Le Prix Du Silence. TERMINÉ [ En correction ]

Se Reconstruire. Chapitre 57

Clara.

J'ai dû donner ma démission dans le café où je travaillais depuis plus d'un mois. Mon patron ayant prévu le coup, a plutôt bien pris la nouvelle en me présentant ma remplaçante. Il a un peu plus mal réagit quand Chloé, qui m'accompagnait, lui a dit également qu'elle partait. Cependant il nous a souhaité d'être heureuse en Amérique et de prendre soin de nous, ce que nous lui avons assuré.

Ensuite, mon ancienne collègue m'a raccompagné chez moi et s'est vite fait la malle pour préparer ses baguages.

Quand je passe le portillon de la maison, Max se jette dans mes pattes et couine comme jamais. Je sais qu'il sens le changement arriver, mais je suis persuadée qu'il se sentira bien dans la nouvelle maison que mes parents viennent d'acheter à la périphérie de la ville.

Nous avançons tous les deux dans l'allée de notre maison et je réalise l'ampleur du travail effectué en quelques jours. En effet, Ben, Sam, Alexander et Scott se sont activés pour emballer toutes les affaires personnelles de mes parents. Le mobilier et l'électroménager restera dans la maison et sera vendu avec cette dernière. Heureusement pour nous, le jet est grand et nous allons pouvoir y ranger tout ce que nous emportons.

- Ça a été ? demande Alex assis sur les marches de la maison.

Je souris en réalisant qu'à chaque fois que j'ai quitté mon domicile, ces quatre derniers jours, il m'attendait exactement au même endroit, téléphone en main.

- Oui, dis-je en m'asseyant près de lui.

- J'ai descendu tes baguages dans le hall pour faciliter le boulot des transporteur.

Je le remercie rapidement et profite de la présence de Max pour focaliser mon attention sur autre chose que lui.

Alexander pense que tout redeviendra comme avant une fois à Manhattan, mais il se trompe et je ne sais pas comment lui dire. Même si il m'a brisé le cœur il y a quelques semaines, je ne veux pas l'attrister volontairement.

Le soir venu, après un repas léger, je monte me coucher. J'embrasse tout le monde et Alexander ne sait pas trop comment réagir quand je me penche vers lui. Au final, il décide de ne pas bouger et je dépose un baiser sur sa joue.

- Bonne nuit, souffle-t-il avant que je ne m'éloigne de lui.

Quand je me glisse dans mon lit, je sens la fatigue tomber. Vivre avec deux petite choses qui grandissent dans mon ventre est épuisant, mais je ne pouvais pas être plus heureuse.

'' J'entends des bruits d'os qui se brise, je les sens, mais je n'ai pas mal. Pourtant Joe s'acharne comme jamais sur mon corps. Il me frappe de ses pieds et même si je suis inerte au sol, il continue. Mes oreilles bourdonnent, mon cœur tambourine dans ma poitrine et je voudrais lui hurler qu'il arrête, mais je n'en fais rien. Je reste seulement allongée sur le sol de la cuisine, frappée et humiliée par l'homme qui se dit amoureux de moi.

- Sale garce ! crache-t-il.

Pendant un instant les coups cessent, je n'ouvre pas les yeux pour autant, et je sens Joe se baisser pour m'attraper une poignée de cheveux. Je grimace en sentant mon cuir chevelu me brûler, mais je ne réagis pas beaucoup plus. Je ne suis qu'une poupée dont il s'amuse selon ses humeurs.

Pourtant je suis heureuse qu'il me frappe aujourd'hui, cela évitera que mon fiancé abuse de mon corps pour les jours à venir.

Des gifles, violentes et répétées, tombent sur mon visage et quand je comprends qu'il m'entraîne dans notre chambre, je sais qu'il a passé un autre stade.