Tome 2; Partie 17

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Suite à cette altercation je me suis demandée si j'ai bien fait ou pas. Quand je me rappelle tout ce qu'on à eu à partager ma conscience pèse lourd mais si j'écoute mon coeur jamais je ne reviendrai sur ma décision.
Même si le voir coucher sur le parquet froid de la cuisine me brise le coeur... Je vais sûrement beaucoup souffrir mais il faut que je m'en aille avec mes enfants je e peux plus vivre comme sa.
Couchée sur le lit de Babacar je n'ai pas pus stopper mes sanglots. Qu'est ce que j'ai mal au coeur!
Sur une échelle de 20 ma douleur va sur 35...
Je suis malheureuse et ni mon compte bien fournis ne peut me réchauffer le coeur ni rien. Même mes enfants!
En plus de ma grossesse totalement inattendue franchement je ne suis pas prête à accueillir un nouveau membre dans cette famille.
Je ne pourrait jamais divorcer de Papi dans cette condition.
Et s'il est au courant je n'aurai aucune échappatoire .
Le mieux que je puisse faire est de signer les papiers civils du divorce et espérer qu'il les signes.
Finalement je n'exige rien venant de lui juste ma liberté rien de plus... pensais je avant de sombrer dans les bras de morphée.

Le lendemain je me suis réveillée sous les coups de 12 heures par des bruits incessants et des voix graves.
Que ce passe t'il? ?
Mue par la peur, je suis restée immobilisé un quart de secondes avant de partir voir d'où venait le bruit et de trouver deux ambulanciers dans mon salon et Babacar à côté d'eux.
Si je vous dis que je n'étais pas surprise je vous mentirai mais j'était un minimum contente de voir L'autre souffrir.
Voyant que Babacar ne réponds pas à mon salut je suis retournée voir où sont mes enfants.
Mais ils étaient introuvables.
Je suis revenue sur mes pats
- Où sont mes enfants? Babacar
- ....
- C'est à toi que Je parle dis je en gardant mon sang froid
- Tes enfants? ! Des enfants on s'en occupe. Quand on est marié on s'occupe de son foyer malgré tout. Personne ne devait savoir ce qui se passe entre vous. Tu trouve normal que Moustapha m'appelles pour me dire que son Père est entrain de souffrir ?
- ... je gardais le silence
- Tu me déçois énormément ma pauvre...
- Oooh sa suffit! J'en ai marre de tes sermons tu me saoule ok? DIS MOI OÙ SONT MES ENFANTS ET TIENT TOI À CELÀ !
- Tu auras beau crier je ne te dirais rien. Et crie encore une fois tu verras ... tu as bien changé toi...
- Va faire tes propres enfants! Lui criais je avant qu'ils ne sortent de la maison.
J'ai tout de suite regretté mes paroles car je sais quelles l'ont blessées surtout quand j'ai vu le message de Mamoune me disant que les enfants sont avec elle.
J'ai tout gaché.
Surtout la limite du respect avec mon grand frère .
Toute chamboulée je décide de prendre mes clefs et de partir chez Mamoune .
Sur la route vers chez moi toute mon enfance m'ai revenue en souvenirs.
Je n'avais aucun soucis, la plupart du temps j'étais avec Babacar mon grand frère de tout temps...
Soudain submergé de remords, mes larmes ont coulés donc je me suis garée sur la bande d'arrêt d'urgence. Pour essuyer mes larmes et prendre le temps de me mirer.
Mes cheveux étaient attachés au sommet de mon crâne tous defaits, mes yeux rouges et remplit de cernes . J'ai même pris du poids. Vu que je passe mon temps à manger .
J'ai pris tout mon temps pour retourner chez moi car je sais que mes enfants sont en sécurité chez Mamoune.
Le temps de passer au marché Kermel pour acheter des parties de tranches grasses et gite à la noix ( Yéllou nag ) et de Rhumsteack , et des légumes frais. Pour concocter une bonne soupe car après réflexion je ne dois pas être égoïste c'est quand même une ambulance qui est venue le récupérer et je ne sais même pas s'il va bien ou pas . Dou sama tieur.

Vers 17 heures , je transvase la soupe poivrée à souhait dans un conteneur thermal avant de prendre mes clefs et de vérifier ma tenue ( une robe en soie simple rose et des sandales plates noires ) un peu d'anti cernes et un baume à lèvres.
Une dizaine de minutes plutard j'étais devant la clinique des madeleines me dirigeant vers le standard qui m'a tout de suite reconnue avant de me guider vers le dernier étage.
J'ai reconnu Babacar assit dans le salon d'attente. Sans montrer aucun signe de fatigue. S'il y a un trait de caractère qu'il a c'est la fidélité en toutes circonstances.
Assise près de lui les yeux baissés sur mes mains , mon Dieu j'avais trop honte.
Quelques minutes dans le silence sont passées sans qu'il ne réagissent avant de me prendre dans ses bras comme quand j'étais petite.
j'avais carrément envie de pleurer mais aucunes larmes ne coulaient, j'imagine que j'ai finis mon stock de larmes.
- pardonne moi mes paroles, je...
- Je ne t'en veux pas , quand tu te fâche tu ne réfléchis plus. Et c'est bien dommage.
- Je suis désolée, quand est-ce que tu es rentré?
- Hier matin. .. Tu veux voir Papi?
- Pas vraiment. .. je suis juste venue lui apporter la soupe .
- Nati...
- Ne dis rien s'il te plait. Merci.
- Donc du coup tu ne veux même pas savoir ce qu'il a?
- Il a quoi?
- il a consommé une substance à laquelle il est allergique.
- Sa veux juste dire qu'il l'a consommé chez sa maîtresse. .. Vu qu' en plus de dix ans de mariage il n'est jamais tombé malade de ses allergies.
- Oui mais ...
- Mais rien frère laisse tomber... moi j'y vais. Je n'ai pas la force d'en supporter d'avantage.

Après avoir remis à l'infirmière la soupe j'ai dis aurevoir à Babacar avant de m'en aller.
Sans me retourner en direction vers chez mes parents pour retrouver mes enfants. D'ailleurs je vais y rester je n'ai aucunement envie de retourner chez moi...

Coucou mes bébés 💋
J'attend vos commentaires avec impatience entre ceux qui supportent Papi et ceux qui me disent de divorcer pour qu'ils m'épousent 😂.
Surtout n'oubliez pas de voter.
Nati 💋

Un Destin: Deux Vies.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant