Chapitre 22

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#5 jours

*Chambre de Léna en média*

Je regarde le plafond, fixant un point invisible, je ne sais combien de temps je suis restée ainsi, à fixer le plafond, puis, des petites tâches se firent apparaître comme si elles formaient quelque chose, comme si elles s'assemblaient, d'un coup, elle forme un visage dont je veux à tout prix oublier, je sursaute de mon lit pour effacer cette horreur de ma vue. Quand je pense que j'ai osé pensé à lui une seule seconde. Derrière les rideaux, le temps commence tout juste à se lever, il est 6 heure pile du matin, j'ai quasiment pas dormi je crois.

Comment j'ai pu penser à lui dans un moment pareil ? Je ne saurais le dire.

Parce qu'il se peut que tu portes son enfant !?

Non! Ce n'est pas le cas et je ne veux pas y penser. Je prends une douche rapide et enfile des vêtements chauds, on est a Westwood mais quand même, les fêtes approchent et le temps change donc vivement les cinq jours fini pour que je puisse partager ma passion: le piano.

La maison est calme quand je descends les escaliers, tout le monde doit dormir. Je passe mon manteau au dessus de mes épaules pour me couvrir, mon portable dans l'une des poches de mon pantalon, au lieu de passer par devant, je vais directement sur la terrasse et le canoë était bien là, ne vous en faites pas, je sais utiliser cet engin.

Comme dit souvent les matelots : "Larguons les amarres !" ce que je fais. Il y avait beaucoup de brume au long de la rivière, plus je m'enfonçais au fond de la forêt, plus je sens que je m'éloignais des problèmes, les problèmes, les problèmes, j'aimerais tellement qu'ils n'existent plus, j'aimerais tellement vivre une vie sans problèmes, sans avoir à mentir, sans avoir à me cacher, être moi tout simplement.

Je me rappelle encore de ce que disaient mes parents, ils me disaient toujours de ne jamais baisser les bras, d'aimer toujours mon prochain, ennemis ou pas, d'avancer tête haute et de toujours dire mes profondes craintes à celui qui est en haut car lui Seul peut comprendre. J'arrête de paguailler et laisse le courant nous transporter, je passe ma main sur mon ventre, un ventre qui pourra possiblement avoir un bébé à l'intérieur. Je ferme les yeux afin d'être en paix avec moi-même et la nature.

-Père !... Notre Père... Je ne suis pas prête... Je ne suis pas prête à être mère... Toi seul connait mes pensées profondes et tu sais que si c'est le cas, je n'abandonnerai pas cet enfant parce que c'est toi qui me l'a envoyé... Pourquoi il fallut que tous cela arrive... Le gang, mes parents, Connor, Spencer, sa trahison et maintenant... Lui... Cet enfant ne mérite pas d'avoir qu'une mère, il mérite d'être avec ses deux parents et de ce savoir aimer, je ne sais pas si je peux lui donner cet amour qu'il mérite tant... Je ne sais plus quoi faire, je suis perdue... Seigneur... Je ne sais pas si mes parents sont avec toi, à tes côtés mais je voudrais vous dire... Je suis désolée... Je me suis laissée emporter par cet amour aveuglant que j'ai failli à ma promesse de rester digne à moi-même jusqu'au mariage et de m'unir à une personne par ta bénédiction... Je sais que ce que j'ai fais ne mérite pas ton pardon mais je le regrette tellement... Je ne sais plus j'en suis maintenant... Pardonne-moi Seigneur... Pardonnez-moi... Mais je compte faire une chose... Dès la rentrée, je compte tout dire à Spencer, mon passé pour qu'il comprenne réellement ce qui passe dans ma vie, sa je vous le promet.

NOTRE BÉBÉ, NOTRE AMOUR - TERMINÉE -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant