notre couple, il m'a fait changé, grandir autant physiquement que mentalement et surtout il m'a fait voir les choses autrement par apport à beaucoup de choses.
Il a rendu mon futur difficile après son départ. Encore plus, maintenant qu'il est revenu.

Mes pensées était toujours pour Ken, que je devais rejoindre depuis un quart d'heure déjà chez Mekra ou on étaient censé tous boire un verre avant d'aller en boîte.
Je me lève du balcon ou j'étais assise à même le sol, supprime les messages que je viens d'échanger avec Manuel et me dirige vers ma chambre pour changer de tenue. Histoire d'être "présentables" quand même. Par-ce-que la autant dire que je ne ressemblais à rien. Mes yeux dérivent vers une robe noir que Louis m'avait offerte pour mes vinght ans en août dernier juste avant mon départ pour Paris. Je la saisie et l'enfile rapidement avant de mettre une couche de mascara noir sur mes yeux fatigués et rouge par les pleures, et un rouge à lèvres rouge matt sur ma bouche.

J'attrape mon téléphone posé sur la table basse du salon, mon sac à main Chanel noir dans l'entrée et sort le plus rapidement de mon appartement. Louis m'attendait lui aussi chez Mekra, il était devenu très pote avec eux, sa me faisait plaisir de voir qu'il était bien intégré au groupe.
Je marchais le plus rapidement possible jusqu'à chez Mekra et repris mon souffle une fois arrivé devant sa porte avant d'entrée sans même frapper, ils le faisaient bien tous chez moi, je vois pas pourquoi je me gênerais pour le faire ici. À peine rentrée, que je croise Antoine et Doums dans l'entrée à qui je dis bonjour alors qu'il m'indique que tous les autres sont dans le salon.

F. E. UOù les histoires vivent. Découvrez maintenant