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Dimanche 16 Avril 2017, Cannes.

PDV NÉLIA.

Même si sa m'étais très rarement arrivé, je savais que passer une soirée sans alcool pour moi, était un bien grand défis. Hors, ce soir, je n'avais pas vraiment le choix, c'était la santé de mon bébé qui était mis en péril.
C'est avec amertume que je regardais Moh traverser la foule pour aller me chercher un verre, sans alcool.
Ken, lui, était entrain de secouer sa chevelure brune dans tout le sens en même temps que celle de mon frère sur la "piste de danse" que les garçons avaient installer il y a quelques heures sur la plage privée qu'ils avaient réservé sur la Croisette quelques jours au paravent.

- Tiens princesse, ton Ice Tea.

- Merci. Je lui souris doucement et tourne la tête vers Chloé qui était plonger sur son téléphone depuis le début de la soirée.

- Tu veux toujours pas me dire à qui tu parle ?
Elle soufflait discrètement puis ferma les yeux en buvant une gorgée de son verre de vodka, je ne savais pas se qui n'aller pas, mais une chose était sur, elle ne me disait pas tout.

- C'est compliqué, je suis désolée.

- Qu'est-ce-qui est compliqué ?

- Trop de choses Nélia, trop de choses.

- Bah dit moi ! Je suis ta meilleure amie non ?

- Oui, c'est pas sa le problème.

- Alors c'est quoi ? Vraiment defois je te comprends vraiment pas Chloé, tu te comporte comme une gamine.

- J'ai pas envie que notre amitié sois brisé, par-ce-que je c'est que cette fois-ci, tu ne me pardonera pas.
Malheureusement pour elle, l'alcool l'avait toujours fait parler, un peu trop, comme ce soir.
J'avais une idée de pourquoi elle me disait sa, mais je prie intérieurement pour que sa ne soit pas sa.

- T'en à trop dit pour t'arrêter la.

- Non j'peux pas.
Le volume de la musique avait augmenté et j'arrivais à peine à distinguer ce qu'elle me disait.

- Viens on va plus loin. Dis je en me levant. Moh, dit à Ken que je reviens.
Ce dernier hoche la tête tandis que je fais signe à Chloé de me suivre un peu plus loin.
On fini par s'assoir pas loin du bord de l'eau, dans un silence de mort.
Des frissons me parcoure le corps alors que le vent frais frolle ma nuque à cause de mes cheveux qui était relever en un chignon.

- Alors ?

- Je suis désolée.

- Arrête de dire que tes désolé et explique toi avant.
Je n'éprouve aucune pitié pour Chloé, car je c'est qu'elle déteste sa.

- Avant que je commence je voulais que tu sache que, ce que j'ai fais était pas du tout prévu et que sa me ronge de l'intérieur depuis que sa c'est passer.
Je ne répondais pas et laisser mes yeux se perdre dans la vue qui s'offre à nous.

- Y a pas très longtemps, j'étais à une soirée chez Greg, y avait pas mal de monde, vraiment beaucoup de monde, j'ai fais connaissance avec tous le monde, j'ai pas mal bu et fumé. Comme à chaque soirée tu me connais. Elle hausse les épaules. Et puis, je sais plus à quel moment, tellement j'étais défoncé, j'ai croisé le regard de quelqu'un.

- Qui ?
Ces yeux c'était rempli de larmes et ces lèvres foncé par le rouge à lèvres trembler.

- Manuel.
Mon coeur rata un battement à l'entente de se prénom.
Quand on était ensemble, il était également très bon pote avec Gregory, je savais qu'il côtoyais les soirées qu'il organisait.

- Et ?

- Je suis désolée.
Un sanglot sort de sa bouche alors que des torans de larmes dévaler sur ces joues.

- Bordel, dit moi ce qu'il sait passer Chloé !

- On à coucher ensemble.

- C'était quand ?

- C'est pas important.

- C'était quand ?

- Y a deux ou trois mois.
J'eus à peine le temps de réaliser, ce qu'elle me disait qu'elle repris la parole.

- Je suis désolée, je te promet, je m'en rappelle à peine, j'étais..
Je la regarda avec dégoût avant de me lever.

- Non, prend l'alcool comme excuse Chloé. T'avait pas le droit. T'avait pas le droit de me faire sa. Manuel c'était mon premier amour, moi je t'ai jamais piquer tes mecs ! Pourquoi tu me fais sa ? Salope va.
Je ne metrisais plus mes mots et Dieu c'est que dans ces moments là il ne vos mieux pas être à côté de moi.
Elle se leva à son tour et replaça une de ses mèches de cheveux derrière son oreille.

- Je t'ai peut-être pardonner quand on avait quinze ans Chloé, mais la, c'est la fois de trop, autant Yannis, je m'en battais les couilles autant Manuel, t'avait pas le droit. Tu savait très bien que sa me toucherais.
Elle m'avait la même chose, quand on avait quinze ans. J'étais avec Yanis, il m'a quittée, pour elle. Je ne ressentais rien pour lui, donc sa ne m'a pas gêner, mais je lui en est voulu. Beaucoup.

- J'ai pas fais sa pour te faire du mal.

- Ha ouais ? Pascque c'est exactement ce que tes entrain de me faire la.
Pour seul réponse, elle se contenta de baisser le yeux avant de les relever vers moi et de me cracher au visage.

- De nous deux, c'était de loin toi, la plus salope.

- Pardon ?

- Qui c'est qui coucher avec des potes en soirée ou qui faisait les préliminaires avec sans même parfois les connaître avant de connaître Manuel ? Qui a fait sa première fois bourrée avec un pote ? C'est pas moi.
Je restais planter la, à l'écouter me descendre, à écouter ma sois disant "meilleure amie" me descendre.
Ma réputation de "fille facile" m'avait longtemps suivi, avant que je ne rencontre Manuel, j'essayais d'effacer cette partie de ma vie qui n'était pas celle dont j'étais la plus fière.
Mais, je n'allais rentrer dans son jeux, elle était bien trop ivre et sans arguments pour que je lui en veuille.
Je me contente sourire nerveusement alors que ma main viens s'ecraser violement contre sa joue.

- Tu me dégoute. Demain matin, je veux que tes affaires aillent disparu de la villa.
Ajoutais-je avant de partir.
Je sort mon téléphone et envoie directement un message à Manuel. Comment à t il pus se laisser faire lui aussi ?

À : Manuel.

Tes le pire des enculés que la terre est jamais porté.

J'étais consciente que je prenais peut-être tout sa trop à coeur, mais quand deux personnes que vous aimez le plus au monde vous trahissent vous avez du mal à y rester insensible.
Alors que j'essuyais une larmes qui couler sur ma joue, je sentis un bras m'arrêter dans ma lancé, laissant apparaître mon frère devant moi.

- Qu'est-ce-qui se passe bébé ? Pourquoi tu pleure ?

- Y a qu'on peut vraiment faire confiance à personne.
Il ne semblait pas comprendre, mais me pris quand même dans ces bras. Il sentait l'alcool à plein nez, et je savais que sa devais être la même chose pour la plus part des gars même si je ne m'étais pas absenter longtemps.

- Viens y a Ken qui te cherche.
J'hoche la tête et sert sa main dans la mienne.
On arrive devant Ken quelques secondes plus tard, il avait l'air moins éclater que Louis mais, un peu quand même.

- Ça va pas poupée ?

F. E. UOù les histoires vivent. Découvrez maintenant