Se Reconstruire. Chapitre 48

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Alexander.

Clara est étrange depuis notre retour du parloir. Elle semble perdue dans ses pensées et distante, mais en même temps je peux la comprendre si elle souffre de maux de tête.

- Bébé, je dois aller au bureau. Ça va aller ?

Je m'approche lentement de ma fiancée et encercle sa taille de mes bras. Ma bouche descend le long de son cou et j'y dépose mes lèvres avec douceur. Clara s'agite et tente de me fuir, mais je la garde près de moi.

- Laisse-moi faire la vaisselle, me dit-elle avec un sourire dans la voix.

- Il y a une machine spécialement prévu pour faire cette chose là, rétorqué-je en faisant la grimace.

Clara secoue la tête et enfonce ses dents dans ma joue, avant de déposer un baiser au même endroit.

- Alors, ça va aller si je vais travailler quelques heures ?

- J'ai dit à Lili de passer cette après-midi, donc ne t'inquiète pas pour moi.

Cela me gêne de la laisser seule quelques heures, mais il faut que nous prenons un rythme de vie afin que tout se passe au mieux entre nous. Même si je voudrais passer ma vie collé à elle, je sais qu'elle a besoin d'être seule par moment, et moi j'ai besoin d'être présent dans mon entreprise. Alors depuis deux semaines j'ai repris le travail, mais je n'y vais que les après-midi. Les matinées nous les passons à se prélasser dans notre lit et faire des plans pour notre avenir. Maintenant qu'il n'y a plus personne pour venir entacher notre bonheur, nous sommes libre de rêver d'un futur ensemble.

- Aller, files, me dit-elle toujours dos à moi.

Si elle pense une seule seconde que je vais partir sans avoir posé mes lèvres sur les siennes, c'est mal me connaître.
Avec douceur, mais pas trop, je la tourne face à moi et saisis ses cuisses, pour la poser sur le meuble de la cuisine.

- Tu es fou ! rigole-t-elle en me tapant l'épaule.

- Oh, oui bébé. Si tu savais.

Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, j'écrase ma bouche contre la sienne et je l'embrasse à en perdre la tête. Mes mains prennent son visage en coupe, et je souffle de désir quand elle saisit ma lèvre avec ses dents. Le problème avec Clara, qui au final n'en est pas vraiment un, c'est que dès que nos corps se touchent, nous finissons toujours pas faire l'amour. Ses mains attrapent mes épaules et elle me colle un peu plus contre elle. Je grogne et Clara met encore plus de fougue dans son baiser. J'aime sa façon de m'embrasser. J'ai l'impression que c'est le dernier baiser à chaque fois, mais le suivant est encore mieux. Clara y met tout l'amour qu'elle ressent pour moi et cela ne trompe pas. Si un jour elle m'embrasse d'une façon différente, je comprendrais que c'est la fin.

Ses mains descendent lentement vers le nœud de ma cravate et elle commence à le desserrer.

- J'ai une réunion dans une heure, bébé, soufflé-je contre ses lèvres.

- Ok, dit-elle en continuant à me dévêtir.

J'arrive au bureau avec deux minutes de retard. Mon frère va me tuer, c'est certain, mais ça en valait la peine. Je m'empresse de monter dans l'ascenseur et j'appuie plusieurs fois sur le bouton du dernier étage. Je sais que ça ne sert à rien, mais je me dois bien d'essayer. Mon téléphone sonne et je réponds en grimaçant.

- Sam.

- Putain, Alex. Tu es où ? Ils sont tous là, mais pas toi.

- J'arrive dans deux minutes. Je suis dans l'ascenseur, mais je crois qu'il se fait vieux et il est super long.

Le Prix Du Silence. TERMINÉ [ En correction ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant