F. E. U

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SEPTEMBRE 2017, PARIS.

PDV NÉLIA.

J'avais beaucoup réfléchi c'est dernières semaines, et après mûre réflexion et sur conseil de Léa, ma décision était prise, il ne restait plus qu'à l'annoncer à Ken.

Mes pieds toucher le sol froid me provocant des frissons dans le bas du dos, alors que mes yeux se plissent pour pouvoir essayer de lire ce qu'il y avait d'écrit sur un bout de papier accroché sur le frigo, de la où j'étais je pouvais simplement lire la signature "Ken", ma myopie m'empêchant d'en lire plus.
Je m'approche du frigo alors que la porte d'entrée claque laissant apparaître Ken, un air plus que énervé sur le visage, les phalanges des mains en sang. Je me précipite sur lui alors qu'il me dit de sa voix rauque que ça va.

- Il s'est passé quoi Ken ?
Je demande même si j'en est bien une petite idée.

- J'ai fais ce que j'avais à faire.
Ok, vu son ton je crois que ça sera pas ce soir que je lui parlerai de la décision que j'ai prise.

- Elle le sait Anaïs ?

- Non. Enfin j'en sais rien je suppose que maintenant oui.
Je ne répond pas et me contente d'aller chercher de quoi désinfecter ses mains en lui disant de s'assoir sur le canapé, enfin en lui  ordonnant plutôt. Je reviens quelques minutes plus tard avec du désinfectant et du coton et lui désinfecte ses mains.

- Tu pouvait pas lui parler d'une manière plus mature que ça sérieusement Ken ?

- Il à fait du mal à..

- À la prunelle de tes yeux, à une des femmes de ta vie, à ta soeur, oui je sais tu me l'a déjà dit, et je l'ai entendu des milliers de fois dans la bouche de Louis.

- Voilà il avait pas à lui faire ça.

- Ken, Deen c'est ton ami quand même non ? Même si il s'est passer ce qu'il s'est passer avec Anaïs.

- C'est mon ami, raison de plus pour ne pas faire ce qu'il a fait.
Dialogue de sourd.

- Je voulais juste dire que t'aurait pu lui parler, tu sais comme font les adultes responsables et mature ?
Il fini par se décrisper et rigoler doucement en ouvrant ses bras.

- Ça fait longtemps que t'ai rentrer ?

- Pas assez longtemps, j'ai même pas eu le temps de lire ton mot sur le frigo.

- Tu m'a manqué bébé.
À ce point ? Bah dis donc.

- Moi aussi.
J'enlève mes bras de ses épaules et retourne dans la salle de bain. Mon téléphone vibre laissant apparaître un message d'une personne qui me surprend​.

De : Kinder Bueno.

Je suis désolé pour tout

À : Kinder Bueno.

C'est pas à moi qu'il faut dire ça Deen

Je pose mon téléphone sur le lit de ma chambre où était déjà allongé Ken.
Je m'allonge à côté de Ken, observe chaque détails de son visage, que je connaissais déjà par cœur.

PDV KEN.

Je la voie me détailler alors que mes yeux fixe le plafond, repensant à la journée que je viens de passer.
Ma main tâte quelques secondes le lit, avant d'attraper sa main pour entrelacée nos doigts. Je fini par tourner mon visage vers elle, elle était belle, ses cheveux brun était rassembler en un chignon, elle n'était pas maquillé, et pourtant même comme ça, elle reste une des plus belles femmes que j'ai pu voir de mes yeux.

Ça peut paraître étrange, mais j'en étais persuadée depuis la première seconde ou il y a un an je lui est ouvert la porte de notre ancien appartement, c'était elle.

- Une deuxième chances,pas de troisième Ken.
Elle fini par chuchoter alors que ses mains serrer un peu plus les miennes attendant une réponse de ma part.
J'étais heureux, trop heureux.
Je fini par lui sourire après avoir réalisé ce qu'elle venait de me dire, et scellé ses lèvres au miennes.
Louis avait raison.  Elle avait juste besoin de temps.

PDV LOUIS.

- Tu la chercher poto un peu aussi.
Dis je a l'attention de Deen qui regarder une photo de lui et Anaïs accroché soigneusement sur le mur alors que Eff essayer comme il pouvait d'arrêter le sang qui coulait de son nez.

- C'est bon laisse frère je vais le faire.
Je me lève et prend le relais pour soigner Deen, en quelques minutes ça c'était arrêter.
Mon téléphone vibre alors que Deen commencer un long discours sur ce qu'il s'était passer.

De : Nél' ❣

T'es ou ?

Le deuxième prénom affichait me surprenait, je pensais pas qu'elle voudrait me voir moi après ce qu'il s'est passer la dernière fois.

De : Anaïs.

On peut se voir ?

Je répond à Nélia que je suis chez Deen et répond à Anaïs que oui, et lui demande quand.

- Bon, les gars je vais y aller.
Dis je en me levant avant d'enfiler mon pull que j'avais enlever quelques heures plutôt.
Ils ne posent pas plus de questions et se contente de me dire au revoir.
Je prend ensuite la direction de la où m'avait donné rendez vous Anaïs.

C'était une mauvaise idée je le savais.

Arrivé sur le lieu de rendez vous, je me pose contre un mur et attend son arrivée impatiemment je dois l'avouer.

- Salut.
La petite voix à côté de moi me fait tourner la tête et sourire, en voyant la petite brune.
On s'échange quelques banalité et on décide d'aller se poser dans un café histoire d'être un peu plus tranquille.

Elle était jolie, elle avait un visage fin, elle ressemblait à Ken, on pouvait clairement comprendre qu'ils étaient frère et soeur rien que en les regardant, elle avait les même traits que lui.
Ses grands yeux vert me fixait attendant quelques choses de ma part, mais je n'arrivais pas à cerner quoi.

- Je voulais te dire pour la dernière fois..

- J'ai compris Anaïs t'inquiète pas, t'était bourré et tu savait pas ce que tu faisait.
Dis je en la coupant, sachant pertinemment ce qu'elle allait me dire ensuite.

- Non non c'est pas ça du tout !
Elle dit en se précipitent comme si sa vie en dépendait.

- Enfaite je crois, enfin non j'en suis sur plutôt que c'était voulu, j'ai juste pris l'excuse d'être bourré l'autre soir tellement j'en avais envie.
Je ne réagis pas tout de suite, ne sachant pas quoi dire et me contente de la regarder longuement.

C'était le soir de mon anniversaire le 1er Septembre, Nélia avait organisé une soirée avec tout le monde pour mes 25 ans, et tard dans la soirée alors que tout le monde était soit sobre soit défoncé, on étaient tout les deux sur le balcon, on a parler pendant de longues minutes et puis elle m'a embrassé et elle est parti.

- Tu essaies de me dire quoi la ?
Elle hausse les épaules et je pouvais comprendre dans son regard qu'elle était perdu, mais à la fois sincère.
Ses mains viennent doucement emprisonner mon cou, alors qu'elle approche dangereusement son visage du mien, moi je bougeais pas, je savais ce qu'il allait se passer et je pouvais pas m'empêcher de penser que je pouvais pas faire ça, à Deen, à Ken, et à moi même. Et surtout pas à elle.
Ses lèvres se scelle au miennes et elle m'offre un baiser passionné pendant de longues secondes avant que je ne la repousse.

- Je suis pas un mec pour toi Anaïs.
Dis je en me levant, la laissant seule dans ce café.