Chapitre 56

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Dès lors où je donnais ma réponse à Call, je sentis ses mains effleurer mon visage, puis un doux tissu vint se déposer sur mes yeux.

C'était le noir complet.

Cette sensation de ne plus rien contrôler, de perdre pied me prit alors de plein fouet et je commençais déjà à regretter d'avoir accepté.

-« Carla, calmes-toi, je ne te lâcherai pas, c'est une promesse. »

Peu à peu, mon souffle se faisait plus régulier et mes angoisses disparaissaient.

-« Ce bandeau, c'est pour être certain que tu lâches totalement prise, tu vas devoir me faire confiance. »

Je hochais docilement la tête comme si cette voix rauque avait le pouvoir immédiat de me calmer et de me plonger doucement dans un état de plénitude qui je l'espère aura un effet longue durée poire toute la soirée à venir.

-«  Tu vas devoir suivre ma voix et mettre l'accent sur tes autres sens. »

J'étais comme bercée, être privée de la vue démultiplié mon ouïe et je percevais chaque son avec un plaisir effarent.

L'ouïe, encore, ce n'était rien.

Quand Call se mit à balader ses mains sur mon corps. C'était comme si on me brûlait à chaque endroit où ses doigts passaient et que même après leur passage, je pouvais encore sentir chaque ligne dessinée de ses mains.

Mon corps entier était rempli de frissons.

Tellement exquis...

Ce qui est encore avantageux quand vous ne voyez plus, c'est que vous pouvez tout imaginez.

C'est un peu comme un roman où les seuls mots vous transportent dans un monde où tout sort directement de votre esprit.

Les émotions sont à leur maximum et vous vivez pleinement l'expérience.

J'avoue que pendant peut-être deux petites minutes, je me suis imaginée être Anastasia dans cinquante nuances de Grey avec devant moi le beau Christian.

L'image s'est d'autant plus implantée dans mon esprit quand un bruit se fit entendre dans la chambre.

Un vêtement était à terre, à mon avis le pantalon.

Mas ce n'était pas le mien.

Quand je le compris, mon corps avait déjà pris trois bons degrés et là boule de feu que je ressentais dans mon bas-ventre ne faisait que de grossir.

Je sentis ses mains se poser à nouveau sur moi et je l'aidais à retirer le tissu qui a cet instant ne me faisait que ressentir cette sensation d'étouffer.

Quand je me retrouvais enfin sur le lit, complètement nue avec le regard brûlant de Call sur ma personne, il n'y avait plus aucunes peurs, seulement ce désir ardent que j'avais envie de faire exploser.

Les mains du bel enchanteur étaient de plus en plus fougueuses et elles ne tardèrent pas à arriver au point culminant de mon excitation.

Je suffoquais.

Mais quand je sentis la langue de Call se joindre à ce délicieux supplice, je sus qu'il ne m'en faudrait pas beaucoup plus pour totalement lâcher prise.

Call se mit à mordiller l'intérieur de mes cuisses.

Il remontait lentement.

Mes jambes se mirent à trembler violemment.

Et quand sa langue se posa sur mon intimité déjà trempée de désir...

Je criais.

Franchement, si tout les préliminaires avaient été aussi bons que maintenant je ne serai jamais allée plus loin.

La nuit, où sous la lune je t'ai aiméOù les histoires vivent. Découvrez maintenant