L'Edelweiss voguera

Bonus

Note importante à la fin!!

Ce petit bonus se déroule après l'épilogue B

L'Astrolabe et la Boussole s'amarrent aux quais d'Erhodia. La reine attendait avec impatience que ses invités sortent de leurs bateaux. Elle connaissait ses explorateurs depuis qu'elle était petite, elle se rappelait avec son père des entrevue qu'il entretenait avec eux. La royauté de Farencia était reconnue pour avoir lancé cette exploration dans l'univers entier. Les Farenciens, aux contraires des Erhodiens, pouvaient vivre plusieurs siècles, leur planète ayant une révolution 5 fois plus importante que la Terre, ou qu'Erhodia, la descendance des premiers colons avait su évoluer pour s'adapter à la planète.

La chevelure rousse du Capitaine La Pérouse apparut, le sourire de Cassandre s'étendait jusqu'à ses oreilles. Jamais elle n'aurait cru que La Pérouse lui manquerait autant. Le Chevalier De Monti apparut lui aussi, en le voyant la reine ne peut s'empêcher de penser à Baptiste Walmer. Selon le portrait qu'elle avait de lui, il ressemblait fortement à son père le Chevalier. Par les astres ce qu'elle aurait aimé le revoir avant qu'il ne décède.

Enfin ils descendent de leurs bateaux, Cassandre se retient d'aller les rejoindre en courant. Elle avait toujours adoré les entendre parler de leurs aventures. Leur panache flottant au grès du vent les deux illustres personnages s'avancent vers elle, saluant au passage toutes les personnes venant interféré entre eux et elle.

_ Votre Majesté, s'inclinent-ils en enlevant leur couvre-chef.
_ Capitaine, Lieutenant de vaisseau, la joie de vous revoir emplis mon cœur!
_ Votre Majesté... Vous n'avez pas de garde pour veiller à votre protection, questionne le Chevalier visiblement inquiet.

La reine lui sourit presque rieuse.

_ Je suis ma propre protection Chevalier, et croyez-moi si cela ne suffisait chaque Erhodien est un garde.

Dubitatif, le Chevalier De Monti garda une main sur la garde de son épée. Voyant son geste, Cassandre ne peut s'empêcher de sourire.

_ Messieurs, bienvenue sur Erhodia! Mon époux et moi-même souhaitions faire de cette planète un havre de paix pour quiconque. C'est plutôt bien réussi jusqu'à présent, s'exclame-t-elle joyeuse.

Le Capitaine de la Pérouse regardait la reine avec attendrissement. Le siècle dernier quand il l'avait rencontré, la jeune femme qu'elle était, n'était pas aussi détendu, ni si joyeuse. Elle aimait son peuple, il ne pouvait le nier, et son amour était réciproque. Autour d'eux les habitants la regardaient avec bienveillance, avec fierté même pour certains.

_ Venez donc! Il y a une table où j'ai mes petites habitudes, vous m'en direz des nouvelles!

Guillerette, la reine les emmena dans un dédale de rues. Lorsque la nuit devait tomber sur la ville l'endroit devait paraître bien lugubre, se disait le Chevalier. Une enseigne apparue devant eux. Contrairement à ce qu'aurait pu s'imaginer De Monti, celle-ci n'était pas en piteux état ni n'était décrépit, l'enseigne était nette, propre et à la nuit tombée elle devait être éclairée par des petites chandelles.

_ Gus! Une table pour trois s'il vous plaît, s'exclame la reine à peine entrée.

De Monti semblait gêné face à une telle intervention de la reine d'Erhodia. A la cour de Farencia, le roi ne se présente pas, il se fait présenter ! Et même! Ce sont les autres qui se présentent devant lui. La Pérouse lui ne s'en offusquait pas. Ces aventures lui avaient suffisamment fait ancré dans l'esprit que les mœurs de Farencia était propre à la planète, et puis... Jamais il n'aurait cru Cassandre agir comme une personne guindée, elle ne l'était pas il y a cent ans, elle ne le serait devenu pour rien au monde.