Julien et moi n'avons pas très bien dormi, stressés à l'idée de connaître le résultat de la fécondation. Dans notre cas, la technique utilisée (ICSI) a consisté en l'injection d'un seul spermatozoïde dans chaque ovocyte. La fécondation a donc été forcée contrairement à une FIV classique.
Pour nous occuper l'esprit et penser à autre chose, nous avons préféré sortir. Dans la matinée, alors que nous nous baladions dans Paris, mon téléphone a sonné pour me prévenir qu'un embryon avait vu le jour. Alléluia !
« Alors ?, me demande Julien
- Et bien, un embryon est né, quel soulagement
- C'est génial, il y a une mini-Camille ou un mini-Julien qui est en train de se développer dans un laboratoire parisien, me dit-il
- Oui je suis contente car même si ce n'est pas beaucoup, c'est tout de même un embryon. Cela aurait pu être pire. Ça aurait pu être zéro alors soyons positifs
- Oui tu as raison
- Le transfert a lieu quand ?
- Lundi prochain
- On a plus qu'à croiser les doigts pour que cela marche
- Ça va marcher, ne t'inquiète pas ».
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A quel prix ?
SonstigesJe m'appelle Camille et en août 2015 à 41 ans, j'apprends que je suis atteinte d'un cancer du sein agressif de grade 3, un cancer que l'on ne savait pas soigner il y a 15 ans. Cette maladie je vais devoir la combattre avec des traitements lourds dur...