NOTRE BÉBÉ, NOTRE AMOUR - TERMINÉE -

Chapitre 32

*Reyna en média*

Elle s'avance petit à petit vers moi, je ne pourrais pas dire ce que je ressens précisément, ce que je sais c'est que sa me fait un mal de chien, elle est différente physiquement mais ses yeux pétillent la même amour que nous avons ressenti l'un envers l'autre, il y a de cela 2 ans, je ne pourrais dire ce que je ressens maintenant mais ce que je sais, je dois être loin d'ici avant de commettre une grosse erreur.

-Spencer!

-Reyna.

-C'est toi?

-Oui.

-Tu m'as tellement manqué ! Dit-elle en allant se jeter sur moi mais je l'arrête de suite. Qu'est-ce qu'il y a ?

-Et tu oses me le demander ? Juste une chose à te dire, d'ici une semaine nous partirons pour Greenwood dans la soirée, t'a intérêt à y être ! Répondis-je froidement.

Je quitte le café tout en oubliant pas de mettre mon pourboire sur le côté, elle a changé, vraiment changé mais ce qui me fait le plus mal c'est qu'elle ose me demander qu'est-ce qu'il y a en plus qu'elle sait exactement ce qui s'est passé.

Mon coeur a fait un bon, mon coeur a vibré mais très différemment, je me dois de me contrôler et de ne pas y sombrer, elle ne le mérite même pas, elle n'a fait que joué avec mes sentiments. Je ne dis pas que je retombe mais à un moment donné j'y ai cru mais Léna m'est revenu en pleine face et c'est elle que j'aime.

J'ai encore une semaine à tenir et je l'a retrouverai !

PDV Léna

Aujourd'hui les cours reprennent, les cours, les cours... Pourquoi l'école déjà un!? Bref, je me lève et vais me préparer, ma routine reprend très vite après un congé qui n'a durée que deux semaines. Le climat est revenu, le soleil réapparaît à l'horizon annonçant le début d'une nouvelle journée d'une nouvelle année, une année qui commence bien pour moi.

Je prends le bus, toujours les écouteurs à mon oreille, toujours sur le tableau de bord vide du bus, à discuter avec Charles, c'est vrai, les petites discussion avec lui m'ont manqué, ma routine quoi. Il me dépose au lycée, je le salue et m'avance vers l'entrée de ce bahut, toujours les écouteurs à mon oreilles, je sens les regards de pitié des autres sur moi, si ils pensent que je vais m'écrouler aussi facilement devant eux, qu'ils aillent se faire foutre! Pourquoi des crétins déjà deux!?

Si ils pensent que je ne suis qu'une faible, ils sont complètement hors sujet, je ne suis plus seule maintenant. Je me dirige à mon casiers pour prendre mes affaires pour mon premier cours: portugais avec Théo, au moins une personne que je connais. D'un coup, on me colle carrément contre mon casier quand je l'ai fermé, une force que je pourrais reconnaitre d'entre mille mais là elle exerce une pression qui s'abat aussi sur mon ventre.

-Je pensais t'avoir détruite !

Bon! Assez joué !