Si il y avait bien quelques chose que je ne supportais pas, c'était la routine et la peur de l'ennuie dans le couple. Et cette peur ne m'avait jamais traversé l'esprit depuis que j'étais avec Ken, pas une seul fois. Elle peut pas nous atteindre la routine comme il le dit si bien.
Et c'est en voyant ces couples, tous aussi malheureux les uns que les autres, marché l'un a coté de l'autre sans même s'adresser un regard ou un mot, certains ce criaient dessus, ou se contenter de ce lancer des piques, que je réalisa la chance que j'avais de ne pas être poursuivi par tous sa dans ma vie de couple. Je me dis que plus on vieilli, plus les choses doivent empirer avec l'âge et surtout les années qui passent, années que je maudis d'ailleurs de plus en plus de passer aussi vite.
Même si j'étais consciente de la chance que j'avais de ne pas connaître l'ennuie et la routine dans mon couple, je me demandais parfois ce que sa faisait d'avoir un copain toujours a l'heure a nos rendez-vous, ou qui ne vous met pas un plan a la dernière minute.
Et encore plus, de savoir ce que sa fait d'avoir un frère a l'heure, ca doit être bien.
En attendant, sa faisait presque un quart que je rêvais d'un copain et d'un frère a l'heure, visiblement, ce rêve n'était pas près de ce réaliser de ci tôt. Ken, lui je suppose qu'il s'est endormi et que du coup, il s'est réveiller trop tard, et Louis doit surement être entrain de l'attendre, de toute façon Louis même quand il est dans les temps il arrive en retard, comme moi quand j'étais ado.
Après tout, moi je m'en fiche, ce n'est pas chez mes parents qu'ont est attendu pour l'anniversaire surprise de ma petite sœur, mais bon.
- Ah bah enfin.
Dis je en voyant l'élu de mon cœur et mon frère arrivé face à moi avec presque un quart d'heure de retard.
- Ça va, ont à peine dix minutes de retard.
- À peine ouais. Dis-je exaspéré par le comportement enfantin de Ken.
- Bon, on va pas s'embrouiller, si ?
Il écrase ses lèvres sur les miennes et fait des ronds imaginaire sur mes joues avec ces pousses.
- Non.
Dis je en soufflant. Il me sourit et tape le code de l'immeuble de ses parents ou était organisé une fête surprise pour l'anniversaire de sa sœur. La plus part des garçons nous y attendait déjà d'ailleurs.
On monta rapidement les trois étages et Ken rentra directement dans l'appartement sans même sonné.
- Bonjour !
La voix de la maman de Ken résonne dans la pièce nous coupant dans notre élan de traverser la pièce pour rejoindre les garçons éparpillé dans celle ci. Il y avait vraiment beaucoup de monde, leurs famille je suppose, ces amis de la fac et la moitié des gars, dans un appartement sa faisait vraiment beaucoup.
- Bonjour man'.
- Vous êtes tous les trois très beau.
C'est vrai qu'on s'étaient tous les trois bien sapés pour l'occasion, Ken et Louis avaient troqués leur tee-shirt et leur jogging contre leur plus belle chemise et leur plus beau jean. Ils étaient simple mais ils étaient beau. Moi, j'avais mis une simple robe noir, près du corps, choisi avec soin par Ken et des bottines.
- Allez vous installez les garçons, il faut que je parle quelque instant a Nélia.
Je lançais un regard paniqué a Ken qui se contenta de m'adresser un demi sourire alors que sa mère m'incita a la suivre en posant sa main dans le bas de mon dos pour me faire faire demi tour. On avance quelques mètres jusqu'à arriver dans la cuisine ou était éparpillé des dizaines de plat, gâteaux et toute sorte de sucrerie.
- Comment tu va ?
Ok, je vois ou elle veux en venir.
- Très bien merci, et vous ?
- Tu est sur ? Tu sais, je suis consciente que sa ne doit pas etre facile de..
Je lui coupa la parole avant qu'elle ne prononce les mots qui aller me faire plus de mal que de bien.
- Ecoutez, c'est vraiment très gentil a vous de vous faire du soucis pour moi, mais je vous assure que tout va très bien pour moi, sa était dur mais on a su se relever de cette épreuve et j'aimerai juste qu'on en parle le moins possible.
- Justement tu c'est quand on n'arrive pas a en parler ouvertement c'est que le problème est pas toute a fait régler.
Une voix rauque que je connais me fis sursauter et me retourner vers celle-ci.
- Elle ta dit qu'elle voulait pas en parler maman, je c'est que toi et Anaïs sa vous affecte particulièrement mais respecte notre choix s'il te plait, on veux pas en parler. Et je veux surtout pas gâcher cette journée, c'est celle d'Anaïs aujourd'hui je veux qu'elle en profite, sans se prendre la tête.
Sa mère souffla doucement, nous regarda chacun notre tour puis se résigna a respecter se que venais de lui dire son fils. En me parlant de tout sa, elle avait fait remonté sans le vouloir de sombre souvenir au gout amère me provoquant bien trop vite les larmes au yeux. Elle avait raison, la plaie était encore toute fraiche et je ne voulais surtout pas redonner un coup de couteau dedans.
Ken passe son bras autour de ma taille pour me faire avancer vers un couloir que je n'avais jamais visité puis me fis entrer dans une pièce qui semblait a première vue être sa chambre d'adolescent, j'eu a peine le temps d'observer les murs qui m'entouraient que deux de ces doigts me pris le menton pour me faire le regarder dans les yeux.
- Tu pleure ?
- Non.
Ce que je dis lui arracha un sourire.
- C'est vrai, c'est con comme question.
J'hausse les épaules.
- Regarde moi Nélia.
Il dit alors que mes yeux dérivaient encore sur des posters de manga afficher au mur. Je le regarde donc et je pouvais lire dans ces prunelles marron, qu'il était aussi triste que moi.
- Je t'aime, tu lé c'est sa ?
J'hoche la tête.
- Moi aussi, je t'aime.
Il passe ses bras sur mes épaules et me colle a lui déposant un baiser sur ma tempe.
- Pense plus a tout sa, c'est dernières nous maintenant.
Facile pour lui, il ne l'a pas porté ce bébé.
- On y retourne, Anaïs va bientôt arriver, elle va être déçu si elle ne te vois pas.
Dis-je en voulant encore une fois éviter ce sujet sensible. Je ne lui laisse pas le temps de me répondre et le tire jusqu'au salon ou l'arriver de la sœur de mon copain était très attendue.
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F. E. U
FanfictionNélia, une jeune femme de 20 ans, quitte son Sud natale, pour Paris, pour pouvoir étudier. Pour changer de vie, surtout.