4. Chap 7

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Une manette entre les mains, j'joue avec Orel, et j'essaye comme lui de le bouger pour le déstabiliser faisant à une course. Mais ça fonctionne pas.


- Tu veux bien, aller dans LE LAC LA! Laisse moi gagner!

- Nan!


J'arrive à avoir un turbo que j'enclenche, et le double, mais il en a ensuite un aussi, et fini cette course.


- Bruh.

- C'est qui le meilleur?

- Le père noël. Et j'ai pas dit de l'amour, donc pas toi. Lui tire-je la langue.

- Si tu retires la langue, j'vais croire que tu veux m'en faire partager le gout. J'suis sûr elle a un gout de nouilles. Rigole-t-il.

- Mais pas de verge. Ca t'dis on sort? Genre on va voir les gars.

- Ouep.


J'me met debout sur le canapé, et saute au dessus du dossier. On sort, et on va d'abord voir chez Gringe s'il est là.

On s'retrouve, toute la bande, dans l'parc, ce parc ouais, où depuis qu'on est là on grandit là. J'suis entrain de taper un spitch pour faire rire ma clique.


- J'ai plus d'idée là.

- C'est sûr ça fait une demi-heure qu'tu fais qu'ça.

- J'prend la relève! Dit Deuklo.


Il se lève et j'prend ça place, entre Bouteille et Gringe, on est bien sûr sur deux banc à coté. Car 6-7 sur un seul banc, à part tous serré j'vois pas comment c'est possible.

En milieu de semaine, j'reçois un message de Skread.

De Skread:

"J'ai une idée par rapport à ton rêve, tu nous rejoins quand tu peux au studio"

A Skread:

"Ok, merci, j'arrive après le taf, c'est bon?"

De Skread:

"Ouais, t'inquiète"

J'finis, et à la fin j'me dirige vers le studio. J'frappe et rentre. J'entends une instru qui se coupe dés que je rentre.


- Salut.

- Salut, lourd l'instru.


Ca le fait sourire, puis on s'assoit sur le canap'.


- C'était p't-être un rêve prémonitoire.  Tu vois tu nous as dit, que ton rêve, commençais comme ce qu'il s'est passé réellement. J'pense c'est genre un test, ou plutôt une prévention. Genre, tu risques encore d'avoir des moments comme la fête foraine, et t'auras déjà le résultat, et ce sera à toi de faire le choix si t'y va quand même, où t'esquive.

- Ouais, c'est possible.

- Après, j'ai pas d'autre idée. J'sais c'est pas grand chose, mais voilà.

- Ok, bah merci, ça t'dis que j'te paye un kebab?

- C'est pas tous les jours qu'une meuf m'invite.

- Tu veux?

- Ouep.


Il se lève, et fait je ne sais quoi sur son ordi, enregistrer surement. Puis on sort.


- Ca te dis une course?

- Euh.. Ouais.


J'pars en courant, suivit de près de lui. Mais on arrive pile en même temps devant, essouflés. On rentre après avoir repris notre souffle. On prend a emporter. Et on va le manger au bord de l'Orne, les pieds dans le vide. On mange tout en discutant de tout et de rien, quand quelqu'un arrive de nul part et me pique une poigné de frite. J'lève la tête et vois Deuklo.


- Tu peux pas t'en acheter un?! Nan c'est trop cher 5 euros, tu m'dois m'prendre des frites!

- La flemme d'acheter!


Il s'met à nos cotés.


- Et vous auriez pas pu m'en prévoir un?!

- Bah, on s'est jamais quand tu débarques. Lui avoue Skread.

- Ouais. MAIS VAS-Y SERT TOI! BOUGE TES GROSSES MAINS DE SINGE LA!

- C'est bon, j'ai faim, on est pote.

- Mais moi aussi j'ai la dalle!!

- On partage?

- Nan. C'est MON kebab!

- J'crois tu vas devoir aller en acheter un. Lui annonce Skread.

- Vous êtes chiant, j'reviens!

Tout commence d'une ruptureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant