J'ai écrit à mon gynécologue spécialisé en PMA pour l'avertir de mon état de santé, tout en lui faisant parvenir une copie de ma biopsie. Dans mon courrier, je lui ai fait part de mon étonnement quant à la découverte de ce cancer du sein alors qu'une première mammographie effectuée 2 ans auparavant n'avait rien signalé de particulier. Suite à ma lettre, il m'a appellé :
« Comment l'avez-vous découvert ?, m'a-t-il demandé
- Par autopalpation, tout simplement. Ecoutez, je me pose la question suivante : est ce que ces prises d'hormone n'auraient pas joué un rôle dans l'apparition de ce cancer ? ».
Le médecin ne m'a pas répondu tout de suite, comme s'il cherchait ses mots.
« Il y a risque de cancer au bout de 12 FIV
- Ah oui ?
La phrase qui suit je m'en souviens comme si c'était hier.
« Chaque année, j'ai 2 ou 3 personnes comme vous dans mon cabinet
- Dans tous les cas je vais devoir annuler notre rendez-vous du 17 septembre car je me fais opérer le 16 septembre. Vous savez la maternité n'est plus envisageable pour moi. Il faut attendre 3 ans après un cancer du sein et j'aurai 45 ans dans 3 ans. Vous avez des femmes de 45 ans dans votre cabinet ?
- Oui j'en ai. Ecoutez, tout ce que je peux faire c'est vous conseiller d'aller dans un centre privé réputé si vous le souhaitez
- Je vais y réfléchir ».
Quoiqu'il en soit, il est temps pour moi de m'arrêter là et d'écouter mon corps qui n'en peut plus. Game over, le jeu est terminé...
Quelques jours plus tard, son secrétariat m'a appelée pour me demander si je souhaitais être suivi dans ce centre. Cette offre, je l'ai déclinée, préférant me faire soigner dans un hôpital mondialement reconnu dans le traitement du cancer du sein. Depuis ce jour-là, je n'ai plus jamais eu de ses nouvelles...
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A quel prix ?
RandomJe m'appelle Camille et en août 2015 à 41 ans, j'apprends que je suis atteinte d'un cancer du sein agressif de grade 3, un cancer que l'on ne savait pas soigner il y a 15 ans. Cette maladie je vais devoir la combattre avec des traitements lourds dur...