23 juillet 2013

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Notre chambre est devenue un véritable cabinet d'infirmier. Chaque soir, c'est toujours le même rituel, à la même heure : Julien, devenu un pro de la seringue, me pique en alternant entre la cuisse gauche et la droite et parfois même le ventre. Depuis le 18 juillet dernier, il m'administre en plus de la FSH, une seringue pré-remplie d'une substance active appellée ganirelix. Ce produit est censé prévenir le pic de LH et bloquer ainsi le risque d'ovulation prématurée qui pourrait arriver lorsqu'on suit, comme moi, un traitement de fertilité...  

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