Clara.
Les lendemain de la venue de ma famille, nous prenions tous le petit déjeuner ensemble sur la terrasse, derrière la maison. Sauf Scott qui dormait encore. Notre petit groupe était rentré tard et même Chloé était restée passer la nuit ici, seulement aujourd'hui elle travaillait et n'allait pas tarder à y aller. Ce qui, je venais de l'apprendre, n'était pas mon cas grâce à elle. En effet, mon amie avait demandé à Mr Dumas de me donner quelques jours et celui ci avec accepté. Je n'ose pas imaginer de quel manière elle a dû négocier pour y arriver, mais je l'en remercie et je serai m'en rappeler si elle a besoin de quelques jours, elle aussi.
Mon frère, assis à côté de moi, ne cesse de loucher sur mon ventre et quand je sens mon bébé donner quelques coups, je prends sa main et la pose sur le renflement.
- Oh, dit-il en retirant rapidement sa main.
Toute la tablé se met à rire et Ben repose immédiatement ses doigts là où se trouve son neveu ou sa nièce. Cette fois-ci il ne s'écarte pas brutalement quand les coups fusent contre sa main.
Lentement il penche sa tête vers mon ventre et chuchote :
- Salut petit gars. Je suis ton tonton.
Je n'ai pas besoin de regarder mon frère pour me rendre compte qu'il est ému. Rien que le ton de sa voix me le fait comprendre. Et une fois encore, une larme roule sur ma joue. Rien avoir avec les hormones pour une fois, mais de savoir que mon bébé ne grandira pas sans famille me fait du bien.
Quoi que je puisse dire, ma place est auprès de ceux qui m'aime et non ici. Pas loin de mes parents et de Ben et Lili, même de Sam et Scott. Cette enfant a déjà des gens qui l'aiment et c'est de mon devoir de mère de faire en sorte qu'il le reste. Je veux qu'il grandisse entouré et c'est pour cette raison qu'il est temps pour moi de rentrer.
Je suis partie pour fuir Alexander, mais New York est immense et mes chances de le croiser sont mince. Il a été claire de toute manière et ne veut plus de moi dans sa vie, alors il ne devrait pas trop me causer de problème.
Je regarde mon frère, toujours penché sur mon ventre, et comme sortit de nul part, je lance ma décision.
- Je rentre avec vous.
Toutes les paires d'yeux se posent sur moi, mon frère se redresse et pendant quelques secondes un silence pesant s'installe. Chacun tente de deviner si je suis sérieuse et c'est quand je répète une nouvelle fois ma phrase que leur bonne humeur éclate. Ils se mettent à siffler et mon frère hurle en levant les mains au ciel. Ils sont fous.
- Oh, putain. OUI ! s'écrit Lili en se levant de son siège.
Ma meilleure amie vient ensuite me serrer dans ses bras et je l'enlace à mon tour.
- Tu m'a manqué, Bubulle.
- Pourquoi tu l'appelle toujours Bubulle ? demande Scott en nous rejoignant.
Mon amie me relâche et se tourne face au gamin qui vient tout juste de se lever.
- Euh...
Je rigole en la voyant chercher comment expliquer pour quelle raison elle m'a donner ce surnom.
Voyant Lili ne pas s'en sortir, je finis par lui venir en aide et j'explique l'origine de mon surnom.
VOUS LISEZ
Le Prix Du Silence. TERMINÉ [ En correction ]
Romance''Manipulation. Humiliation. Intimidation. Si vous ne cédez à aucune de ces trois choses, vous céderez forcément quand on vous arrache la chose la plus importante. La joie de vivre.'' Les ténèbres sont sombres et effrayants, mais ils ne s...