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OCTOBRE 2018, PARIS.

PDV NÉLIA.

- Beauté.
Les doigts fin de celui que je devine être mon copain, enlève les cheveux de mon front pour les pousser vers l'arrière, et dépose un baiser sur mon front avant que je ne grogne quelque chose que je ne compris même pas moi même.
J'avais besoin qu'on me laisse dormir, mais visiblement le brun a mes côtés n'était pas de cette avis, puisque je le sentis me caresser le bras un peu plus brutalement que d'habitude.

- Beauté, y'a tes parents dans le salon.
J'ouvre un oeil, bien que éblouie par la lumière du jour, il était rond comme une bille, c'est quoi ce délire ?

- J'espère que c'est une blague.
Réussi-je a marmoner en espérant que ce soit réellement une mauvaise blague de la part de Ken, mais non, j'étais assez réveiller pour pouvoir clairement entendre la voix de ma mère et de Louis dans le salon.

- C'est moi qui leur est ouvert, toi tu dormais tellement que ta pas entendu la sonnette et Louis était sous la douche.
Oh non.

- Ils t'on accueilli comment ?
Dis je en replaçant une mèche de ses cheveux brun qui lui retomber sur le front.

- J'ai connu mieux comme ambiance mais, ca va ils ont étaient cool.
Je souffle et pense déjà au leçon de moral au quel nous allions avoir droit si ils ont vu le bordel dans le salon, normalement, y'a pas de beuh a vu d'oeil puisque Louis n'était pas la hier soir, mais on sais jamais.

Je frotte mes yeux, essaye de me réveiller mais en mille, pour une fois que je pouvais dormir, ils venaient clairement de me casser mon délire.

- Tiens met ça.
J'ai à peine de le temps de me redresser que je me ressois un tee-shirt blanc a manche longue Seine Zoo et une brassière blanche, visiblement sorti tout droit de mon armoir par Ken que je remercie d'un simple regard.

- Je veux pas y aller putain.
Je tire avec moi le drap sur ma poitrine nu en m'asseyant sur le bord du lit, et fait mes yeux de chien battu à Ken pour qu'il vienne me prendre dans ses bras, ce qu'il ne tarde pas à faire.

- Allez beauté, ils vont pas rester longtemps.
Sa main fait des alle-retour dans mon dos tandis que ma tête était venu se nicher dans le creux de son cou comme a mon habitude.
Il fini par me lâcher et j'enfile sans grande détermination et rapidité ce qu'il venait de me donner avant d'aller me passer un coup d'eau fraîche sur le visage histoire de me réveiller.

A peine ai-je passer la porte du salon, Ken dans mon dos, que j'aperçois la tête de ma maman, pimpante, maquiller et comme d'habitude de bonne humeur, elle me sourit et me prend dans ses bras avant que ne soit mon père qui ne le fasse.

- Qu'est ce que vous faite ici ? Enfin je veux dire on s'attendait pas à vous voir.

- Ca ce voit.
Wow ok, plus sec comme ton tu meurt. Et je mis quelque secondes avant de percuter, et que Ken ne me mette un cou de coude, elle disait ca a cause des marques violettes qui trônait dans mon cou depuis la nuit dernière.
Alors que j'allais répliquer que ca ne la regarder absolument pas et que je faisais ce que je voulais de mon corps, Louis me devança se doutant de ce que j'allais dire.

- Papa était entrain de m'expliquer que ils ont étaient voir Lydie et Vincent plusieurs jours sur Amiens et que donc sur le trajet du retour ils en ont profiter pour s'arrêter nous dire bonjour.

- Ouais, fin vous auriez pu prévenir avant quand même.
Marmonais-Je dans ma barbe de manière a ce que personne n'entende.

- Ils vont comment d'ailleurs ?
Repris Louis, qui semblait vraiment intéressait a nos cousins. Pendant ce temps, je me lève et me prépare de quoi déjeuner, c'est à dire un bol de céréales et un verre de jus d'Orange que je ramène dans le salon.

- T'a pas l'air en forme Nélia, il y a quelque chose qui ne vas pas ?
J'aurais pu dormir si vous n'aviez pas débarquer sans prévenir, et comme tu la remarquer il y a quelques secondes, j'ai passer une nuit particulièrement torride donc, non ca ne va pas.

- Si, je suis juste crever.

- D'ailleurs, ça avance vos recherche d'appart ?
Demande mon père en souriant à Ken, a mon plus grand étonnement.

- On commence seulement à en repérer quelques uns, pour l'instant on s'y est pas vraiment mis.

- En plus, je suppose que vous prenez Louis avec vous ?
Continue mon père en buvant un café que son fils lui avait servi. Depuis quand y a du café ici ?
Je découvre des choses moi.
Ah mais oui c'est vrai, y a Ken ici maintenant.

- A croire je suis un animal de compagnie t'sais.
Répond le concerner, ce qui me fis doucement ricaner.

- Mais PAS du tout mon chat, non mais on est bien a trois, je vois pas pourquoi on se remettrait pas à trois comme avant.
Tentais-je de me convaincre moi même de mon mensonge.

- C'est un peu le bazar ici.
Tenté de dire poliment ma mère pour ne pas m'énerver, des le matin car elle sait que ca peut vite partir en couilles avec moi.

- Ca va, je trouve ça plutôt ranger pour une fois, hein les gars ?
Dis à l'intention de Louis et de Ken qui acquises chacun leur tour.

- D'ailleurs que fait-tu ici ?

- Bah il est chez moi.
Répondis-je avant que le concerner n'ai le temps d'ouvrir la bouche.

- Ce n'était pas à toi que je m'adressais.
Répond aussi vite ma mère.

- Dommage, c'est moi qui est répondu.
Dis je un sourire presque insolent au lèvres.
Ken me donne un coup de genoux signe de me calmer et sourit telle un hypocrite à ma mère.

- Je vais y aller moi.

- Non. Tu reste ici.
Ma main atterri aussi vite sur sa cuisse l'empêchent de se lever. C'est pas lui qui vas partir.

- Bah d'ailleurs, on vas y aller nous, on a encore de la route.
Bonne idée, pensais-je.
Aussitôt dit aussitôt fait, je débarrasse leur tasse, et leur dit au revoir, avant de ne les voir quitter les yeux.

- Plus jamais tu les laisse rentrer ici compris ?
Dis je à Ken a peine la porte fermé derrière moi.

- A ce point ?
Il rigole et laisse aller ses yeux sur mon corps.

- Je l'ai adore hein même si comme ca au premier abbord ca se voit pas trop, mais à partir du moment où ils s'invitent dans notre appartement, il s'invitent aussi dans nos vies, donc chacun chez soi, c'est mieux.
Expliquais-je avant que Louis n' acquiesce ce que je venais de dire.
Je ferme les yeux soulager qu'ils aient quitter mon appartement et me dirige vers ma chambre pour reprendre mon activé favorite c'est à dire, dormirrrrrr. Suivi de près par Ken qui fis la même chose que moi. Je retire mon tee-shirt et ma brassière et me fofile dans mon lit, Ken retire a son tour son tee-shirt et son jogging et me rejoint.
La sensation de sa peau contre la mienne, mon Dieu.

- Ya Anaïs qui m'a appelé ce matin.
Il dit une fois sa tête niché dans mon cou et une fois qu'il a respirer leur odeur.

- Elle voulait quoi ?

- Des nouvelles de Louis. Enfin histoire de vérifié si il était pas mort quoi.
J'essaye de ne pas pouffer de rire bien que Ken mes grillé à mille kilomètres heure mais bizarrement, cela ne m'étonne pas du tout.

- Il cherche pas à lui faire du mal tu sais, il l'ignore volontairement pour voir si oui ou non, il est capable de vivre sans elle et inversement, enfin il teste ses a lui et à elle limites quoi.

- Comme ta fais pendant un an et demi.
Il en déduis par lui même puisque je venais de décrire mon comportement durant cette dernière année.

- Crois moi, il se fait plus de mal à lui même qu'autre chose.
Rajoutais-je en serrant un peu plus Ken contre moi.

- Et inconsciemment elle fait la même chose c'est ca ?
Il dis après quelques secondes.

- C'est ça, comme ta fais.

- C'est un cercle vicieux l'amour.
Je ne pouvais que approuver ses paroles, plus que vrai.
Est-ce qu'un jour on se sortira de ce putain de cercle vicieux ?

F. E. UOù les histoires vivent. Découvrez maintenant