Chapitre 37

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PDV Léna

À midi, j'ai fais une chose dont je ne pensais pas faire un jour, j'étais assise à une table avec Sarah et Théo, on nous a servit un hamburger avec tous ce dont il faut, de la mayo, de la moutarde, du ketchup, et une sauce bolognaise pour les boulettes de viande qui était juste à côté, quand j'ai vu mon hamburger normal, j'étais comme si dirait dégouté alors que d'habitude, je m'en fous je mange mais là, c'était différents, j'ai tous mis, même la sauce bolognaise ainsi que les boulettes de viandes et je les ai mangés dans l'hamburger sous l'oeil interrogatifs et étonnés de mes deux compagnons de tables, à la fin, je leur ai sorti d'essayer, ce qu'à fait Théo et il a aimé, je suppose que c'est à cause de la grossesse et maintenant, j'ai bien envie d'un Mc'do.

Étant en cours de littérature, je sors mon portable discrètement pour lui envoyer un message:

Message à Bryan:

Salut ! Je sais que tu es très occupé et que tu terminera tard mais sa m'embête de te le demander mais au chemin du retour, pourrais-tu prendre un menu complet de Mc'do, même deux Mc'fleury pour moi stp? Je te promets de te rembourser ! Bisou !

Après avoir éteint mon portable, il m'a répondu, j'ai à peine éteint mon portable, il travaille pas !

Message à moi:

Bien sûr et tu n'as pas à t'embêter, c'est moi qui t'ai dit que tu peux me demander ce que tu veux et pour te prouver que tu n'as rien à me demander, j'allais passer par pour te prendre un menu complet et pour rajouter un troisième Mc'fleury, à tout à l'heure!

Franchement, je suis embêter de lui demander cela mais bon, si je ne fais pas quelque chose, je pleure, j'ai remarqué sa hier soir, quand j'ai voulu quelque chose et que je me suis promis de ne pas toucher parce que ce n'était pas près, j'ai pleurer alors au bout de 3 heures du matin, je suis aller toucher ce sublime gâteau que j'avais fais et je l'ai dévorer comme un ogre, franchement, même mes vêtements commence à serrer et je ne suis qu'à peine à 2, 3 semaine de grossesse.

Enfin la sonnerie vient de retentir annonçant la fin des cours, comme hier, je suis la dernière à sortir de la classe. Alors que je m'apprêtais à prendre mes écouteurs, on me plaque contre un mur, une force que je peux dire, vient d'une colère noire, et devinez qui sait...

-Qu'est-ce que tu me veux Hamilton ? Crachais-je à sa figure.

-Te dire que jamais tu n'aurais revenir ici après l'humiliation de la fête, te montrer cela aussi !

Elle met en face de moi son IPhone, la photo qui apparaît me fait l'effet d'un feu qui me brûle de l'intérieur, comme si mon coeur s'est brisée en mille morceaux, comme si cette photo se gravait dans ma mémoire, mes larmes menacent de sortir mais je me retiens, ne lui laissant aucune satisfaction.

-Et? Qu'est-ce que j'en ai à foutre de cette photo ?

-Tu en as à cirer beaucoup sale peste !

Ce coup, je ne l'avais pas vu venir, en plus avec une bague, une meuf soi disant, ce coup ne fait pas plus mal que ce que je ressens dans mon coeur, un autre encore et ainsi de suite, j'en ai marre !

-Et sa aussi !

Elle s'apprêtait à me donner un énorme coup au ventre quand je lui crie d'arrêter, la peur envahissant tout mon corps et mon coeur déjà brisé.

-Pourquoi j'arrêterai ? Hein? Tu le mérite...

-ARRÊTE! PAS MON BÉBÉ!

Elle s'arrête et sourit à pleine dent alors que mon souffle devenait de plus en plus fort et plus vite, l'envie d'être loin d'ici est plus fort que moi. Sans qu'elle comprenne, je lui assène un bon coup sur son oeil et qui passe par sa joue, un coup que j'avais baptisé "le coup qui ne se loupe jamais" et c'est vrai puisqu'elle hurle "mon nez!".

Avec le peu de force qu'il me reste, je cours pour être loin de ce lycée et être loin d'ici, être loin de lui, de tout, j'en ai marre, j'en ai marre, elle a gagné, elle a gagné et jamais ils me reverront.

Je suis désolée Sarah et Théo !

******

Dans un coin d'une ruelle, je m'assieds avec ma valise, que j'ai eu le temps de récupérer en arrivant à l'appartement, j'attends le bus de Charles qui aime bien passer par ici, un sweat à capuche sur moi et qui me cache le visage, enfin son sweat à capuche, je sors mon portable et lui envoie un message pour lui dire où me retrouver.

Au loin, je vois son bus arriver, je me lève rapidement et l'arrête avec une main, je prends ma valise et monte avec en gardant la tête baissée, lui disant au passage un simple bonsoir.

- tu vas comme ça Léna ? Demanda-t-il en reprenant la route.

-À Westwood.

Il ne répliqua rien d'autre et continue à faire ce qu'il faisait, c'est-à-dire chantonné des paroles chrétiennes, quand à moi, je restais le visage contre la vitre, à regarder le paysage défiler, les écouteurs à mes oreilles, me rassurant sur des musiques chrétiennes, laissant un long soupir passer.

Comment j'ai pu leurs laisser la satisfaction de me voir tomber? Comment j'ai pu laisser cela arriver alors que rien de cela n'aurait pu arriver si je n'avais pas connu dans ma vie ce Spencer Wilde, si j'étais rester la fille froide que j'étais, qui pleurais la mort de ses parents, qui ne s'occupait même plus des autres. Ma vie a changé et ce n'est que maintenant que je le constate parce que je serais une maman de 17 ans, une maman qui élèvera seule son enfant, un enfant qui ne connaîtra sûrement jamais son père, un père qui ne pourra jamais l'assumer, l'assumer voire même ne pas le voir du tout. Maintenant j'ai été faible mais quand mon bébé sera là, je serai plus forte et plus sereine mais d'abord, il me faut des jours de vacances.

Le repos total!

NOTRE BÉBÉ, NOTRE AMOUR - TERMINÉE -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant