Le Prix Du Silence. TERMINÉ [ En correction ]

Se Reconstruire. Chapitre 8

8

Clara.

- Bon aller. Avoue-le il te dévore des yeux.

Je tente de passer pour la fille indifférente, mais ça ne prend pas avec ma meilleure amie. Et de toute façon il doit être écrit en gros sur mon front : '' ce mec est un dieu vivant''. Seulement je ne tenterais rien avec lui et je ne pense pas que lui essayera quoi que ce soit. Un homme de sa réputation ne pourrait pas être vu avec une l'ex du fameux Joe trou-de-cul Clenton. Je ferais tâche dans son monde immaculé.

- Arrêtes un peu Lili.

Mais mon amie n'arrête pas et se marre. Oui elle se foude ma tronche sans aucun scrupule.

Nous arrivons devant l'entré de la boite de nuit et en nous retournant, en même temps, nous remarquons que les garçons ne nous on pas suivit. Connaissant mon frère je suis sûre qu'ils a trouvé un divertissement sur le chemin et a décidé de nous abandonner avec ses nouveaux amis.

- Mesdemoiselles. Nous accueil un homme en costard.

Nous lui faisons alors face et Lili décide d'attendre les hommes à la table réservée par Alexander. Pendant un instant je crains qu'il ne nous laisse pas entrer, mais à mon grand étonnement une serveuse apparaît et nous guide jusqu'à un espace VIP.

- Et bien Monsieur ne fait pas les choses à moitié.

Lili dit vrai. Des seaux remplit de bouteilles de champagne sont aussitôt posés sur la table basse ainsi qu'un saladier remplit de M&M's. Je m'empresse de piocher dedans et de me goinfrer.

- Ce mec est un génie. Champagne et M&M's rien de mieux, dis-je en m'émerveillant.

- Merci du compliment.

Je me stoppe aussitôt en réalisant que les trois garçons viennent d'apparaître devant nous. Mon regard se rive aussitôt au sol et je finis de mâcher discrètement. À mon grand soulagement personne ne se moque de moi ou même ne réagit de quelques façons qu'il soit. Étant installée près de Lili, Ben prends place à côté de sa femme. Alexander s'assoit sur ma gauche et son frère à côté de lui. Mon cœur se met à battre la chamade quand je réalise que seulement quelques centimètres séparent son corps du mien. Je peux sentir la chaleur émaner de lui. Une chaleur qui me pénètre et m'enivre sans que je n'en comprenne le sens. Pour la première fois depuis bien longtemps je n'ai pas peur d'un homme. Au contraire j'aimerais même qu'il me touche, mais il ne semble pas dans son assiette. Un coup d'œil aux deux autres hommes et je réalise qu'eux non plus ne sont plus aussi souriant qu'un peu plus tôt. Qu'est-ce qu'il a pu bien se passer en si peu de temps ? Ils tentent tout de même de faire bonne figure, seulement ça ne prend pas avec moi.

Une serveuse revient et remplit cinq coupes de champagne avant de nous laisser de nouveau seuls dans la petite alcôve réservée au nom de Carter. La discothèque est assez classe et sur deux étage. Le carré VIP se trouve à l'étage et surplombe la piste de danse ou une musique très entraînante y est jouée. De la salsa, du tango et même de la samba est dansé par une foule de gens. Mon pied bat aussitôt la mesure sur le sol et je me rends compte que je n'ai pas dansé depuis des années. Ben accepterait-il une danse si je lui proposerais ? Je promets de lui demander une fois ma coupe vidée.

- Aux nouvelles rencontres ! S'exclame Sam en levant son verre.

Malgré l'ambiance assez tendue autour de la table nous mettons tous de la bonne volonté pour que cette soirée se passepour le mieux. Nous rions aux blagues de Sam qui n'en loupe pas une et je réalise alors qu'il a plus de point en commun avec son fils qu'il ne le pense. Cet homme, qui a je ne sais quel âge, est un grand enfant. Il semble tout prendre à la rigolade et ne s'inquiète pas de l'image qu'il peut donner aux autre. Enfaîte il reste lui même dans n'importe qu'elle circonstance et je trouve ça très admirable de sa part. Quand à Alexander il est plus sérieux et plus en retrait que son frère, mais il est tout aussi intéressant quand il parle. J'aime la maturité dont il fait preuve et sa façon de voir la vie. Certes ses deux hommes sont pleins au as, mais aucun ne se met en avant pour étaler son argent. Si ils ne portaient pas des vêtements aussi coûteux je n'aurais jamais cru que ces gars étaient milliardaire.