Se Reconstruire. Chapitre 39

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Alexander.

           La mâtiné est passée à une allure folle. En même temps pas étonnant quand on pense que nous avons fait l'amour presque sans nous arrêter. Clara est insatiable quand il s'agit de sexe et je le suis tout autant qu'elle. Donc je crois que j'ai trouvé chaussure à mon pied. Nous avons émergé de la chambre peu après midi en souriant comme des idiots et plus amoureux que jamais. Cela n'a pas échappé à nos invités qui nous on regarder en fronçant les sourcils.

- Oh, mes petits lapins vous avez bien dormis ?

          Voilà la question que nous a posé Lili quand nous sommes allés les rejoindre. Clara lui a fait un doigt d'honneur et quand à moi je n'ai rien dit jusqu'à que j'aille l'embrasser pour lui dire bonjour. À ce moment là je suis resté un peu plus longtemps et lui ai chuchoté :

- Vu la gueule que fait ton mec ce matin je dirais à Clara de te filer des cours pour que tu puisse t'occuper de lui correctement.

Je me suis aussitôt éloigné d'elle et cette dernière m'a fusillé du regard. Je voyais bien qu'elle voulait m'insulter, mais devant ses beaux-parents elle n'a rien dit. Ben quand à lui n'a pas bronché et il est vrai que je le trouvais refermé sur lui même. Voilà pourquoi nous nous sommes enfermé dans mon bureau pour parler entre homme. Son père nous a suivit après que Ben lui ai demandé de venir et nous avons abandonné les filles.

           Je me suis installé derrière mon bureau et les garçons devant. J'ai aussitôt allumé mon ordinateur pour me rendre compte du boulot qu'il me reste. Nous sommes samedi et personne ne travail, mais moi j'ai bien trop de boulot aujourd'hui. Je ne connais pas encore le soucis de Ben, mais je suppose que si il n'est pas accroché à son ordinateur lui aussi c'est que les affaires doivent être dur. Depuis quelques semaines je pense à lui pour faire fructifier mon argent et c'est le moment de lui en parler.

- Commet va le boulot, Ben ?

En voyant son visage se tendre je comprends que j'ai visé juste. Il jette un coup d'œil à son père et ce dernier pose une main sur son épaule.

- Depuis notre retour c'est pas terrible. La plupart de mes clients se barrent parce que je suis publiquement l'ennemie de Clenton. Donc je galère pas mal.

- Dix millions cinq, dis-je simplement.

Il fronce les sourcils en me regardant et je vois qu'il n'y comprend rien.

- J'ai dix millions cinq cent mille à placer et je veux que tu les gères. Sam en a huit et pas mal de nos clients sont intéressés par tes services.

- Tu... tu déconne ? Me demande-t-il à la fois amusé et énervé.

Je secoue la tête et passe le masque de l'homme d'affaire.

- Je ne veux pas que tu me prennes en pitié et que tu te sentes obligé de m'aider parce que tu est fiancé à ma sœur.

Sans lui répondre je sors un dossier de mon bureau et le lui tend.

- Voila les accords de ma banque pour que tu y prenne dix millions cinq. Si tu regardes la date elle date de quelques jours après notre rencontre sur notre bateau. Je ne te prends pas par pitié bien au contraire je te respecte pour ton travail. La bourse ne m'a jamais vraiment intéressé, mais j'ai beaucoup d'argent qui ne me serre pas sur mon compte.

Il feuillette le dossier et quand ses yeux se lèvent sur moi je vois la joie qui l'habite. Seulement je n'ai pas finis et je ne suis pas sûr que son cœur tienne le choc à la découverte de ce qu'il va suivre.

Le Prix Du Silence. TERMINÉ [ En correction ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant