Cela faisait trois jours que la scène du bar avait eu lieu, trois jours que Thomas s'était confié à Newt et que le blond commençait peu à peu à comprendre ses actes, du moins, concernant le centre et la lettre. Cela faisait également trois jours que les deux garçons se comportaient en bons amis, bien qu'une légère gène se faisait ressentir car les sentiments étaient toujours présents.
L'anniversaire du brun était à la fin de la semaine, soit dans trois jours et Newt ne savait pas comment s'y prendre. Est-ce qu'il devait lui trouver un cadeau bien qu'il n'ai presque plus d'économies? Thomas n'accepterait surement pas qu'il dépense son argent pour lui d'ailleurs. La situation était des plus compliquées. Il aurait aimé pouvoir prendre Thomas dans ses bras et l'embrasser autant de fois que possible, et en même temps, il se disait que lui pardonner aussi rapidement -bien que cela faisait plus d'un mois qu'ils avaient eu cette dispute ayant très mal tournée au centre de désintoxication- serait une erreur et le rendrait faible face à lui.
Épuisé de toutes ces pensées se chamaillant dans son esprit, Newt lâcha un râle en laissant sa tête tomber en arrière alors qu'il était assit sur le canapé.
- Tout va bien? Demanda Thomas en entrant dans la pièce.
- Cette situation est tellement compliquée. Il a laissé échapper sans réellement s'en rendre
compte.Newt a relevé la tête vers Thomas s'apercevant qu'il venait de penser tout haut.
- La notre ? Newt a approuvé d'un signe de tête avant de passer ses mains sur son visage.
- Mh. J'ai envie de te pardonner et à chaque fois je repense à nos engueulades, j'aimerais pouvoir t'embrasser mais en même temps je te revois avec l'autre à cette soirée, et on se reparle ce qui en soit est cool mais... Un second râle s'est échappé de ses lèvres et il a de nouveau laissé tomber sa tête sur le dossier du canapé en fermant les yeux. Des images de Thomas uniquement vêtu d'une serviette entourant ses hanches apparurent dans son esprit. Je suis putain de frustré.Il rouvrit les yeux vers un Thomas rouge tomate, le regardant avec des yeux ronds. Il l'observa déglutir difficilement, ce qui fit pouffer Newt.
- Frustré? Articula difficilement le brun.
- Oui, frustré Thomas. Je sais qu'on est censés être de simples potes maintenant, c'est même moi qui te l'ai demandé. Mais quand tu te balades en serviette dans tout l'appartement avant de te décider à enfiler des fringues j'ai des images loin d'être catholiques dans la tête.Newt rigola de nouveau, jamais il n'avait vu Thomas aussi gêné et pour cause, le blond était très rarement aussi direct concernant le sujet du sexe. Il s'est finalement levé du canapé pour se mettre face au brun qui ne bougeait plus bien trop surpris par les paroles de Newt. Newt était d'humeur taquine aujourd'hui, et il aimait voir les joues de Thomas s'empourprer et l'entendre bafouiller des choses sans aucun sens. Il aimait l'effet qu'il avait sur le brun.
Il s'approcha encore un peu jusqu'à ce que leurs souffles se mélangent, faisant considérablement augmenter les battements du coeur de Thomas. Newt déposa ses lèvres dans son cou, traçant une ligne de baisers plus prononcés les uns des autres alors que Thomas pencha sa tête pour lui laisser un accès plus facile. Les mains de Newt glissèrent sous le T-Shirt de Thomas qui ferma les yeux à ce contact, se délectant des caresses du blond. Mais alors que Newt commençait à enlever le T-Shirt de Thomas, ce dernier vit défiler les images de leur engueulade et les paroles de Newt lui demandant si Brenda gémissait son nom, elle aussi. Il essaya de chasser ces images mais la douleur qu'il avait ressenti à ce moment refit surface et il repoussa Newt qui le questionna du regard.
- Je suis désolé. Et il partit s'enfermer dans sa chambre sans rien ajouter.
Quelques minutes plus tard, Newt toqua doucement à la porte, mais il ne reçut aucune réponse.
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I Hated The Place, Tommy.
Fanfiction- Je te promets que je te sortirai d'ici Newt, d'accord? - Qu'est-ce que je dois faire Thomas...? - N'abandonnes pas, surtout, n'abandonnes jamais. Le brun sortit de la pièce, puis du bâtiment, laissant le blond seul avec ses pensées aussi noires...