Au-Delà Des Apparences

JULIAN

—Alors Julian, que devons-nous faire pour paraître crédible ce soir ? Allons-nous devoir faire joujou avec nos langues pour éviter de trébucher sur des questions du genre ''indiscrètes'' concernant notre supposé ''pseudo couple'' ? m'aguiche-t-elle tout bas en caressant sa lippe inférieure de son index.

Putain...sûrement pas !

Ma main gauche repose sur le bas de ses reins. Gentiment. Comme tout bon gentleman.

Mais ça, c'était avant qu'elle ne se transforme en petite effrontée !

Les quelques personnes se trouvant dans cet ascenseur sont dos à nous. De plus, la petite musique qui s'extirpe des haut-parleurs situés sur la même paroi que les boutons de l'appareil, ne fait que confirmer mon envie de la faire redescendre sur Terre aussi discrètement que possible.

Voyons voir si après ça elle fera tout autant la maline.

Faire ''joujou'' voilà ce que je compte faire.

Elle veut une réponse, alors je vais la lui donner. Mais seulement, corporellement parlant.

Oh oui chérie, vu le regard coquin que je te lance je suis certain que tu réalises l'étendue de la connerie que tu viens de dire.

Mais c'est trop tard...

D'un geste vif et rapide, je pousse son corps de déesse contre le mien. Son petit cri aigu part s'étouffer contre ma veste alors que je maintiens l'arrière de sa tête pour éviter qu'elle ne rebondisse contre la fermeté de ma poitrine.

—Coquine. Tu aimes jouir en publie hein ? Je lui souffle un brin sarcastique.

Tenter de me repousser en me lançant tout un tas de jurons trop mignons ? Non chérie, ce n'est pas la bonne méthode à employer avec moi.

Je suis un vilain, vilain garçon... Et obéir ne fait pas partie de mes gênes.

Voyant son regard axé sur les portes de la cabine, je présume que je n'aurai pas la réponse à ma petite question.

Tant pis pour elle.

—Voyons voir si j'ai raison...

—Julian arrête, me coupe-t-elle haletante.

Mauvaise réponse poupée.

—Trop tard ma princesse.

Je resserre ma prise autour de sa fine taille et de mes doigts libres, je dessine de délicieux huit, pile au niveau de son coccyx. Je ne fais pourtant qu'effleurer le tissu mais à ma grande surprise, elle vient coller son bas-ventre tout contre Junior qui à mon grand étonnement, reste sage comme une image.

Je l'entends déglutir avec difficulté. Sa respiration s'est transformée en petits gémissements que je suis le seul à pouvoir entendre. Et la voir perdre pieds avec autant de facilité est encore plus jouissif qu'une bonne pipe.

Mais je n'en ai pas terminé avec elle.

Mes mains sont gourmandes. Très gourmandes. Tel un glissement de terrain, elles s'aventurent dangereusement sur l'île aux trésor qu'est son cul.

Hum, un vrai délice.

—Est-ce que ça, dis-je en palpant sans aucune gêne ses belles pêches rebondies, ça répond à ta première question, princesse ?

Ma langue part se réfugier sur l'un de ses lobes que je prends plaisir à exciter.

C'est bien chérie, gémis...

—Oui ça y répond parfaitement monsieur Harper, me susurre-t-elle en mordillant le bas de mon menton avec habileté. Profitez-en bien jeune homme, car rare sont les fois ou je ne mets pas de petite culotte.