Tout commence d'une rupture

5. Chap 27

PDV Elly:

- Papa, Nael fête son anniversaire samedi, je peux y aller? S'iiil tee plaiiit?

- C'est qui?

- Mais je t'en parle tout le temps, c'est mon copain, avec qui je sors de l'école.

- Je ne vois pas. Mais non.

- De toute façon si tu venais me chercher tu verrais. Souffle-je.

- Je n'ai pas le temps Elly!

- Mais t'as le temps de crier sur moi.

- TU TE TAIS, ET TU VAS DANS TA CHAMBRE!

- Et qui t'as autorisé à me donner des ordres? T'es mon père?

- ET OUI, ET C'EST LOIN DE CHANGER.

- Ok, t'es mon père. Prouve-le? Être papa ce n'est pas que crier sur ces enfants.

J'avais découvert ça cette semaine a l'école, sur le coup j'étais choquée.

- ET BAH POUR L'INSTANT TU FILES DANS TA CHAMBRE.

Je reçu une claque de sa part, et au lieu de ma chambre je me dirige vers la sortie. Et sans attendre ce qu'il peu dire je m'en vais. C'est la première fois que j'étais partie de chez moi comme ça, j'avais 6 ans.

- Qu'est-ce que fait une petite fille comme toi dans la rue toute seule? Il est tard pour revenir de l'école.

- Normal, j'reviens pas de l'école.

- Et tu vas où comme ça alors?

- Mais j't'en pose des questions à toi?

- Ok, t'as gagné, j'te laisses tranquille petite.

Je laisses l'homme seul là où il était.

Quand je suis rentrée, la porte était fermée, j'avais sonné. Personne avait répondu même s'il y avait de la lumière. J'avais escalader la porte de la barrière, et avait sonné une nouvelle fois à la porte d'entrée. Personne n'avait répondu, donc heureusement que j'avais une petite taille, je suis passée par là où aurait dû passer un chien ou un chat qu'ils auraient du avoir, mais ils avaient peur de me faire plaisir. Je le sais. J'ai entendu quand ils parlaient, j'suis pas sourde.

J'étais allé les voir dans le salon, plus fort que moi on va dire.

- Alors, on ouvre pas a soit disant leur fille?

- Tu fais quoi ici?

- Je suis rentrée, je crois que ca se voit. Bonne nuit, j'ai déjà mangé.

- T'as mangé où?

- Une dame très gentille dans un bar a accepté de me nourrir.

Je suis allée direct dans ma chambre mais je fus rattraper par mon père qui me frappa fort.

- Tu sais Claude.. T'es.. peut-être vraiment mon père, mais t'es plus mon papa, et je regrette de t'avoir appelé déjà comme ça. Lui avais-je dis le lendemain matin.

Puis j'ai grandit avec toujours la même ambiance, je partais, et je revenais, mais une fois, j'ai pas pu rentrer. Je suis donc repartit, et je suis allée au bar.

- Salut Jamila.

- Tu fais quoi ici ma belle?

- J'suis à la rue ce soir.

- T'es à la rue?!

- Ouep. J'viens combler le temps à rien faire.

- Je te sers quelque chose?

- J'ai toujours pas de tune.

- Je te le fais gratuit. T'es une habituée maintenant.

- Une habituée qui n'a toujours rien payé..

- C'est comme si je ne voyais rien. Et c'est moi la patronne ici.

- Alors un jus, n'importe.

- Pas de problème.

J'avais 12 ans, je venais aussi souvent faire des devoirs dans se bar.

- Tu peux vite fais m'aider Jamila?

- Tu arrives pas à quoi?

- J'comprend rien a ce problème, il nous dit de faire un calcul avec un seul nombre donné. C'est impossible.

Elle regarde vite fais, et me tape sur l'épaule en soufflant.

- J'aimerais t'aider, mais je ne sais pas comment, même moi je ne comprend rien.

- Pas grave merci.

- Je peux peut-être t'aider. Se retourne un homme avec des lunettes.

C'est ici que j'étais le plus chez moi, Jamila était comme une mère pour moi. A aucun moment j'aurais pensé qu'elle y était vraiment, elle le savait, alors elle prennait le rôle qu'on lui avait enlevé.

Je reçu un coup violent dans la mâchoire qui me fit tomber par terre.

- Alors, on dit quoi maintenant?

- On.. On dit que t'as zéro couille czr tu t'en prends à moi. Tu m'as vu? Tu t'es vu? T'es qu'une bastringue. J'peux dire que ça.

Je reçu un coup dans le ventre, puis un autre, avant d'être laissé au milieu de la cours, entouré de monde que je ne connaisais pas. j'avais été emmené à l'infirmerie du collège, puis était retourné dans ma classe, où j'étais arrivée au moment où notre prof nous faisait part d'une sortie qui se déroulerait dans quelques mois. A ce que j'avais compris c'était plutôt comme une course entre plusieurs collège. J'y avais pas trop prêter attention ayant mal et étant plus intéressé vers ce qu'il se passait dans le ciel. Les avions décollaient, certains atterrissaient, mais ils se faisaient plus rare, cela faisait des trais dans le ciel. Ça doit être plus cool là-bas.

Je le laisse donc aller. D'un coup, le seul truc que j'entends est le bruit strident de la machine. Puis plus rien, jusqu'à rentendre des vois de joie. Pourquoi m'ont-ils pas laisser? J'allais enfin rejoindre se monde que j'attends tant de voir.