Chapitre 50.

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Newt

J'étais en train de rendre mes tripes quand mon téléphone à sonné. C'était Thomas. J'ai décroché avant de lui dire d'aller gentiment se faire voir, et j'ai raccroché.

J'étais dans un état lamentable.

Le manque était devenu si intense que je n'arrivais pas à tenir debout. J'étais gelé, et les crampes d'estomac n'arrangeaient rien à mon état.

Mon téléphone à de nouveau sonné, j'ai décroché en soupirant.

- Je n'ai rien à te dire, lâches-moi !

J'ai raccroché à nouveau, et ça a une nouvelle fois sonné.

- Thomas putain, j'ai-
- Newt, ne raccroches pas, s'il te plait. J'ai froncé les sourcils ne reconnaissant pas la voix, mais j'ai fait ce qu'il me demandait. C'est Dexter, le pote de-
- Je sais très bien qui tu es. Lui aussi, il pouvait aller se faire foutre.
- Thomas n'a rien fait hier soir.
- Si c'est pour le défendre, ça ne sert à rien.
- Laisses-moi t'expliquer, s'il te plait.

J'ai soupiré avant de poser ma tête contre le mur contre lequel j'étais appuyé, et j'ai accepté de l'écouter.

- Tom était complètement défoncé hier, il avait bu et fumé et il venait de vomir tout ce qu'il avait ingurgité quand une fille a renversé son verre sur lui. Je l'ai emmené dans une chambre en l'aidant à enlever ses affaires et il s'est endormie à la seconde où sa tête a touché l'oreiller.
- Et? Pourquoi est-ce qu'il était nu, dans le même lit que cette fille?

Je l'ai entendu se marrer et dire à Thomas que je ne perdais pas le Nord, avant qu'il ne continue son histoire.

- Il n'était pas nu. Je sentais son téléphone vibrer toutes les deux minutes dans ma poche, alors j'ai voulu t'embêter un peu pour te montrer la soirée que tu ratais. Bien évidemment, j'étais pas au courant pour vous deux.
- Ça n'explique toujours pas la fille. J'ai dit sèchement.
- Une fille est sortit de la salle de bains à poil et sûrement plus bourrée que Tom, elle râlait parce que sa robe était tachée et le reste de ses fringues aussi, et elle disait qu'elle voulait dormir. Alors on a trouvé ça drôle de la faire dormir à côté de Tom pour voir sa réaction le lendemain. Et comme tu le harcelais de messages, je t'ai envoyé une photo. Ça a plutôt bien marché vu que tu t'es arrêté juste après.

Je ne savais pas quoi répondre. Pourquoi est-ce que je devais lui faire confiance? Après tout, rien ne prouve que son histoire est vraie.

- Pourquoi est-ce que je te croirais?
- Mec, t'as juste à sentir le t-shirt de ton copain. Il pue l'alcool, c'était de la vodka je crois.

Je me suis levé difficilement, j'avais envie de vomir et ma tête tournait violemment. J'ai réussi à aller jusqu'au salon, le t-shirt de Thomas était posé sur le canapé. Je l'ai attrapé et l'odeur d'alcool a rapidement atteint mes narines me rendant encore plus nauséeux. J'ai repris le téléphone en me tenant contre le bord du canapé.

- Ok.
- Tu me crois? La voix de Thomas a résonné et ma gorge s'est nouée.
- Oui, mais dis à ton pote que ses blagues, c'est de la merde.

J'ai entendu Thomas rigoler doucement, et quelques secondes plus tard, j'étais de nouveau appuyé contre la cuvette des toilettes sans même avoir raccroché le téléphone.


Thomas

J'ai entendu le téléphone tomber et Newt courir. Je savais ce qui se passait.

J'ai remercié Dexter d'avoir rattrapé sa connerie, et j'ai rapidement quitté l'appartement. Pour aller plus vite, j'ai pris le métro jusqu'à Trafalgar. Mon coeur battait à tout rompre en montant les marches de l'immeuble, j'avais peur de l'état dans lequel j'allais retrouver Newt. Et s'il avait fait un malaise? J'ai ouvert la porte d'entrée en trombe avant d'appeler plusieurs fois Newt.

Je l'ai découvert sur le sol de la salle de bains, plus pâle que jamais.

- Qu'est-ce que je dois faire? Pourquoi est-ce que ta crise ne passe pas?
- Parce que ce n'est pas qu'une crise.

Je l'ai aidé à se lever avant de le guider jusqu'au canapé du salon. Je l'ai allongé dessus en le couvrant d'un plaid voyant qu'il tremblait et que ses mains étaient violettes, et je lui ai donné une bassine.

Externe

Thomas s'est assit près de Newt en lui posant un gant d'eau fraiche sur le front, afin de faire baisser sa fièvre. Ça ne pouvait pas continuer, ils ne pourraient jamais vivre normalement tant que Newt ne se soignera pas, tant que son addiction est toujours présente quelque part, pouvant refaire surface à n'importe quel instant.

Le brun a soupiré avant de prendre la main de Newt et de la serrer dans la sienne aussi bien pour le rassurer que pour le réchauffer. Il fallait qu'il lui parle, qu'il le résonne.

- Il faut que tu te soignes Newt.

Le blond a relevé la tête vers Thomas, lui lançant un regard aussi noir que possible. Qu'est-ce qu'il voulait dire par là?

- Tu es malade, tu le sais. Tu sais que ce n'est pas qu'une simple petite dépendance, hein?
- Qu'est-ce que tu essayes de me dire?

Thomas a soupiré, des larmes perlaient le coin de ses yeux et une boule se formaient dans sa gorge. C'était plus difficile qu'il ne l'avait imaginé.

- Je... Je ne suis pas médecin. Je n'arriverai pas à gérer toutes tes crises...
- Tu me laisses tomber? La voix de Newt s'est brisée et les larmes ont dévalé les joues du brun.
- Non, Newt... Je veux juste t'aider, mais j'y arriverai pas tout seul.

Thomas a doucement passé son pouce sur la main de Newt, il appréhendait sa réaction. Il tenait énormément au blond, il ne s'imaginait pas séparé de lui, mais il le fallait. Il savait que c'était la seule solution, et la meilleure. Après ils pourraient reprendre une vie normale. Ou du moins en commencer une.

- Tu veux me placer en centre de désintox ?

Thomas a laissé passer quelques longues secondes avant de répondre, plongeant son regard dans celui du blond. C'était dur et douloureux de réaliser à quel point son addiction leur ruinait la vie. À quel point elle empêchait Newt d'être heureux et en bonne santé.

- Je veux seulement que tu guérisses. Je veux ton bien Newt.

// Je suis désolée pour ce chapitre nul et très court... Je n'avais pas spécialement d'inspiration et ça se ressent... Je me rattraperai sur les prochains, j'espère ! Merci pour tout, et pour les 9K, je vous aime 😘\\

I Hated The Place, Tommy.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant