Malgré tous ces efforts et une meilleure récolte (5 ovocytes) cette troisième tentative se révèle de nouveau négative. Troisième échec. Les 2 embryons transférés n'ont pas voulu s'implanter. Je suis usée, Julien n'est pas en grande forme non plus. Que faire ? Nous sommes un peu perdus. Ce n'est pas faute de faire travailler ces petits ovaires qui sont à plein régime depuis bientôt 1 an. Ils font tout ce qu'ils peuvent pour en produire des ovocytes. Enfin surtout l'ovaire gauche car j'ai bien l'impression que l'ovaire droit, celui touché par l'endométriose, ne fonctionne pas bien. Il a du mal, beaucoup de mal. Je m'en rends bien compte lors des échographies. Ces échecs répétés me font réfléchir et je décide alors d'évoquer de nouveau le don avec Julien :
« Est-ce que tu serais contre ce don d'ovocyte ? Le médecin a peut-être raison, cela ne marchera jamais
- Je ne suis pas très motivé, je dois de te l'avouer
- Tu sais cela ne me tente pas trop non plus. Et je n'ai pas la force d'aller à l'étranger. C'est déjà assez compliqué comme cela en France
- Rien ne nous garantit que cela va marcher non plus. J'ai une collègue qui a fait appel au don et ça n'a pas fonctionné non plus
- J'en connais pour qui ça a marché
- Je sais, je sais bien ».
Je n'insiste pas car je ne veux pas le forcer. Du coup, je préfère une nouvelle fois m'en remettre à dame nature. Qui sait, peut-être que je tomberai enceinte naturellement ?
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A quel prix ?
AcakJe m'appelle Camille et en août 2015 à 41 ans, j'apprends que je suis atteinte d'un cancer du sein agressif de grade 3, un cancer que l'on ne savait pas soigner il y a 15 ans. Cette maladie je vais devoir la combattre avec des traitements lourds dur...