5. Chap 25

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Cela fait bientôt deux semaines depuis la dernière fois, aujourd'hui on enterre Leïla, et c'est vraiment pas la joie. El' est toujours autant pas bien normal, mais genre elle est grave fatigué, elle mange à peine, ça m'inquiète vraiment. Moi j'essaye de garder la tête haute on va dire. On a toujours pas vu Noran. Les infirmières disent qu'il est encore trop fragile même pour rentrer juste dans la pièce. J'trouve surtout que c'est du gros n'importe quoi, mais bon.

L'enterrement fini, El' veut rentrer direct, j'rentre donc avec elle. Quand on arrive elle va directe dans la chambre. Moi je vais prendre une bouteille de whisky que je ramène dans le salon. Elle ne boit plus une goutte d'alcool, après je comprend après ce qu'il c'est passé. 

Je commence donc à me saouler, a boire pour être défoncer.

A un moment je me lève, pour aller voir si de son coté ça peut aller, mais je l'entend pleurer. Mes points se serre, la rage monte plus qu'elle ne l'était dejà. Je sors, je ne sais même pas qu'elle heure il est mais on s'en fous. Je vais prendre le train. Je dois retrouver ses connards. Ce connard. Ce gros fils de pute. J'arrive là où elle a vécu. Putain, je ne sais même pas où c'est, mais comme si mes pas le savaient, ils m'entrainent vers une baraque. Très belle. Je sonne. Plusieurs fois. Des flashs me reviennent. Toutes ses fois où El', ma princesse, ma reine, n'était pas bien, la fois où elle avait le flingue sur sa tempe. Une femme ouvre pour voir qui sonne, nos regards se croisent.

- Je peux vous aider?

- C'est vous... Les parents... D'Elly?

- Euh... Pas vraim...

- Vous pouvez m'ouvrir?

- Je ne crois pas que cela est une bonne idée.

- Ouvrez moi bordel! J'dois voir votre mari.

- Il n'est pas disponible.

- Vous êtes des enculés, vous n'savez pas ce que vous lui avez fais! Tout ça c'est à cause de vous! J'vais vous buter. Vous faire souffrir. Vous vivez encore normalement pendand que votre soi-disant fille est au plus bas! Vous ne vous méritez pas! J'vais vous tuer!

J'continue à leur hurler des choses, quand j'entends une alarme de keuf. J'pars donc en courant dans le sens opposé. Essayant de les semer.

PDV Elly:

Je le lâche complètement, ne pouvant plus rien retenir. Tous mes souvenirs, tous ce que j'imaginais vivre avec mes deux petites, brûlé. D'un coup mon téléphone sonne. Je regarde et vois "Maman" affiché. Pourquoi elle m'appelle à cette heure là? C'est bizarre.

- Allô? Dis-je après avoir calmer mes pleures.

- Elly?

- Vous êtes qui? Demande-je ne reconnaissant pas la voix de ma mère.

- Je suis un ami à ta mère.. Je.. Je suis désolé.. Toutes mes condoléances. T'as.. T'as mère ne respirait plus, les pompiers pensent à une crise cardiaque.. J'ai préféré t'appeler.

- ....

Sans le vouloir, ne me controlant plus je lance mon portable contre le mur. Je defais le lit, devant me défouler sur quelques choses, recommençant à pleurer et m'affalant complètement sur le lit une fois "calmée".

PDV Gringe :

J'ai réussi à les semer, je reprend le train, sens inverse, pour aller ensuite dans un bar. Ou je rebois. A un moment un mec commence à le chercher, je me lève donc de la où j'étais posé "tranquille" pour lui foutre une droite. Bien sûr il réplique et ça en suit une bagarre qui se finit devant le barre. Le mec me lâche, avec un dernier coup dans les côtes.

Putain.

Au bout de je ne sais combien de temps dans une sorte de coma, je me redresse d'un coup. Faut que je rentre, El' à besoin de moi.

J'arrive chez moi, vais direct dans la chambre n'entend aucun bruit, elle est là allongée. Elle ouvre les yeux, et se redresse difficilement, commençant à paniquer de mon état dont je ne connais pas encore le physique.

- Il.. Il t'es arrivé quoi..?

- Embrouille. Répondis-je simplement la prenant dans mes bras.

- Ma.. Ma.. Mère.. A été emmené à l'hôpital.. Il.. Il parait.. Qu'elle.. Qu'elle a fait une.. Une crise cardiaque.. Je.......

Elle allait continuer, mais ne dis plus rien. Je la décale. Elle a les yeux fermés.

- El'.. Réveille toi.

Elle s'est tellement endormit direct que j'ai peur que ce soit grave. Pas de réponse de sa part. Cette fois j'appelle le samu, faut qu'elle soit prise en charge, elle n'a plus aucune force.

Tout commence d'une ruptureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant