F. E. U

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Mardi 18 Avril 2017, Cannes.

PDV NÉLIA.

J'ai rarement réussi des choses dans ma vie.
Mon enfance à était gâcher par le manque d'amour évident de ma famille.
Mon adolescence à était détruite par l'alcool, la drogue, et par la mort d'un de mes meilleurs amis.
Et le début de ma vie d'adulte, elle, commencé mal.

Je me demande souvent comment aurait était ma vie sans l'alcool et les drogues dures que j'ingurgitais juste pour être défoncé à mort.
Meilleure ou pire ? Je ne sais pas.
Par-ce-que c'est quand même grâce à elles que j'ai réussi à être heureuse dans beaucoup de moment où mon coeur était absent.

C'est souvent dans ce genre de soirée que je me remet en question.
Vous savez le genre de soirée ou vous y pensez la tête dans les toilettes.
Ou vous vous rendez compte que vous n'êtes plus qu'un esclave quand vous n'êtes plus maître de vous même.

Moi, c'est principalement dans Louis que j'ai vu qu'il fallait voir plus loin que son mélange vodka RedBull et extasie, pourtant, je n'est jamais était voir plus loin.

Je ne sais même pas comment je suis tombé dans tous sa.
Notre mère, nous a souvent insulter en voyant qu'on se détruisait la santé à fumer du tabac. Dieu merci, elle n'a jamais su comment je me prenais des cuites touts les weekends.
Bien évidemment elle a su tous se que Louis prenait, mais moi elle ne c'est jamais douter de rien, comme si moi j'étais innocente.
Innocente, je crois que c'est le mot, toute ma famille ma considérer comme sa toute ma vie, pourtant je détestais cette image qu'il avait de moi.

Mon joint d'herbe me rappelais à quel point j'avais perdu mon innocence depuis longtemps.
Je ne savais pas si c'était vraiment une vie, d'enchaîner les soirées et de se détruire la santé, mais une chose était sur, j'aimais sa.

Une main sur mon bras me sorti de mes pensées alors que je reconnaissais les doigts parfaitement manucurés de Léa.

- Vous venez on va faire un tour sur la plage ?

- Allez-y on vous rejoint.
Répond Ken à ma place. Léa se contente d'hocher la tête et part rejoindre les autres.
Ken tenait une bouteille de whisky en main et buvait à même dedans.

- Je suis pas sur que se soit une solution.
Dit il en prenant une gorgée de whisky.

- De ?

- De noyer notre peine dans l'alcool.

- Pour l'instant c'est la seul qu'on a trouvé. Dis je en haussant les épaules. Non ?

- J'ai toujours préféré fuire plutôt qu'affronter le problème. Je vois que toi aussi.

- Oui, malheureusement.
Il allait répondre mais on fut interrompu par des cris provenant de la plage ou étaient tous les gars. J'aide Ken à se lever et on se dirige vers eux en faisant attention de ne pas tomber.

- J'crois y a Louis qui est entrain de bader la.
Me dit Framal toute en tenant sa copine qui manquer de tomber par terre à cause de tout l'alcool consommer. Ses yeux étaient tellement injectés de sang, on se serait cru dans un film d'horreur.

Mes yeux balayèrent vaguement les alentours et je lâcha Ken le plus vite possible en voyant Louis assis en tailleur par terre entrain de certainement vomir. Je m'accroupi auprès de lui et lui frotte le dos en remettant ces cheveux derrière ces oreilles.

On est ridicule. On dirait qu'on a dix-sept ans.

Mercredi 19 Avril 2017, Cannes.

- Ken il m'a dit oui, lui.

- Ken defois il ferait mieux de se taire. Louis c'est pas que je veux pas mais Paris c'est dangereux.

- Dangereux ?

- Ta vu se qu'il te fond les dealers à qui tu doit de l'oseilles à Nîmes ? Et bah à Paris c'est dix fois pires.

- Je suis plus mêler à tout sa depuis longtemps Nélia. Fait moi confiance.

- J'ai vingt ans pas douze, je c'est parfaitement ce que tu fait à Nîmes hein Louis tu me l'a fait pas à moi.

- Bon ok, mais je te promet j'arrête.

- Laisse le venir vivre avec nous si il a envie.
Ok, Ken prend sa défense, j'ai perdu d'avance.

- C'est d'accord. Mais je te préviens, à la moindre connerie tu retour illico presto à Nîmes un grand coup de pied au cul. Compris ?

- Oui!
Il sautille sur lui même et me prend dans ces bras en me susurrant un "je t'aime" avant d'aller tchèquer Ken.

Je ne c'est pas pourquoi, mais j'ai comme le sentiment que tous sa va mal tournée. Un peu comme tout se que Louis a entrepris dans sa vie.
Je lève les yeux au ciel à cette pensée et prend mon téléphone qui vibrait sur le bar.

De : Maman.

Donne moi de tes nouvelles régulièrement. Je m'en veux. Tu c'est que ton père est parfois impulsif, mais sa lui passera.

À : Maman.

Y a plus de nouvelles à donner de toute façon. Ne crois pas que je vais lui pardonner de nous avoir mis dehors comme sa. Ta reçu le message de Louis ?

De : Maman.

Comment sa ? Et oui j'ai reçu son message.

À : Maman.

Laisse tomber. Louis viens vivre avec nous.

De : Maman.

C'est une mauvaise idée Nélia.

À : Maman.

Il a vingt quatre ans non ? Pas douze laisse le prendre c'est propre décision c'est peut-être mieux pour lui.

De : Manuel.

Je suis désolé. N'en veux pas à Greg de ne rien t'avoir dit, il n'est pas au courant.

Pauvre con.
Je ne pris pas le temps de répondre et laisse mes yeux balayer la pièce et tomber sur Moh qui était assis dans un canapé de la grand pièce qui nous servait de salon.
Je le sentais absent depuis qu'on leur avait annoncer la mort de notre bébé. Lui qui était tellement heureux de devenir parrain.
Je souffla doucement et alla m'assoir à côté de lui. Il me sourit en me voyant arriver et re-plonge ses yeux sur son téléphone.

- Qu'est-ce-que tu fait ?

- Je suis sur snap.

- Qu'est-ce-que ta mon Moh ?

- On dirait que sa vous touche pas.
Il entre dans le vif du sujet, d'une manière pas délicate du tout.

- Dit pas sa. Y a personne de plus toucher que nous par ce qu'il viens d'arriver. De plus c'était moi qui le portait.

- Alors pourquoi je vous est pas vu une seul fois avec un air triste sur le visage ?

- Par-ce-que on ne le fait pas voir c'est tout. Ce n'est pas par-ce-que on est paraît heureux qu'on l'est forcément. Je pense tout les jours à elle en me regardant dans la glace, en regardant Ken, je suis sur qu'elle lui aurait ressembler.

- C'est marrant lui il est sur qu'elle aurait eu tes yeux. Et moi, je suis sur qu'elle aurait eu votre teint hâlé à tous les deux sa aurait fait un bon mélange.

- Tu vois, on se l'imagine tous à notre manière. Et même si elle ne sera jamais parmi nous, personne n'oubliera jamais ce petit être qui a quand même fait parti de notre vie quelques semaines.

- Elle fera parti de mon coeur toute ma vie.

- À nous tous mon pote.
Répondis la voix de Ken derrière moi.