La dernière séance de rayons a eu lieu la semaine dernière. J'ai eu envie de pousser un cri de joie lorsque je suis sortie de l'hôpital. Je vous rassure, je ne l'ai pas fait mais c'était très tentant. J'ai vraiment eu de la chance avec la radiothérapie car la réaction d'échauffement sur la zone irradiée après 33 séances est tout à fait supportable. Pour certaines personnes c'est plus compliqué et elles font appel à un coupeur de feu pour les aider à mieux tolérer les brûlures occasionnées par les rayons. Il paraît que cela marche. Durant 5 semaines, j'ai même pris la liberté d'aller voir une kinésithérapeute, contre l'avis du médecin. Je ne le regrette absolument pas car ces massages m'ont fait beaucoup de bien. Quoiqu'il en soit, il était temps que cela s'arrête. Mon corps est tellement malmené depuis de nombreux mois qu'il a besoin de repos, de beaucoup de repos.
Depuis que ce traitement est terminé, je n'ai jamais trouvé la vie aussi belle. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Je ne m'étais pas non plus sentie aussi libre depuis bien longtemps. Désormais il ne me reste plus qu'à suivre des séances d'immunothérapie toutes les 3 semaines jusqu'à la fin de cette année. C'est certes contraignant mais cela n'a plus rien à voir avec ce que je viens de vivre ces derniers mois. Chaque injection d'anti-corps a lieu dans le service de chimiothérapie et dure tout au plus une heure, voire même moins parfois. On pourrait me l'administrer en sous-cutané en quelques minutes mais je préfère que cela se fasse via mon PAC. Pourquoi ? Tout simplement parce que je garde un très mauvais souvenir de sa pose. Cette intervention chirurgicale m'a traumatisé alors autant utiliser ce système au maximum. Qu'il me serve jusqu'au bout. Cette cure m'oblige également à surveiller l'état de mon cœur tous les 3 mois. J'ai eu un contrôle dernièrement et pour le moment tout va bien. Tout ce que j'espère c'est que cela va durer...
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RandomJe m'appelle Camille et en août 2015 à 41 ans, j'apprends que je suis atteinte d'un cancer du sein agressif de grade 3, un cancer que l'on ne savait pas soigner il y a 15 ans. Cette maladie je vais devoir la combattre avec des traitements lourds dur...