Dernièrement j'ai vu le gynécologue spécialisé en fertilité. La première chose qui m'a frappée en arrivant dans son cabinet, ce sont les photos de bébés accrochés au mur à l'accueil. Des bébés PMA forcément. A ce moment là, je me suis dit que, moi aussi, j'aurai peut-être un jour la photo de mon bébé affichée à l'entrée. Qui sait. Il faut toujours garder espoir car si cela se trouve tout n'est peut-être pas encore fichu et la maternité est peut-être encore possible pour moi. Une fois dans la salle d'attente, j'ai compris que je n'étais pas la seule à avoir des problèmes de fertilité. Nous étions nombreux à patienter, notamment des couples mais aussi des personnes seules. J'ai également remarqué qu'il y avait des jeunes mais aussi des moins jeunes, qui avaient tous le même objectif que moi : avoir un enfant. L'attente a été longue, environ une heure avant la consultation. Le médecin a alors pris le temps d'analyser mon dossier et de me poser beaucoup de questions sur Julien et moi. Il a également souhaité que nous refassions de nouveaux examens. Normal. Tel un bon petit soldat, je suis alors repartie avec de nouvelles prescriptions pour nous deux. Le soir, j'ai fait part à Julien de mes impressions suite à ce nouveau rendez-vous :
« Ecoute, ce médecin m'a l'air très bien. J'ai vraiment eu le sentiment d'avoir en face de moi quelqu'un d'humain, qui a pris le temps de m'écouter. Il m'a aussi semblé très professionnel et il a l'air de bien connaître son métier. On a bien fait d'avoir un autre avis...
- En général, ton intuition est bonne, me dit Julien
- Je serai d'avis de le suivre, la fertilité c'est son domaine
- Oui, c'est toujours mieux de voir des spécialistes
- Je crois que l'on est au bon endroit. Bon par contre, il faut que nous refassions des examens tous les deux
- Normal
- Tu vas devoir refaire ta petite affaire dans le pot, lui dis-je en rigolant
- Ok, soit, s'il le faut...
- De toute façon, on n'a pas trop le choix...
- Effectivement ».
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A quel prix ?
AcakJe m'appelle Camille et en août 2015 à 41 ans, j'apprends que je suis atteinte d'un cancer du sein agressif de grade 3, un cancer que l'on ne savait pas soigner il y a 15 ans. Cette maladie je vais devoir la combattre avec des traitements lourds dur...