91, TOME II.

1.4K 45 2
                                    


Assise à côté de Louis, tout le monde était  là, attablé, ça faisait du bien, d'être tous ensemble. Tout le monde avait un peu picolé, ou fumer.
Deen avait organisé cette petite soirée, en petit comité, rien que nous.
Je me lève après quelques verres, ma tête tourné un peu, j'avais plus l'habitude de boire, mais j'essayais de faire mine que je tenais aussi bien qu'avant, pourquoi ? Je sais pas.
Je marche vers le balcon, histoire de prendre l'air, retire mes bottines en cours de route, et m'appuie sur la rambarde du balcon, mon regard ce perd dans le paysage, qu'est ce que j'aime cette ville, je sursaute en entendant comme un sanglot derrière moi, je me rapproche peu à peu dans l'obscurité du balcon, et je crois reconnaître..

- Ken ?
Il m'adresse un regard mais ne me répond pas, ses joues étaient rouges et humidifiés par les larmes qui couler sur ses joues, je n'avais même pas remarqué qu'il n'était plus autour de la table.

- Ça fait longtemps que t'es la ?
Il hausse les épaules.

- Trente minutes peut être, j'sais pas.
Son ton était sec et ses yeux me fuyaient.
Je tire sur ma clope, et le cherche du regard.

- Qu'est ce qui t'arrive ?
Il éclate en sanglot, et ne sachant pas quoi faire, après quelques secondes je le fais s'assoir sur une des chaises qui étaient là.
Je remet les quelques mèches qui tombaient sur son front derrière ses oreilles, et le prend dans mes bras.

Je l'avais jamais vu pleurer.

- J'ai tout gâcher avec toi.
Il sentait l'alcool à plein nez, et je savais que c'était a cause de ça qu'il se permettait de pleurer devant moi.

- Mais non Ken, calme toi..

- Si j'avais une chance de fou avec toi et j'ai tout niqué parce que je sais rien faire de ma vie.

- Tu m'a pas perdu.
Il lève le regard vers moi.

- Regarde je suis là. Je te lâcherai jamais, t'sais pourquoi ? 
Son regard me dit de continuer.

- Parce que t'es l'amour de ma vie.
Il soupire et essuie ses joues avec la manche de son pull, comme un enfant.
Il renifle et je lui adresse un sourire, qu'il me rend.

- Je comprend pas pourquoi tu t'obstines a pas me lâcher alors que je t'ai fait plus de mal que ton ennemi.
Je tourne le regard vers le paysage.

- Moi même j'arrive pas à me l'expliquer.
Son bras passe par dessus mes épaules, et ses lèvres s'accroche aux miennes, putain.

- Ça fait longtemps que j'avais pas vu ça.
On se détache en entendant la voix d'Antoine. Toujours la celui la. Je sens mes joues me brûler. Je fais un bisou sur la joue de Ken et me lève en me dirigeant vers ma chambre, je fu surprise de constater qu'il ne restait pratiquement personne dans le salon.
Combien de temps on a passer sur le balcon ?

Je m'arrête dans la salle de bain, me passe de l'eau sur le visage, et me regarde dans le miroir, qu'est ce que j'ai avoué encore..

- Tu dors chez moi ? Doums et Louis on pris ta chambre.

- Je vais dormir sur le canapé, t'inquiète pas.
Pourquoi je refuse son invitation ? Après ce que je lui ai dit.

- Soit pas ridicule Nélia, viens.

- Non vraiment, je me sens pas de marcher.

- Bon, ok.
Il m'adresse un faible sourire, mais je sentais qu'il était déçu, et le toune le dos.
Devant la porte d'entrée, avant son départ j'attrape son poignet.

- Reste.
Je pose mes lèvres sur les siennes, et on se lance dans un long baiser.

10h, appartement de Deen.

- Holà beauté.

- Hey, ta dormi la ?

- Ouais avec Deen. C'était cool hier soir.

- Ouais. Dis je dans un soupire. Ça nous as rappeler des bons souvenirs.

- Tu sais, il sera plus jamais comme avant.
Il dit en sachant que je sais de qui il parle.

- Je sais, et ça me tue. Mais je dois passer au dessus.

- Tu pourras pas toujours être là pour lui, ta une vie, un métier, et puis ça va mieux non ?
Dit il en donnant un coup de tête vers Ken qui dormait dans le canapé.

- On dirait bien ouais.

- Hier soir, je l'ai retrouvé en pleurs sur le balcon.
Continuais-Je.

- Jure ?

- Il ma fait tellement mal  au coeur Moh, mais je me suis rappelé, que c'est pour ça que je l'aimais.

- Pourquoi ?

- Parce qu'il a toujours su me montrer ses sentiments. Un peu maladroitement c'est vrai, mais je peux pas m'empêcher de me dire que toute ma vie je l'aimerais.

- Waw.
Je sais pas pourquoi je dis tout ça. Fallait sans doute que ça sorte, et c'est une personne de confiance.

F. E. UOù les histoires vivent. Découvrez maintenant