Au-Delà Des Apparences

JULIAN

Ma main posait  sur miss chatounette, je ne lui accorde aucune caresse. Je préfère attendre que sa frustration soit à son comble, ainsi, son orgasme n'en sera que meilleur.

Quand elle balance sa tête contre mon épaule gauche dans un mouvement brusque, je sais qu'elle attend que j'exécute sa demande. 

Et c'est exactement ce que je compte faire si je veux pouvoir en tirer un petit bénéfice en ma faveur.

— Si tu veux que je te fasse jouir, il me faut une position plus agréable. Quand je fais jouir une femme, je ne le fais jamais à moitié. À toi de te laisser porter par mon idée ingénieuse, je lui souffle près de son lobe.

Ses doigts viennent à nouveau me titiller. Ils jouent maintenant avec l'intérieur de mes cuisses, tout en évitant soigneusement Junior.

Elle aime me provoquer, la garce !

— Mais si tu préfères, on peut passer directement à l'étape suivante. Il te suffit juste de m'enfiler une capote et...

Elle me coupe, et me lance à son tour :

— Non Julian, tu me fais jouir d'abord.

Ok, ok bébé !

— Alors allonge-toi sur le dos près d'un des bords du jacuzzi et essaye de trouver une bonne prise pour y accrocher tes doigts. Je veux que tu sois en apesanteur, que tu flottes, et que tes bras soient tendus à leur maximum, au-dessus de ta tête. Après ça, je m'occupe du reste.

Ses doigts se mettent en pause certainement pour signifier qu'elle est en pleine réflexion.

— Je, enfin...

Et voilà qu'elle me refait sa timide. C'est pas possible.

Alors je tente de me radoucir du mieux que je le peux pour la mettre en confiance.

— Laisse-moi faire et laisse-toi aller, chérie.

Mes mains fermes se baladent sur ses flancs parfaits, jusqu'à ce qu'elle bloque mes avant-bras pour se libérer de mon emprise. Quand ses pieds viennent buter contre mes genoux, je sais qu'elle a accepter ma petite position et qu'elle attend sa gourmandise explosive 

À moi de jouer...

Je me glisse à l'intérieur de ses cuisses avec fluidité tout en les écartant légèrement, ce qui lui fait pousser un long soupir.

Et ce n'est que le début Blanche-Neige.

Je place une de mes mains sur le bas de son dos et l'incline légèrement afin que sa zone érogène n'ait aucun contact avec l' eau. Je veux la sentir mouiller, je veux la sentir se resserrer autour de mes doigts, et je veux lui faire perdre pied sans aucun autre artifice que moi-même.

Je plonge ma tête dans l'eau pendant deux petites secondes, puis je m'agenouille enfin à hauteur de sa féminité. Je ne vois rien, mais quand j'envoie un léger souffle dans le vide et que son corps se cambre, je sais que je suis au bon endroit.

Parfait...

De ma main libre, j'écarte de mon pouce et mon index ses deux petites lèvres et avec vigueur je secoue mes cheveux humides en direction de son sexe.

Et l'effet est immédiat.

Ses cuisses sont prises de spasmes sans compter ce bruit de gorge aigu qui vient casser le silence.

 Putain, j'ai tellement envie d'elle...

Pour être au plus près de sa grotte, mes deux paumes s'ancrent sur chacune de ses fesses.  De mes doigts j'appuie avec légèreté dessus pour la rapprocher encore plus de mon visage.

Bordel, elle est tellement douce...

Sans la prévenir, ma bouche vient s'enfouir dans les tréfonds de ses chairs. Du bout de ma langue, je viens danser avec son bouton gonflé de plaisir. Je tourne, en alternant rapidité et lenteur, je joue avec, en le titillant, vite et fort. Quand je me retire et qu'elle relâche son bassin vers le bas, je reviens encore plus rapide. Ses hanches se soulèvent vers le haut à chaque coup de langue. Je la déguste jusqu'à ce que je sente son corps tressaillir sous mes mains..

Quand enfin je la sens prête à jouir, j'arrête tout.

— Continue... gémit-elle.

Coquine va !

Je passe un doigt entre ses deux lèvres généreuses et le fais glisser de bas en haut tout en délicatesse. Elle mouille. Elle est prête à m'accueillir, je le sens.

— Je peux ? je demande en accélérant ma caresse sur son clitoris.

— Ouiii... me lâche-t-elle dans un souffle.

Alors j'entre en douceur dans son paradis. Ma langue s'allie à merveille avec mon majeur, ce qui la fait aussitôt jurer.

Oh, madame a un vocabulaire fleuri...

Je la pénètre plus fort, pendant que de mes lèvres,  j'accentue son désir en venant aspirer sa perle qui va l'emporter loin d'ici.

Vas-y chérie.

Je la sens se contracter sous mes va-et vient incessants, et quand je m'aperçois qu'elle est au bord du précipice, je lui accorde un dernier coup de langue, puissant, sur toute la longueur de sa vulve. Ses jambes se resserrent au niveau de ma tête,  et alors même que je pince son clitoris entre mes dents, elle explose en poussant un cri rauque et long.

Je savais que j'étais doué pour ce genre de chose, mais à ce point-là !

J'attends que ses spasmes cessent, que sa respiration se calme, et je relâche son corps afin que ses pieds touchent à nouveau le sol du jacuzzi.

J'avance en direction de son souffle chaud, puis écrase de mon torse ses seins, qui trahissent encore son désir.

— Alors tu as aimé chérie?

Elle tremble encore ?

— Tu as froid ?

Je frotte ses avant-bras que je trouve sans difficulté, mais elle ne répond toujours pas.

Merde ! Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ?

— Non, c'était... bien.

Bien ? Juste bien ?

— Ton corps a trouvé ça fabuleux, chérie... pas juste : bien. Et toi, vas-tu être à la hauteur me concernant ?

Je la taquine tout en imaginant déjà ses petites joues rougir sous ma provocation.

Je m'approche de ses cheveux et lui murmure :

— Tu as un préservatif ?

Elle se raidit, mais ce petit rire étouffé qui enveloppent mes oreilles m'indique qu'elle est plus que prête à soulager ma barre de fer.

Tant mieux, car je n'en peux plus.

— Attends-moi là je reviens, me répond-elle avec une certaine malice dans la voix.

J'ai à peine le temps de m'écarter,  qu'elle  est déjà sorti de l'eau. À croire qu'elle est pressée de fusionner avec moi.

Mais plus les minutes s'écoulent, et plus je me demande ce qu'elle fout.

Je l'appelle, mais pas de réponses.

Non... elle n'aurait pas osé me faire ça, quand même ?!