Tout commence d'une rupture

4. Chap 13

Dans le bus du retour, j'suis contre la vitre, tête contre celle-ci, j'regarde dehors, laissant seule Lucie à coté de moi. 

- Elly, tu vois tu bois de la bière et tout, souvent ça fait prendre du ventre, comment t'arrives à ne pas en avoir?

- Comment tu sais que j'en ai pas? Lui fais-je fermer sa bouche et retournant dans les pensées.

J'lui est répondu ça, car j'suis toujours avec des t-shirt trop grand, tout pour montrer le moins mes formes, j'en parlerais pas, même si j'suis contente d'en avoir des comme ça, ayant loin d'avoir un corps honteux. Car dés que j'ai un truc qui sert un peu trop où un jeans, j'ai l'impression qu'on voit tout à travers, et j'aime pas ça.

 Le paysage défile, le soleil commence à s'coucher. 

- Elly, pourquoi t'aimes pas les grandes relations?

- Hein? Tourne-je ma tête.

- Pourquoi tu préfères les coups d'une nuit, et pas te poser avec un mec?

- En quoi ça te regardes?

- J'me posais la question, et au moins ça nous fait parler.

- J'veux pas parler, et tu resteras avec ta question. J'vais descendre plus tôt, j'ai envie d'marcher. Appuie-je sur le bouton.

- Ah, j'suis désolée.

- Par contre, faudrait que j'demande à Gringe comment il peut sortir avec toi, car j'me pose de plus en plus de question. Passe-je devant elle et sortant du bus car il venait tout juste de s'arrêter et d'ouvrir les portes.

J'comprends déjà pourquoi il baise ailleurs, ça doit être le genre de meuf avec qui tu couches et qui te demande "elle fait combien ta bite déjà?", où "dit que tu m'aimes", où encore "t'es sûr que je suis la seule à tes yeux?". Bref, les trucs qui cassent un mec où une meuf en pleine acte. 

Putain.. J'viens d'penser à un truc de ouf. Après ça m'dérange pas depuis l'temps que j'le sais. C'est ça d'écouter la conversation des mecs. Du moins, squatter avec eux. 

J'connais la taille de leurs bites, que j'sors même pas avec eux. Du moins, celle d'Orel, de Gringe et de Deuklo. Après Orel l'avait bien sortit dans Saint-Valentin. Lui il sort la taille de sa bite au calme dans une musique. Après c'est pas dérangeant. C'est comme si une meuf disait la taille de la plus grande bite avec laquelle elle c'est faite enfoncer. Bon, ça tout le monde la traiterait de pute, de salope, par contre ces mêmes personnes serait capable de faire la même, mais pas en musique. Tout ça car elles ne seraient pas capable, et d'autre si, donc se montrerait obligé de juger, faire des procès. Putain j'vais trop loin. Et ces féministes qui vont trop loin, c'est plus de l'époque, égalité fille garçon, c'est pas en ouvrant sa grande gueule  et en faisant des manif qu'elles arriveront à quelque chose. C'est en ce montrant présente et en arrêtant de dire "Oh! J'me suis cassée un ongle!" ou "Nan, mais le sport, j'fais pas ça." qu'elle, qu'on arrivera à être égale aux hommes. Le pire, c'est que la plus part des féministes gueulent qu'elles veulent être égale aux hommes et montre tout le contraire. C'est un gros bordel ça, et pire que ceux où va dés fois Gringe. 

Ouaw! J'vais trop loin. J'arrive chez moi au bout d'un moment, et me laisse tomber dans le canap'. J'allume la télé, et m'endors devant. 

J'rouvre les yeux, il fait encore jour. Au même moment quelqu'un frappe à la porte. 

- ENTRE!

J'me lève et tcheck Gringe, avant d'aller vite fais au toilette. Puis après mettre lavé les mains j'viens m'asseoir à coté d'lui.

- J'passe vite fais avant d'aller rejoindre Lucie, regarde c'qu'elle m'a envoyé.

Il me montre son portable.

De Lucie:

"Cc mon ange, ça te dirais de passer chez moi, j'ai une surprise pour toi"

- Tu veux que j'dise quoi dessus?

- Juste j'te montrait, mais j'crois j'vais la quitter. 

- Fait comme tu veux, car c'est pas super de tromper ça meuf. Peut importe qui c'est.

- Mouais, et j'l'aime pas vraiment, juste elle est mignonne, et voilà.

- J'veux bien te croire, j'ai passé un moment avec elle au centre commercial, bah putain, elle a voulu qu'on aille dans un magasin de lingerie et tu sais c'qu'elle m'sort? Car j'lui avait dit non pour m'acheter un truc, "Même pas un ensemble sexy pour te trouver un mec." Genre elle a cru que j'étais une pute qui danse au milieu d'la piste et attend qu'un mec vient frotter ça queue à mon cul.

- J'me demande quel genre d'sous vêtement tu portes. 

- T'en sauras rien. 

- Même pas si j'te l'demande avec la tête du chat botté?

- Même pas. Bon tu d'vais pas aller rejoindre Lucie?

- Ah ouais, j'ai zappé.

- En plus, j'connais la surprise.

- Tu l'as aidés?

- Super Elly! Par contre, fous le camps d'ici, j'veux me doigter en paix. 

- J'peux t'aider si tu veux. M'fait-il avec un sourire.

- Nan, mais j'déconne, j'vais surement me rendormir. 

- Bah bon dodo.

- Merci. A plus.

Il s'en va, et j'me lève pour manger, du moins prendre un sachet de nouille pour les manger cru, la flemme d'attendre qu'elles cuisent. 

J'allais refermer les yeux quand la porte se refait frapper. Pauvre à elle en vrai. 

- C'EST QUI?!

- Orel!

- Y A PERSONNE!     NAN J'DECONNE ENTRE! 

La porte s'ouvre. Elle s'ouvre, elle se fait pénétrer, elle se fait claquer, frapper, et le pire c'est qu'elle n'a rien demandé. 

- Ca roule?

- Nan, ça allait dormir, vas-y vient, tu m'sers d'oreiller. 

Il vient s'asseoir et j'pose ma tête sur ces jambes.

- Merci.

- Si j'peux aider.

- Tu sais, la porte elle souffre, et elle n'a rien demandé.

- Hein?

- Rien. Tient ma bière, j'dors.

- Ci-mer.

J'ferme les yeux pour de bon, du moins jusqu'à ce que Orel me dérange, mais j'm'endors réellement avant.