Un Destin: Deux Vies.

AU REVOIR

☆☆☆☆☆Nati ☆☆☆☆☆

Toujours sur la terrasse à me demander ce qui ne va pas avec Papi. Franchement j'avais le droit d'être fâchée contre lui non ?! Aaah il m'a vite saoulé , là je me demande même pourquoi je suis rentrée. Tchimmm!

Toujours très énervée j'ai envoyé un message à Ma Ngoné d'amour partenaire de crimes.
《 Salam ma puce , rejoints moi aux Almadies demain matin. Tu petit déjeune avec moi. InshaAllah. Si tu n'as rien de prévu bien sûr. Nati 》
Quelques instants plus tard elle me reponds:
《 😂😂😂 Je savais que t'allais finir par rentrer... Demain je me pointe t'inquiètes façon je dois te parler de l'entreprise. 》

《 Ramène moi les dossiers urgents en venant. Bisoux》
Au moment où j'ai finis de manger ma Glace. Je suis retournée dans notre chambre, en pensant que Papi dormait mais non. Il était assis au salon à l'autre bout de la pièce , habillé de son kamis et l'odeur de son gel douche sentait partout dans la salle de bain.
Après m'être brossé les dents, je suis repartie dans mon dressing pour me déshabiller. Puis j'ai fait mes soins de visages et autres avant de prendre ma douche. Et de sortir prier avec Papi vêtue de ma djellaba.

Après la prière et une longue série d'invocations . Je voulais juste aller le coucher , je me fatigue trop vite.
Au moment où Papi avait finis, il s'est dirigé vers le frigo d'où il a sorti une bouteille d'eau. Il l'a ouvert avant de réciter des phrases en arabes dedans et de me le tendre.
- Papi: Bois cette eau s'il te plaît. Fit il en me la tendant.
- Mais pourquoi?
- C'est pour te protéger et aussi notre enfant . Y'a rien de mystique Nati . Dit il avec un air très sérieux.
- Je peux boire plus tard j'ai vraiment pas soif là.
- Non, tu la bois maintenant . Tu ne discute plus. Ok?!

J'ai pris la bouteille et je l'ai bu d'une traite! Monsieur était vraiment énervé 😂😂
Ensuite je suis partie me changer pour mettre mon pyjama et aller me coucher.
Je vais pas mentir ! Mon lit m'avait trop manqué. Comme je suis une gamine j'ai attendu que Papi soit dans le dressing pour rouler sur le lit comme une folle avec ma couette en soie. ..
Les draps sentaient la lessive, en temps normal je n'aime pas trop l'odeur mais là j'adore et pourtant je ne fais pas parti de ces femmes qui ont des envies bisares lorsqu'elles sont enceintes.
Couchée sur le lit en étoile , les pensées ailleurs je n'ai même pas sentis Papi qui m'observait sûrement depuis longtemps. ..
La situation en soit était drôle mais il ne sourit pas du tout. Et moi aussi, il aime trop faire la victime.
Je me suis quand-même poussée pour lui faire de la place. Tandis que lui s'est couché en me tournant le dos. Franchement c'est son problème! J'ai assez fait d'efforts jusqu'ici. Moi avec tous les problèmes du monde quand je me couche, je dors profonds même!
Mais cette fois ci il u avait quelque chose qui m'en empêche; mon mari n'était pas fâché mais triste. Il soupire toutes les deux secondes et est couché en boule comme une âme en peine. Je suis méchante ou froide mais j'ai un coeur.
Je me lève et m'assoie sur le lit avant d'allumer la lampe de chevet.
Lui aussi se retourne vers moi l'air désolé :
- Je t'ai réveillé, pardon. Dit il en me regardant dans les yeux sûrement pour essayer de voir si tout va bien.
- Je suis désolée de t'avoir caché mon début de grossesse. Toutes les conditions n'étaient pas réunies pour que je le fasse mais je sais que rien ne justifie mon comportement. Pardonne moi fait tout ce que tu veux mais ne n'augmente pas le fossé qui nous sépare. A ce stade tout ce que je veux c'est de repartir non pas à zéro mais sur de bonnes bases. J'ai ravalé ma fierté pour toi , pour être à tes côtés et je pense que tu dois savoir que je tiens toujours à toi et que je t'aime énormément même si la douleur reste vive. J'avais les yeux pleins de larmes mais il fallait que ces mots sortent non pas de ma bouche mais de mon coeur.
- Papi: Approches... Dit il en m'ouvrant ses bras. Et c'est avec facilité que je m'y suis logée le serrant de toutes mes forces, respirant son odeur , nos corps s' emboitant parfaitement sous la couette. Mon Dieu...
Tout semblait parfait, sauf son silence. Il y à des personnes qui murissent leurs propos avant de les sortir de leirs bouches et Papi fait partis de cette catégorie de personne.
Le paradoxe était tel que son silence me pesait énormément sur la conscience mais sa chaleur corporelle me berçait tranquillement et c'est ainsi que je me suis endormie sans m'en rendre compte.