F. E. U

92, TOME II

PDV KEN.

- Maman le sait ?

- Non.. Personne le sait.

- Quoi ? Même pas..

- Non elle dit en me coupant la parole.

- Je te comprend pas. Ta tout pour être heureuse et tu gâche tout.

- Je peux pas contrôler, c'est comme toi et Nel'.

- Ouais fin la seule différence c'est que nous on avait une vrai histoire.

Des larmes coulent sur ses joues.

- Dit lui.

- À qui ? Pas à Alexandre quand même.
Alexandre c'était son mari, je le connaissais que vaguement c'est vrai mais il ne m'avait jamais renvoyé une mauvaise impression.

- À Louis.

- Il va me jeter, et il va rien vouloir savoir.

- Il a changer tu sais.

- J'ai pas l'impression, quand on s'est revu, après j'ai plus eu de nouvelles.

- T'es mariée Anaïs en même temps, réfléchi.

- Je lui ai jamais dit.
Elle secoue la tête. Et je lève la mienne.

- Y'a des photos de ton mariage chez moi, il l'es as vu.
Dis je dans un soupire.

- Oh non..

- Tu te rend compte dans quel situation tu t'es mise ? Putain mais vous pouviez pas vous protégez !

- On a mis une capote je te jure Ken, mais je sais pas elle a du craquer.

- Tes quand même entrain de me dire que t'es enceinte que tu sais qui est le père.

- C'était pas prévu. Vraiment pas.

- Écoute moi, dis je en me levant, soit tu lui en parle, soit c'est moi qui le fait.
Je lui fait malgré tout un bisous sur la joue, et part.
C'est incroyable ça, même mariée, elle peut pas s'en empêcher. C'est comme une drogue Louis pour elle.
Je marche en direction de mon appartement où se trouve normalement Nélia et son frère justement.

Je monte les escaliers de mon immeuble pour atteindre le troisième étages, reprend mon souffle, et rentre.
Nélia était à la fenêtre entrain de fumer et Louis était assis sur le canapé, je lui dis bonjour et Nélia m'adresse un faible sourire, ses yeux me paraissaient bien rouges. Je sentais que quelque chose n'allait pas.
Je me dirige vers la cuisine pour me préparer un café et je sens Nélia venir agripper mon bassin de ses deux bras pour pouvoir se coller derrière moi.

- Y'a un truc qui va pas beauté ?

- Mon père va avoir un autre enfant.
Décidément.

- Ah bon ?

- Ouais il viens de m'appeler.

- Tes pas contente ?

- Ca me fait mal de me dire qu'il refait sa vie aussi vite, en oubliant Louis.
Oui parce qu'ils croient toujours qu'il est mort.

- Il l'oublie pas j'en suis sûr.
Dis je en me retournent et en la prenant dans mes bras.

- Toi qui adore les bébés.

- C'est pas un petit frère ou une petite sœur que je veux.
Je me sépare légèrement d'elle pour pouvoir la regarder.

- C'est un bébé à moi que je veux.
Je me détache d'elle en voyant Louis s'approchait de nous.

- Je dois y aller, à toute à l'heure Nel' pour la visite.
Sa voix menaçait de pleurer à tout moment mais attend, quel visite ?

- C'est quoi cette histoire ?

- On à commencer à chercher un nouvelle appart parce que Deen va pas nous héberger éternellement.

- Mais attend on en avait parler ! Je pensais qu'on s'était mis d'accord.
La prochaine appart on devait le prendre à deux.

- Écoute Ken je peux pas laisser Louis encore c'est trop tôt.
Si tu savais qu'il va peut être devenir père tu penserais pas ça.

- Dit plutôt que tu veux pas vivre avec moi.

- Dit pas n'importe quoi.
Elle me tourne le dos visiblement vexé de ce que je viens de lui dire.

- Tu sera pas derrière lui éternellement non plus.

- Tant que je pourrais même si c'est dur je le ferai parce qu'il est ce que j'ai de plus chère au monde.
Son ton était glaciale, elle ne supportait pas de pouvoir imaginer être un jour séparer de Louis.

- Désolé Nélia mais comprend que moi aussi j'ai besoin d'être avec toi.

- Je vais y aller.
Elle met sa veste, prend son sac, et claque la porte derrière elle, sans m'adresser un regard.
Quel con.

PDV NÉLIA.
23h, apparemment de Ken.

Je saisi le code de l'immeuble de Ken et pousse la porte, je me sentais pas très bien d'être parti comme ça toute à l'heure après notre petite dispute. Et puis j'avais quelque chose à lui dire, j'avais un peu discuter avec Louis qui m'avait dit qu'il pouvait rester avec Deen, et moi je pouvais commencer à prendre mon envole.
Je me doutais qu'il dormait déjà donc j'ouvre la serrure à l'aide des clefs et ne fait pas de bruit, il avait étaler des tas de feuilles sur la table du salon, sur le canapé, par terre, il avait écrit, je ne regarde pas plus et me dirige vers sa chambre, j'ouvre doucement la porte, elle était plongé dans le noir, je pouvais apercevoir sa silhouette sur le lit.
Je me déshabille, laissant seulement mes sous vêtements sur moi, et me glisse dans les draps, il semblait ne pas m'avoir entendu.
Je glisse mes mains sur ses hanches et me colle à lui, il réagit et semble me reconnaître puisqu'il me serre contre lui, il était tout chaud, tout endormi.

- Nélia..
Il chuchote en me serrant un peu plus fort contre lui.

- Je t'aime.
Dis je avant de déposer mes lèvres contre les siennes. Il prolonge ce baiser, et peu à peu il prend le dessus sur moi en se mettant sur moi, il descend sa bouche dans mon cou, il savait que ça me rendait folle. Ses baisers continuent sur ma poitrine seulement vêtu d'un soutien gorge en dentelle rose pâle, qu'il prend un malin plaisir à me retirer d'ailleurs.

- Toute ma vie je t'aimerai.
Il me dit en chuchotant près de mon oreille.
La chaleur dans la pièce monte alors un peu plus, putain. Ses yeux me manger du regard.
Je frotte mon bassin au sien et je le sens se retire contre moi, je retire son caleçon, et je le fais se mettre sur le dos avant d'avoir le contrôle, mais une pensée me traversa l'esprit.

- Attend Ken j'ai arrêté ma pilule.
Il plisse les yeux et sembla ne pas comprendre.

- C'est pas grave.
Il dit dans la précipitation, et je l'écoute. On regrettera demain, mais bon.