Nuit cauchemardesque. Jour de la biopsie. Je comprends que cet examen sert à confirmer le diagnostic car il y a déjà de fortes suspicions dans mon cas, la mammographie étant classé ACR5 au niveau de mon sein droit. Dans la salle, où j'attends mon compte rendu, je craque et je me mets à pleurer. La radiologue revient me voir, avertie par mon état :
« Vous savez le cancer du sein se soigne très bien, c'est le seul cancer que l'on guérit. Ne vous inquiétez pas et donnez-moi de vos nouvelles ".
Ce jour-là, j'erre comme une âme en peine dans les rues de Paris, telle une personne ivre. Comment allais-je annoncer cela à Julien ? Mon Dieu, ce n'est pas possible. Dites-moi que je rêve. Cela ne peut pas m'arriver, pas à moi, pas à mon âge. Comble du sort, j'ai de nouveau rendez-vous avec mon gynécologue le 17 septembre prochain pour évoquer la possibilité de faire appel à un don d'ovocyte.Quelques jours plus tard, soit le 6 août 2015, 2 ans, 2 semaines et 4 jours après avoir effectué ma première mammographie qui n'avait révélé aucun problème, mon médecin m'annonçait que j'étais atteinte d'un cancer du sein...
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A quel prix ?
De TodoJe m'appelle Camille et en août 2015 à 41 ans, j'apprends que je suis atteinte d'un cancer du sein agressif de grade 3, un cancer que l'on ne savait pas soigner il y a 15 ans. Cette maladie je vais devoir la combattre avec des traitements lourds dur...